Le Psalmiste chantait avec joie: « L'Éternel est mon berger; je n'aurai point de disette. » Ce psaume qu'on aime tant nous donne une telle assurance de la sollicitude divine! Nous y sentons le refus positif d'entretenir les intrus tels que l'anxiété, les désirs importuns ou la pénurie. Cette norme de pensée qui malgré le témoignage des sens garde une inébranlable foi, est essentielle pour qui veut parvenir aux richesses spirituelles.
Être dans la disette, c'est avoir besoin de certaines choses qu'on désire peut-être avec ardeur mais qui paraissent faire défaut. Ce sens de pénurie exclut la vision du bien présent. D'après les théories matérielles, le désir ou la crainte sont les mobiles dont s'inspire l'instinct de la conservation, cette prétendue loi qui soutiendrait l'individu jusqu'au bout de son existence mortelle. Nous reconnaissons là une fausse indépendance qui croyant se suffire à soi-même, lutte contre des chances défavorables et s'efforce d'accumuler des biens par sa propre adresse ou sa force de volonté.
Renversant les données des sciences physiques, la Science Chrétienne oriente la foi vers Dieu, l'Amour infini et toujours présent en qui nous avons l'être; elle remplace les efforts et les craintes matériels par la confiance dans le pouvoir divin et le pieux désir de mieux connaître la nature divine. La pensée spirituellement réveillée ne manque de rien: elle sait que le bien est toujours présent. Nous n'avons jamais de disette lorsque nous mettons notre confiance en Dieu, dans le divin Amour, seule et unique source du bien.
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