Lors de mon premier contact avec la Science Chrétienne, je souffrais dans mon corps et dans mon esprit. J'avais été sérieusement blessé pendant la Guerre mondiale et je luttais contre une dépression nerveuse. L'harmonie manquait à notre foyer, et j'étais malheureux sous tous rapports.
Dans ma détresse, je priai pour qu'un chemin me soit ouvert. Une personne de ma famille me demanda alors si je voulais étudier la Science Chrétienne. Je ne savais rien de cette religion, mais je me rendis à une Salle de lecture Scientiste Chrétienne à Londres, où je fus reçu avec beaucoup de bonté; j'en sortis avec un exemplaire du livre de texte, Science et Santé, par Mrs. Eddy. C'était l'heure de mon déjeuner et je m'empressai d'aller à un restaurant où, en attendant qu'on me serve, j'ouvris le livre et je lus ceci (Préface, p. vii): « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini et qui en font leur soutien, aujourd'hui est gros de bienfaits. » Je n'oublierai jamais l'effet que ces mots produisirent sur moi. Pendant le reste de la journée, je ne fis guère que lire ce merveilleux livre. Je ne comprenais qu'en partie ce que je lisais, mais le monde me semblait illuminé et je sentais que je me tenais sur un lieu saint. Grâce à cette lecture je fus guéri instantanément de l'habitude de boire et de fumer et, avec l'aide d'un praticien, la maladie nerveuse fut surmontée.
A la suite de blessures de guerre, j'avais subi l'amputation partielle d'une jambe. A cause de certaines complications, les médecins m'avaient dit que je ne pourrais probablement pas me servir d'un membre artificiel et que je ne devais à aucun prix prendre un emploi où il me faudrait rester debout. Dès que je le pus, je devins membre d'une église filiale et la première chose qu'on me demanda fut d'être huissier. Tout d'abord, je crus qu'il me serait impossible d'accepter cette tâche, mais avec l'encouragement et l'aide dévouée d'un ami, je pus l'accomplir avec joie. Au fur et à mesure que ma compréhension de la Vérité grandit, je me sens de plus libre. Bien que mon travail m'oblige à me tenir debout presque toute la journée, je n'éprouve aucune gêne. Si merveilleuses que soient ces guérisons, elles ne sont rien en regard de la compréhension que m'a apportée la Science Chrétienne.
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