C'est vers 1902 que j'entendis parler pour la première fois de la Science Chrétienne, et je crus d'abord qu'il s'agissait d'un engouement; mais un ami me proposa d'aller au culte dans la petite église de notre localité, ce que je fis le dimanche suivant. Pendant ce culte je fus guéri de deux choses: l'habitude de prendre des remèdes et celle de jurer. Je ressentis tant de paix et d'harmonie qu'à la fin du culte je me levai avec circonspection et comme à regret, craignant de rompre le charme.
Après avoir lu quelques exemplaires de la Sentinel, j'eus l'assurance que j'avais trouvé la religion qui avait été si longtemps l'objet de mes prières et de mes aspirations. De l'enfance à l'âge d'homme, ma vie avait toujours paru sombre — pleine de maladies et de maints autres ennuis. Dans l'espoir de trouver la paix et un Dieu d'amour et de bonté, j'entrepris l'étude de la Science Chrétienne.
Quelque temps après, l'idée me vint que je pourrais être guéri de ce qui avait été toute ma vie une source de ténèbres et de désespoir. Lorsque cette pensée se présenta, je fus surpris et n'osai presque pas espérer une telle bénédiction. Le siège de la maladie était soi-disant dans l'estomac et les intestins, mais quant au nom ou à la cause du mal, il n'y avait pas deux docteurs qui fussent d'accord. Beaucoup de médecins m'avaient traité et je prenais chaque jour plusieurs sortes de remèdes. J'étais soumis à un régime si sévère que le pain et l'eau étaient presque ma seule nourriture. Je n'osais pas m'éloigner longtemps ou bien loin de la maison. Il avait fallu abréger le temps passé à l'école, et mon éducation était incomplète. Les docteurs s'étonnaient de voir mon état empirer au lieu de s'améliorer. Bien des fois je souhaitai mourir et disparaître.
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