De temps immémorial les humains ont voulu parvenir à la liberté; c'est là une des aspirations les plus profondes, un des plus forts désirs de la conscience humaine. Néanmoins la liberté leur a semblé presque inaccessible, bien qu'ils l'aient cherchée selon d'innombrables méthodes et dans toutes les directions possibles. Pourquoi n'est-on pas arrivé plus généralement à la liberté? Parce qu'on l'a tenue pour une chose extérieure dépendant des circonstances, au lieu d'y voir une grâce intérieure. Or la liberté ne se trouve pas dans les choses du dehors: elle est au-dedans de l'homme. C'est une condition spirituelle et non matérielle de l'être; par conséquent, la vraie liberté doit s'atteindre individuellement. Elle est à la portée de tous,— enfants, hommes ou femmes,— de quiconque est vraiment prêt à être libre. Aucune circonstance extérieure ne peut empêcher que le disciple ne jouisse de « la liberté glorieuse des enfants de Dieu. »
L'humanité tout entière soupire après la liberté; elle voudrait s'affranchir du malheur, des maladies, des souffrances, de la pénurie sous toutes ses formes, de l'isolement, de l'affliction, des craintes, et dans une certaine mesure, elle désire être affranchie du péché; mais le genre humain espère et attend des événements futurs qui devraient lui apporter cette solution désirée. Voilà précisément ce qui explique notre infortune. Tant que nous attendons qu'il arrive quelque chose, nous retardons la jouissance de ce qui est ici maintenant même, de ce qui a toujours été avec l'homme; car Dieu, le seul Entendement, est la plénitude du bien, comme ce fut le cas de toute éternité; et la liberté que recherchent les hommes — l'exemption de toute inharmonie — est une manifestation de la « progression infinie » que Mrs. Eddy appelle « l'être concret » (Miscellaneous Writings, p. 82).
Considérons brièvement toutes les choses dont nous désirons être affranchis: les peines, la maladie, la souffrance, la douleur, la pauvreté, le manque, l'isolement, l'affliction, la crainte, le péché, et cœtera. Ne sont-ce pas là les expressions ou les effets de la croyance à une cause ou à un pouvoir autre que Dieu? Toutes ces conditions fâcheuses proviennent de causes qui, selon les enseignements de la Science Chrétienne, ne rentrent pas dans le domaine de la réalité. Ces prétendues causes nient la toute-présence et la toute-puissance de Dieu, du bien; donc elles nient ce qui est, ce qui sera toujours.
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