Concernant la relation qui subsiste entre l'homme et Dieu, Mrs. Eddy déclare, à la page 181 de Miscellaneous Writings: « Ainsi ce n'est pas un don personnel, mais c'est l'ordre de la Science divine. »
S'il démontre ce rapport spirituel, le disciple ne souffre plus jamais d'isolement. Même s'il est seul aux yeux du monde, il jouit d'une compagnie qui ne dépend ni du temps ni des lieux, et contre laquelle les arguments de perte ou de crainte se brisent en vain. « Je je suis pas seul, » disait Jésus, « mais le Père qui m'a envoyé est avec moi. » Cette divine coordination, cette coopération citée par le Christ Jésus représente à coup sûr le remède contre l'isolement, remède universel et parfait.
Le désir d'être toujours en compagnie, la croyance que c'est là une condition de notre bonheur, expliquent en grande mesure la crainte, l'agitation, l'activité forcée des hommes. S'ils s'abandonnent à ce penchant, ils perdent de vue le droit divin en vertu duquel ils peuvent mettre toute leur confiance dans l'Auteur de leur être et communiquer directement avec Lui, développer en eux-mêmes les sens spirituels qui modèleraient leur vie et la conserveraient infailliblement. Jésus savait que pour son développement progressif en tant que Fils de Dieu, cette communion incessante était chose essentielle.
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