C'est avec une gratitude et un amour profonds que j'envoie ce témoignage, reconnaissant que dans tous nos problèmes, Dieu est le guérisseur. Voici bien des années que par The Christian Science Journal, j'ai exprimé ma reconnaissance pour ma première guérison et celle de ma mère. Ces guérisons remontent à plus de vingt ans; dès lors, elle a subvenu à tous mes besoins la vérité dont Jésus dit qu'elle nous affranchirait vérité qu'enseigne la Science Chrétienne.
Je désire parler d'une guérison de mon fils, qui fréquente l'École du dimanche de la Science Chrétienne. Il s'amusait avec un jouet métallique composé d'un ressort en spirale et d'une hélice. Il lançait celle-ci en l'air; mais une certaine fois, après être très peu montée, elle revint avec force et lui entra dans l'œil, où elle fit une profonde coupure. Mon mari, qui à cette époque ne s'intéressait pas à la Science Chrétienne, le conduisit en hâte dans un hôpital où l'on traite les yeux; on nous dit que quant à l'œil atteint, il n'y avait guère d'espoir, mais qu'on essaierait de sauver l'autre œil, qui serait probablement affecté. Jusque-là le jeune garçon et moi-même n'avions pas eu peur, car nous avions déclaré sur-le-champ la vérité, la totalité de Dieu; nous savions, comme Mrs. Eddy le déclare dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, qu'il n'y a point d'accidents dans le royaume de Dieu; mais après avoir entendu la sentence du médecin, je m'aperçus que mes pensées devenaient sombres et très craintives. Je demandai la permission de me servir du téléphone, et j'appelai une praticienne. Elle me rassura en me parlant de Dieu, de Son pouvoir guérisseur et de Son amour toujours présent; cela remplit ma conscience et la joie revint immédiatement; on eût dit qu'un fardeau m'était enlevé, et toute crainte disparut. Je courus le long du grand corridor en chantant de joie, et j'annonçai à mon mari que tout allait bien. On nous demanda de laisser le jeune garçon à l'hôpital pour qu'il se repose et que son œil soit toujours couvert; on espérait, à la fin de la semaine, faire une opération; mais il va sans dire que celle-ci n'eut pas lieu.
La praticienne continua son travail et pendant toute la semaine j'allai voir notre fils; je demandai la permission de le ramener chez nous le samedi suivant, ce qui fut fait. On me dit que c'était à mes risques et périls, et que le jeune garçon devait porter des lunettes noires. Une fois à la maison, il voulut les enlever, disant qu'il n'en avait pas besoin. Nous lui permîmes de les ôter. Au lieu de beaucoup regarder l'aspect de son œil, nous continuâmes à mettre notre confiance en Dieu, dans l'Entendement divin, et à nier le témoignage des sens physiques. Le mardi suivant, je me rendis au domicile du chirurgien pour payer ses honoraires, et il me demanda comment allait mon fils; ce dernier était assis près de la fenêtre, mais le chirurgien ne l'avait pas remarqué. Posant ses mains sur les épaules du jeune garçon, il regarda ses yeux et dit: « Lequel est-ce? » Mon fils indiqua l'œil en question, et le chirurgien dit: « Naturellement, tu ne peux pas voir de cet œil; » mais le jeune garçon répondit qu'il pouvait voir. Lui ayant demandé de couvrir son autre œil et de regarder quelque chose, le chirurgien se montra très surpris et déclara: « Vous avez de quoi être très reconnaissants. C'est miraculeux. »
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !
