C'est le cœur plein de joie et de reconnaissance que je désire attester le pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne.
Il y a passé trois ans, alors que j'étais dans la plus grande détresse physique par suite d'un abcès au sommet du poumon droit — et que l'un des membres les plus éminents de l'Académie de Médecine de Paris avait jugé mon cas désespéré, indiquant qu'une opération immédiate lui paraissait être le seul espoir de salut à conseiller dans la circonstance — je fus par une inconnue d'alors, amie aujourd'hui, guidé vers la Science Chrétienne.
Sur son invitation, malgré les difficultés que j'éprouvais à marcher — toutes mes articulations étant envahies par l'enflure du fait de l'empoisonnement qui se généralisait de jour en jour — je me rendis à la réunion de témoignages du mercredi. Pour la première fois, en lisant dans la salle que « Dieu est amour, » je compris immédiatement qu'Il répondrait à mon besoin humain de guérison. Cette profonde vérité se fixa en moi et ne me quitta plus. Je délaissai sur-le-champ mes anciennes conceptions religieuses et me mis mentalement entre les mains de notre Père-Mère Dieu.
Puis on me conseilla de prendre une praticienne, que je choisis moimême dans un Héraut que l'on m'avait remis. Dès le premier traitement, après qu'on m'eut expliqué avec affection la vérité de l'être, la transformation qui s'effectua dans ma pensée me confirma l'heureuse assurance de la guérison, que j'avais entrevue quelques jours avant. J'abandonnai tout traitement médical, tous les remèdes matériels, et il ne fut plus question, bien entendu, d'intervention chirurgicale — au grand étonnement de tout mon entourage, qui ne comprenait rien à cette nouvelle détermination de ma part.
Dieu gouverna la situation, et avec le dévouement admirable de la praticienne, tous les symptômes du mal disparurent rapidement. Au bout de trois semaines, je fus complètement guéri et pus redonner toute mon activité à mes affaires commerciales. Je repris mes voyages en province au millieu de janvier, malgré le froid intense et la neige qui venait de faire sa première appartition.
Ce fut là le tournant de ma vie, car j'avais trouvé non seulement la guérison physique, mais aussi le vrai chemin menant à la compréhension spirituelle. Je suis extrêmement reconnaissant envers Dieu pour les bienfaits reçus par la Science Chrétienne; envers notre Leader, Mary Baker Eddy, qui nous a révélé Dieu tel qu'Il est. Ma gratitude s'adresse encore au Christ Jésus, le Conducteur; aux praticiens et praticiennes qui nous aident avec tant de dévouement quand nous faisons appel à eux; aux amis, enfin, qui ont guidé mes premiers pas vers la lumière.
Je suis heureux du grand privilège d'être huissier d'une église et d'avoir mes enfants à l'école du dimanche, où on leur apprend à connaître le chemin de la Vérité et la nature constructive des œuvres de notre Maître.
Paris, France.
