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Vérités inspiratrices concernant l'Homme

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1941


Un fait dûment attesté, c'est que les passages où il est question de l'homme dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, ont inspiré d'innombrables personnes et leur ont fait beaucoup de bien. Ce que les hommes avaient soif d'entendre à leur propre sujet — de quoi ils sont capables, ce qui les attend, ce qu'ils sont en réalité — ces passages (voir entre autres pages 258:10 à 260:20; 475:5 à 477:20; et 336:9 à 338:33) le leur ont dit, scientifiquement; et d'une manière générale, le message et ses résultats ont surpassé l'espérance des chercheurs.

Mrs. Eddy discerna spirituellement ce fait qu'indique le premier chapitre de la Genèse: l'homme est créé selon la ressemblance de Dieu. Notre Leader eut la révélation complète de la nature divine, de sorte qu'il ne lui restait aucune imprécision quant à la nature de l'homme. Elle reconnut que Dieu est « l'Entendement, l'Esprit, l'Ame, le Principe, la Vie, la Vérité, l'Amour, incorporels, divins, suprêmes, infinis » (ibid., p. 465); elle put voir que l'homme est l'expression de ce Principe infini.

Ces concepts à la fois majestueux et simples ont une portée incommensurable, que perçoivent progressivement les disciples qui s'y montrent attentifs. Le divin Principe infini ne peut être exprimé par des limitations quelconques; il est donc évident que l'homme — sa nature réelle, la véritable individualité de chacun de nous — n'est absolument pas limité. Puisque Dieu est l'Entendement infini, l'ignorance est impossible chez l'homme réel. Dieu étant Esprit, la matière avec l'inharmonie et la corruption — ces dernières uniquement des aspects de ce que le sens humain croit être matériel — est étrangère à l'être ou à la conscience de l'homme. En outre, comme expression de la Vie parfaite, infinie, l'homme est par sa nature incapable de subir la mort, la maladie ou même le danger: il ne saurait connaître ces choses.

En considérant sous ce jour le caractère de Dieu et celui de l'homme qui Le reflète ou L'exprime, on peut de mieux en mieux comprendre et apprécier la réalité divine.

Ici certaines questions se présentent naturellement; et grâce à la Science Chrétienne, leur réponse ne se fait pas attendre lorsqu'on la cherche en toute sincérité.

On peut se demander par exemple où est l'homme en tant que réflexion de Dieu. Il ne saurait être en aucune manière séparé de Dieu. Rien ne peut exister en dehors de l'infini. Comme manifestation ou idée, l'homme a toujours son être dans l'Entendement, en Dieu. Nous lisons dans l'Exode: « Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos; » et le Christ Jésus disait: « Celui qui m'a envoyé est avec moi. » Ces déclarations inspirées sont des énoncés scientifiques bien clairs. Dieu est toujours avec l'homme, qui est Sa manifestation.

En vérité, l'Entendement n'a pas besoin de quoi que ce soit en dehors de lui-même pour se manifester. De sa nature, il se manifeste; et sa manifestation est l'homme. « L'homme immortel, » écrit Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 336), « était et il est l'image ou idée de Dieu, voire même l'expression infinie de l'Entendement infini, et l'homme immortel est coexistant et coéternel avec cet Entendement. »

L'homme est-il un simple point dans l'espace, ou quelque chose de ce genre? Est-il attaché à une place étroite, est-il circonscrit dans son être et sa vision? Nous voyons que la chose est impossible. Où que ce soit, l'Entendement ne peut être sans sa manifestation, et l'homme doit exprimer l'omniprésence de l'Entendement. Si l'on ne saisit pas tout de suite ce fait, les difficultés apparentes s'évanouiront quand on reconnaîtra que l'homme n'est point un mortel corporel, un entendement limité dans un corps limité, mais que la conscience constitue son être — la conscience de l'Entendement infini qu'il reflète. On s'aperçoit ainsi que l'homme n'est pas plus restreint ou fini que sa pensée, laquelle n'est nullement finie; et la portée de la pensée humaine illustre déjà ce fait dans une certaine mesure. « Quiconque vit dans le bien, » déclare Mrs. Eddy (Pulpit and Press, p. 4), « vit aussi en Dieu, — vit dans toute la Vie, dans l'espace sans bornes. »

S'agit-il donc pour l'homme, c'est-à-dire pour le vrai moi spirituel, d'élever ses regards vers Dieu? Ce ne peut être le cas. Toutefois, sur le plan humain, lever les regards vers Dieu est souvent utile ou même nécessaire. Cette attitude vaut certainement mieux que l'indifférence à l'égard de tout ce qui surpasse en noblesse et en vérité les choses perçues par la conscience humaine non éclairée. Mais lever ainsi les yeux vers les hauteurs, en toute sincérité, ne représente qu'un acheminement au réveil qui nous fait reconnaître ce fait sublime: l'homme est à jamais là où Dieu est, il coexiste éternellement avec la Vie divine, la Vérité, l'Amour. Il n'a donc point à lever les regards vers Dieu; mais étant la réflexion de Dieu, il voit ce que Dieu voit. Dieu est son Entendement.

Reconnaître, au sujet de l'homme, ces vérités riches en inspiration ne nous éloigne certainement pas de l'humilité. C'est au contraire la mise en pratique de cette vertu. Il s'agit en effet de reconnaître l'absolue totalité de Dieu en niant qu'il existe une individualité quelconque en dehors de Lui. C'est là l'humilité véritable que manifestait le Christ Jésus lorsqu'il disait: « Moi et le Père, nous sommes un; » or il prouva que cette vertu a pour compagne la maîtrise.

Comprendre d'une manière scientifiquement chrétienne que l'homme est la ressemblance de Dieu nous vaut d'immenses bienfaits qui sont à la portée de tous les hommes et dont une foule de Scientistes Chrétiens jouissent déjà; ces effets salutaires sont indiqués dans le passage suivant, écrit par Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 265): « Il faut que les mortels gravitent vers Dieu, que leurs affections et leurs desseins se spiritualisent, — il faut qu'ils abordent les interprétations plus larges de l'être, et qu'ils gagnent un sens plus juste de l'infini, — afin de se dépouiller du péché et de la mortalité. Ce sens scientifique de l'être, qui abandonne la matière pour l'Esprit, ne suggère aucunement l'absorption de l'homme en la Divinité, ni la perte de son identité, mais confère à l'homme une individualité plus développée, une sphère de pensée et d'action plus étendue, un amour plus expansif, une paix plus haute et plus permanente. »

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