Je tiens à dire ma reconnaissance touchant ce que la Science Chrétienne a fait et fait encore pour moi. Depuis trente-six ans, cette Science est mon seul médecin; elle m'a guéri au triple point de vue moral, physique et pécuniaire.
Croyant guérir un mal d'estomac, j'avais pris force remèdes et consulté sans succès différents médecins; finalement, en 1901, j'eus recours à un praticien de la Science Chrétienne et je fus guéri. Dès lors j'ai pu sans crainte manger de tout. Au début du traitement, on me donna un exemplaire de The Christian Science Journal, que je commençai à lire. Les jours suivants, je remarquai que j'oubliais de fumer et de boire; pourtant j'étais devenu l'esclave de ces deux penchants. Quand je me rappelai le tabac et l'alcool, le désir de ces choses avait disparu. Sans effort de ma part, sans faire appel à ma volonté, ce désir s'était évanoui. Si je n'avais eu que cette guérison, je serais déjà très reconnaissant.
Dans l'intervalle, j'ai vu soit pour moi-même soit pour autrui quantité d'autres démonstrations, et ma vie a été exceptionnellement active. La seule fois que j'ai dû interrompre mon travail, c'était il y a quelques années, à cause d'une infection à la main. Pendant quelques jours, au cœur d'un hiver rigoureux, une praticienne dévouée travailla pour moi et avec moi; par moments la crainte nécessitait un travail mental assidu. A cette époque, ma tâche qui consistait à dactylographier, exigeait des mains très agiles. Un soir de grand froid, après avoir assisté à une conférence sur la Science Chrétienne, je sentis que j'étais guéri, bien que les apparences indiquassent tout autre chose. Pourtant, de propos délibéré, j'enlevai ce dont j'avais enveloppé mes mains pour les protéger contre le froid. Après une nuit de paisible sommeil, je repris mes occupations dans l'après-midi, dactylographiant le soir même plus de dix mille mots. Jusqu'au moment où je me mis au travail, je n'aurais pas cru la chose possible. La guérison fut complète; à partir de ce moment, mes deux mains ont été plus agiles que jamais.
Sans doute je suis reconnaissant de ces guérisons physiques; mais j apprécie davantage encore la connaissance progressive de ce qu'est Dieu, de ce qu'Il fait pour nous quand nous Le cherchons selon la justice et de tout notre cœur. Je dois cette connaissance à l'étude de la Bible et de Science et Santé, par Mrs. Eddy. Naturellement, je pense avec gratitude à notre révérée et bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, car ma propre expérience m'a fait entrevoir ce qu'elle a dû surmonter pour donner ce livre au monde.
Je suis heureux d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale; ce qui suscite encore ma gratitude, ce sont les admirables et nombreuses publications qu'imprime La Société d'Édition de la Science Chrétienne, et la fidélité du Conseil des Directeurs, qui poursuit loyalement sa tâche selon les enseignements de notre Leader.
San Antonio (Texas), États-Unis.
