La parabole du semeur et de la semence s'est vérifiée d'une façon très claire quand je suis entrée en Science, car la Science Chrétienne m'avait été offerte trois fois avant que je fusse prête à l'accepter; c'est donc seulement alors que la terre se trouva assez préparée pour qu'y germe la semence de la Vérité.
Il y a presque vingt et un ans que je suis en Science, et je tiens à exprimer ma gratitude pour tout le bien qui s'est dès lors manifesté dans ma vie. Parmi les nombreuses bénédictions reçues, je n'en mentionnerai que quelques-unes. La première démonstration dont je fus témoin eut lieu à Hanovre en Allemagne: notre bonne, pour laquelle les médecins ne donnaient plus d'espoir, fut guérie de tuberculose pulmonaire. A cette époque, j'étais probablement trop jeune pour comprendre ce qui était arrivé, et bien des années s'écoulèrent avant qu'une autre démonstration me frappât tellement que je voulus trouver quel pouvoir avait agi d'une manière si efficace, renversant toutes les lois de maladie inventées par les hommes. J'avais vu en effet la guérison instantanée d'un empoisonnement par le toxicodendron, qui avait produit sur le visage d'une amie une inflammation alarmante. J'habitais alors San-Francisco, et plusieurs épreuves pénibles m'avaient mise dans un état de dépression. Je n'oublierai jamais les flots de lumière qui vinrent éclairer ma conscience après ma première entrevue avec un praticien de la Science Chrétienne. Il me montra clairement que je vivais dans une prison construite par moi-même; qu'à présent les portes en étaient grandes ouvertes, m'invitant à sortir dans le libre et beau domaine de la Vérité. En très peu de temps, toutes les pénibles images mentales furent détruites; je me mis à étudier diligemment le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et la joie, le bonheur entrèrent dans ma conscience.
Un jour que je méditais les admirables promesses contenues dans ce livre, je me rendis compte du fait suivant: si je pouvais accepter sans réserve la vérité fondamentale — que Dieu est bon, le seul créateur, et qu'en conséquence comme réflexion divine tout ce qu'Il a créé est bon, parfait — cette vérité me guérirait d'un mal de gorge remontant à plusieurs années et déclaré incurable par divers spécialistes, tant au Brésil qu'en Californie. Dès que je voulais parler un peu longuement, ma voix s'enrouait, et quant à chanter, cela m'était impossible. Le praticien auquel je parlai de ce problème m'assura que j'étais sur le bon chemin, qu'il me fallait chanter sans crainte et louer Dieu. Une fois rentrée chez moi, je chantai, et plus jamais je n'eus de peine sous ce rapport.
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