Dès mon enfance je désirais avec ardeur la vérité; n'étant pas satisfaite de...

Dès mon enfance je désirais avec ardeur la vérité; n'étant pas satisfaite de ce que me disaient les médecins et les pasteurs, je soutenais qu'il devait assurément exister un moyen de résoudre le problème de la souffrance et d'en sortir. Ma sœur et moi nous avions été élevées par des domestiques qui semblaient cruels, et nous étions sans parent aucun vers lequel nous tourner pour recevoir de la sympathie.

Au bout de plusieurs années, ne pouvant plus supporter la maladie et la détresse morale, je pensai à me renseigner sur la Science Chrétienne, dont je n'avais entendu parler qu'une seule fois. Lorsqu'on m'expliqua cette Science, je la reconnus immédiatement pour être la religion de guérison qu'enseignait Jésus et qu'il nous ordonnait de prêcher et de mettre en pratique. Je me rendis compte que c'était bien ce que j'avais cherché toute ma vie. Je m'aperçus également que mes années de souffrance m'avaient rendue réceptive à ce que sans cette préparation j'aurais peut-être refusé d'accepter. Dieu dispose le cœur de Ses serviteurs.

Depuis lors la Science Chrétienne est mon seul soutien, ma seule consolation: elle comble pleinement les vides que laisseraient ceux qui s'en vont — père, mère, frère, sœur ou ami. Elle a introduit dans notre foyer la paix. Mon mari qui auparavant s'opposait à ces enseignements est devenu très aimable, bien plus affectueux; moi-même j'en ai fait autant. Nos enfants aujourd'hui grandis ont été élevés dans la Science Chrétienne. Chez eux les oreillons, la petite vérole volante, une hernie, la coqueluche, entre autres, furent rapidement guéris. Jamais ils n'ont pris de médicaments. Ils expriment beaucoup de joie,de désintéressement, d'égards pour autrui. Je fus moi-même guérie de l'influenza, d'hémorragies internes, ainsi que d'une déchirure des ligaments du pied: je pus de nouveau marcher au bout de deux jours.