En 1932 j'eus recours à la Science Chrétienne et j'en ressentis pour la première fois les grandes bénédictions. A trois reprises j'avais eu la grippe, et il m'en était resté des maux de tête et de gorge très opiniâtres; pendant une année environ, je ne pus travailler, de sorte que je perdis ma place. Trois docteurs me traitèrent sans pouvoir me guérir. J'essayai d'une station thermale recommandée par les docteurs, mais ce traitement et celui d'un magnétiseur firent plutôt empirer les choses.
Quand mon frère me proposa d'avoir recours à la Science Chrétienne, je commençai par refuser. Plus tard pourtant, quand ma détresse devint extrême, je pris quelques exemplaires du Héraut de la Science Chrétienne (édition allemande), que mon frère m'avait donnés. Je les lus avec une attention croissante et j'eus la conviction d'avoir trouvé ce que je cherchais depuis longtemps, savoir, le vrai concept de Dieu. Je demandai de l'aide à un praticien de la Science Chrétienne, qui me l'accorda avec amour. Pendant et après le premier traitement — chose que je n'oublierai jamais — je perçus l'omnipotence et l'omniprésence de Dieu et leur indicible suavité. Tous mes remèdes et mes prétendus toniques prirent le chemin de la fosse aux ordures. Après quelques traitements, je me sentis suffisamment remis et libéré de la crainte pour pouvoir me mettre en quête d'une place, et au bout d'une période relativement courte, un poste convenable se présenta.
La lecture des Leçons-Sermons indiquées dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, jointe à l'étude intensive de la Bible et du livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, m'apprit que Dieu est l'unique secours dont nous puissions être sûrs dans la détresse; que compter sans réserve et avec compréhension sur le pouvoir guérisseur et sur la protection du Tout-Puissant guérit toutes les infirmités, protège contre le danger et nous aide à vaincre les conditions adverses.
Il n'est pas possible de raconter en détail toutes mes guérisons; je mentionnerai pourtant avec reconnaissance la victoire sur les maux que voici: refroidissements, catarrhe chronique, paresse de l'estomac et des intestins, névralgie abdominale. En outre, j'ai été merveilleusement protégé dans un cas où un grand danger menaçait ma vie. J'ai pu mettre de côté les lunettes que pendant les quinze années précédentes, j'avais toujours dû employer au bureau.
Pour toutes ces preuves et ces guérisons que je dois à la Science Chrétienne, je rends grâce à notre tendre Père-Mère Dieu; au Christ Jésus; et à notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, cet exposé du christianisme qui a valu au genre humain les plus grandes bénédictions. Les cultes si édifiants, les Salles de lecture, les ouvrages de Mrs. Eddy, les périodiques autorisés sont également pour moi des sujets de reconnaissance. — , Zurich, Suisse.
