Pour pouvoir commander à l'erreur soit individuelle soit collective, nationale ou internationale, et lui dire avec autorité: « Tais-toi, sois tranquille! » — il faut avoir établi dans sa propre conscience le calme de la force spirituelle. Alors le disciple reconnaît la seule responsabilité qui lui incombe: veiller à ce que la paix règne dans sa propre pensée parce qu'il a confiance dans la suprématie de l'Entendement.
Lorsque fut révélé à Mary Baker Eddy le néant du mal, elle vit que le prétendu pouvoir qui de siècle en siècle a voulu s'opposer au bien tout-puissant et qui maintes fois a paru triompher, n'est qu'un simulacre de force. Ayant découvert l'irréalité du mal, Mrs. Eddy déclara (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 110): « L'équipollence de Dieu mit en lumière une autre proposition glorieuse, — la perfectibilité de l'homme et l'établissement du royaume des cieux sur la terre. » Dès lors elle comprit que si l'on est prêt à accepter la Science du Christ et à en suivre les règles, on voit diminuer et finalement cesser la lutte apparente entre deux forces — le bien et le mal — qui semblaient toujours en conflit. Elle sut que tout humain éclairé par les lumières spirituelles reconnaîtrait une seule source du pouvoir, une seule autorité, celle de Dieu.
L'Ancien Testament avait souvent énoncé ce fait, qu'avaient maintes fois prouvé ceux qui communiaient avec Dieu; Jésus avait prêché et vécu la même vérité, donnant l'assurance que le Père a soin des Siens et détruisant le mal sous toutes ses formes. Jésus put apporter la paix dans d'innombrables vies, parce qu'il connaissait pleinement la suprématie de la loi spirituelle qui ne subit jamais d'échecs ou de retards.
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