Dans sa pensée comme dans sa vie, Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, suivit d'une manière à la fois pieuse et conséquente les enseignements et la pratique du Maître chrétien, du Christ Jésus. Grâce à cette pure fidélité, la guérison spirituelle du péché et de la maladie se fait connaître actuellement.
Pour ceux qui en discernent la portée, la vie du Maître est une révélation du pouvoir et de la protection qu'exerce le bien; c'est une incontestable preuve du fait que le mal est sans pouvoir. Le ministère de Jésus aboutit à la résurrection et à l'ascension; toute sa carrière témoigne de ce fait: la présence du Père, dont il était toujours conscient, pouvait annuler n'importe quelle prétention du mal. Jésus n'était jamais en défaut. En aucun cas il n'omit de rendre le bien pour le mal; et nous voyons dans cette activité du bien la protection que le bien constitue pour celui qui l'aime et le vit. Quant aux prétentions du mal, Jésus les envisageait toujours de la même manière, dont ses propres paroles donnent le résumé: « Père, pardonne-leur; car ils ne savent ce qu'ils font. » Et cette profonde compassion pour l'ignorance et la détresse des pécheurs le protégeait contre les réactions du péché.
Le Maître dit qu'il faut pardonner jusqu'à soixante-dix fois sept fois; il guérit le serviteur du grand prêtre, auquel son propre disciple, dans un mouvement de révolte, avait coupé l'oreille; lui-même, par la loi et l'évangile de l'Amour divin, fut délivré de la mort, aboutissement du rêve humain. Jésus n'excusait pas le péché. Il dénonça les maux qui sévissaient de son temps et dont il reconnaissait la malignité. Néanmoins, comme il se réfugiait toujours dans la réalité spirituelle, ses pensées ne laissaient pas entrer le mal en tant que facteur réel. Jésus vivait dans le monde de l'Amour divin; il restait conscient de la présence divine parce qu'il rendait constamment le bien pour le mal; aussi était-il à l'abri du péché et de la souffrance en tant que réalités. Ces choses déplaisantes ne pouvaient rien contre lui. Il ne voulait reconnaître comme réelles que les dispensations de l'Amour divin; dès lors pour lui le bien seul était puissant, le mal n'avait aucun pouvoir.
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