Je serai toujours reconnaissant d’avoir été très bien instruit dans les Écritures par l’église à laquelle je me rattachais autrefois. Mais ce fondement ne fut pas assez solide pour résister aux assauts du doute, de la critique et des tentations qui survinrent quand j’atteignis l’âge d’homme, et pendant une certaine péroide je fus incrédule. Je cherchai la vérité dans la théosophie, les doctrines de l’Orient et le spiritisme, mais sans succès.
Je m’abandonnai au tabac et à la boisson, et j’en devins l’esclave. La crainte du climat m’exposait aux rhumes, à l’influenza, aux amygdalites et à d’autres maux semblables. Finalement, quand je reconnus l’esclavage dans lequel je me trouvais, je fus contraint de prier avec ferveur, demandant la délivrance à Dieu, qui me semblait alors bien loin. Cette prière fut exaucée, mais pas immédiatement, et la réponse vint d’une manière tout à fait inattendue.
Après avoir vécu des années à l’hôtel ou dans des pensions, j’acceptai la proposition d’ancience amis qui m’invitèrent à venir demeurer chez eux. Je découvris bientôt qu’ils étudiaient la Science Chrétienne; et ce qui me frappa davantage, ils s’efforçaient de vivre leur religion, de la mettre chaque jour en pratique. Pendant que j’étais leur hôte, j’eus de nouveau une amygdalite, et sur leur conseil, je m’adressai à un praticien de la Science Chrétienne. La guérison ne fut pas instantanée, car le traitement découvrit et détruisit un ressentiment que j’entretenais depuis nombre d’années; mais quand cette erreur disparut, l’amygdalite fut bientôt complètement guérie. Au cours du même traitement, l’habitude de fumer me quitta elle aussi; et lorsque j’entrepris l’étude journalière de la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, je ne tardai pas à perdre tout désir de la boisson. Ces guérisons qui ont été permanentes remontent à plus de douze ans. L’étude régulière de la Leçon-Sermon m’a donné graduellement une meilleure intelligence de Dieu en tant qu’Amour divin. Peu à peu la crainte du climat a été chassée, ainsi que la prédisposition aux refroidissements.
Tout ce que la Science Chrétienne a fait et fait encore pour moi m’inspire une profonde reconnaissance; mais en disant cela, j’exprime d’une manière bien imparfaite mes sentiments véritables. Je suis aussi très heureux d’étudier à nouveau la Bible qui grâce à notre livre de texte, Science et Santé, par Mrs. Eddy, me devient toujours plus claire et plus précieuse. Je suis reconnaissant d’être membre de L’Église Mère et d’une église filiale, et d’avoir suivi le cours d’instruction, ce qui est un privilège inestimable. Qu’il me soit encore permis de rendre hommage au travail de nos praticiens, à la fois humble, efficace et si plein d’amour. Mon témoignage serait incomplet si je ne mentionnais pas les périodiques Scientistes Chrétiens, y compris le Monitor; j’apprends à les apprécier toujours davantage. Je m’estime très heureux d’avoir pu faire quelques brefs séjours d’étude et de repos dans les deux Sanatoriums, sur la côte du Pacifique et à Chestnut Hill. Ces institutions correspondent à mon plus haut concept du « homme » et du véritable service.
Londres, Angleterre.