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Vraie Relation

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1940


Concernant la relation qui subsiste entre l'homme et Dieu, Mrs. Eddy déclare, à la page 181 de Miscellaneous Writings: « Ainsi ce n'est pas un don personnel, mais c'est l'ordre de la Science divine. »

S'il démontre ce rapport spirituel, le disciple ne souffre plus jamais d'isolement. Même s'il est seul aux yeux du monde, il jouit d'une compagnie qui ne dépend ni du temps ni des lieux, et contre laquelle les arguments de perte ou de crainte se brisent en vain. « Je je suis pas seul, » disait Jésus, « mais le Père qui m'a envoyé est avec moi. » Cette divine coordination, cette coopération citée par le Christ Jésus représente à coup sûr le remède contre l'isolement, remède universel et parfait.

Le désir d'être toujours en compagnie, la croyance que c'est là une condition de notre bonheur, expliquent en grande mesure la crainte, l'agitation, l'activité forcée des hommes. S'ils s'abandonnent à ce penchant, ils perdent de vue le droit divin en vertu duquel ils peuvent mettre toute leur confiance dans l'Auteur de leur être et communiquer directement avec Lui, développer en eux-mêmes les sens spirituels qui modèleraient leur vie et la conserveraient infailliblement. Jésus savait que pour son développement progressif en tant que Fils de Dieu, cette communion incessante était chose essentielle.

Notre Leader nous a dit que « le Scientiste Chrétien est seul avec son propre être et avec la réalité des choses » (Message to The Mother Church for 1901, p. 20). Partager avec d'autres ses expériences, ses joies et, le cas échéant, ses chagrins, comme Jésus voulut le faire avec ses disciples, cela est normal dans toute existence humaine. Toutefois, notre relation à Dieu est individuelle et ne s'étend pas même à ceux qui nous sont le plus chers. L'homme doit entrer seul dans le sanctuaire de l'être spirituel, où face à face avec la réalité, il exprime l'unicité divine du Père et du Fils, de l'Entendement et de l'idée. Méditons sérieusement l'exemple de Jésus, qui passait des heures en prière, quelquefois à l'écart, d'autres fois — quoique au fond seul avec Dieu — en présence de ses disciples, exprimant et maintenant intacte son union avec le Père.

Pour la plupart des mortels, les liens d'amité ou de parenté occupent la première place dans les affections et surpassent en intérêt tout autre rapport. Si on ne leur attribuait pas cette importance primordiale, on en craindrait moins la perte, parce qu'on n'exagérerait pas leur influence sur la vie journalière. Quant à Jésus, bien qu'il aimât les hommes et que sa compassion fût infinie, il considérait son unicité avec le Père comme le lien le plus important. Il y subordonnait toujours ses rapports avec sa mère, avec ses frères ou ses amis.

Les hommes cherchent auprès de leur prochain l'affection humaine, le soulagement, le réconfort; ils ont lieu en effet d'apprécier la force et l'aide qu'ils trouvent dans une pure amitié; pourtant chacun doit apprendre qu'en définitive c'est dans l'unicité individuelle avec le divin Principe qu'il faut obtenir la force et la sagesse, la joie et la réalisation qui ne connaissent ni les échecs ni la rupture. Le Christ que Jésus manifestait par sa suprême confiance en Dieu est accessible à tous; mais pour que la prétention et la crainte de l'isolement soient vaincues, il faut reconnaître ce fait, voir la grandeur et la plénitude du contentement qu'il apporte, puisque loin de détruire, il protège et sanctifie les bons rapports entre les humains.

Les enseignements de la Science Chrétienne nous ont révélé la manière dont les hommes peuvent dès aujourd'hui entrer dans l'union spirituelle avec le Père, sachant que cette relation est, non pas un privilège spécial ou transcendant, mais « l'ordre de la Science divine. » La crainte des pertes ou des séparations ne trouve aucune place dans cette intégralité. Cessant de croire que leur bonheur est subordonné à des biens qu'ils chérissaient, aux vicissitudes de la fortune, au caprice des circonstances, les hommes apprennent en Science Chrétienne qu'il existe un refuge toujours accessible et sûr, où règne l'Esprit.

A la page 36 de Non et Oui, notre Leader déclare: « Le Jésus humain avait recours à son moi supérieur et à sa relation avec le Père, et pouvait se reposer des épreuves irréelles dans la réalité et la royauté conscientes de son être, — tenant le mortel pour irréel et le divin pour réel. En se retirant du moi matériel vers le spirituel, il était fortifié, et prêt à triompher du péché, de la maladie et de la mort. » Au cours des épreuves les plus pénibles, Jésus savait pouvoir trouver une retraite où l'inspiration renouvellerait, en prévision de nouveaux labeurs, sa force et son assurance — où la présence divine serait une précieuse compagnie.

Aux époques de péril, les hommes même les moins religieux cherchent instinctivement un pouvoir, un refuge qui leur soit supérieur; mais s'il s'est aperçu que dans le rapport qui l'unit à Dieu, toutes les autres relations justes sont bénies et fortifiées, le disciple connaîtra la vérité de ces paroles, où qu'il puisse être et quel que soit l'effort à fournir: « Je ne suis pas seul, mais le Père qui m'a envoyé est avec moi. »

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