Au bord d'un des Grands Lacs s'est développée une vaste cité industrielle qui tire du lac même sa provision d'eau. Des conduites gigantesques relient la station des pompes à l'aire d'alimentation installée à une grande distance du rivage; elles amènent l'eau fraîche dans les réservoirs où elle se clarifie encore, pour être ensuite canalisée à l'usage de la ville. Les habitants, qui se comptent par centaines de mille, ont toujours en abondance de l'eau fraîche et pure; les grandes fabriques en emploient chaque jour des millions de litres; les belles fontaines, les jets d'eau, les étangs créés dans les jardins publics sont constamment nourris par cette masse d'eau. Mais le niveau du lac ne baisse pas, car de nombreuses rivières l'alimentent.
Voilà qui représente bien « l'abondance de notre Dieu » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, p. 140), se dit un Scientiste Chrétien! Quelle que soit l'ampleur des demandes, on n'épuise jamais les ressources, infinies que Dieu tient en réserve pour Ses enfants.
Le premier livre des Rois, au chapitre dix-sept, nous parle d'une veuve qui à Sarepta, pendant une rigoureuse famine, crut qu'elle-même et son fils allaient mourir de faim. Élie lui donna l'ordre d'employer ce qu'elle avait, et grâce à l'obéissance elle put voir ses provisions se renouveler constamment. Le prophète lui avait dit: « La farine ne s'épuisera pas dans le vase de terre et l'huile ne manquera pas dans la cruche, jusqu'au jour où l'Éternel enverra de la pluie sur la terre. »
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