Dans les Écritures qui relatent le progrès spirituel de l'humanité, on voit souvent briller comme un fil d'or les preuves de l'omniprésence divine, la certitude que Dieu est toujours proche.
Quelque trente-trois siècles avant notre ère, plus de cinq mille ans avant la découverte de la Science Chrétienne, il y eut un homme dont la Bible résume la longue vie en cette phrase expressive: « Hénoc marcha donc avec Dieu, puis on ne le vit plus, parce que Dieu l'avait pris. » L'auteur de l'épître aux Hébreux confirme la validité de cette description, car il nous dit que le patriarche « fut enlevé et ne vit point la mort. » Hénoc mérite notre attention et notre reconnaissance parce qu'il « marcha... avec Dieu »; il pensa et agit de manière à sentir toujours davantage la présence et l'amitié divines. Aussi illustre-t-il pour nous les possibilités de réalisation spirituelle dans les circonstances présentes.
Qu'est-ce qui mit Hénoc à même de comprendre la présence divine et d'avoir l'ineffable contentement qu'apporte cette réalisation? C'était un facteur qui n'avait certes pas sa source dans l'éducation humaine ou dans les expériences limitées; un élément si peu d'accord avec les sens physiques qu'ils furent réduits au silence par cette réalisation progressive. Sans doute la vision d'Hénoc reposait d'une manière logique, inévitable, sur sa perception de l'Esprit en tant que seul créateur, unique cause de tout ce qui existe réellement.
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