Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 23): « Maintes théories relatives à Dieu et à l'homme ne rendent pas l'homme harmonieux ni Dieu digne d'être aimé. » Il n'y a pas très longtemps que j'entendis un prédicateur déclarer à son auditoire qu'on ne venait pas à l'église pour comprendre — Dieu, mais seulement pour l'adorer. Adorer sans comprendre voilà précisément ce que je n'avais jamais pu faire, même dans mon enfance. De plus, je ne trouvais pas que le Dieu injuste et vengeur dont on me parlait fût digne d'être aimé. Aussi pendant quarante ans environ, je me tins à l'écart de l'église et de ce que je croyais être la religion chrétienne. Néanmoins mon prétendu athéisme ne me satisfaisait pas, car il laissait sans réponse une foule de questions.
Lorsque je me rendis pour la première fois dans une église Scientiste Chrétienne, j'avais déjà entendu parler de cette communion; j'avais même lu par-ci, par-là quelques pages de Science et Santé, mais j'avais refusé les conseils que m'offrait avec amour un Scientiste expérimenté. Bref, je ne m'intéressais pas vraiment à ce sujet, et je n'allai au culte que pour faire plaisir à ma femme, qui y assistait régulièrement depuis quelque temps. Après cette première visite je continuai de lire et me rendis parfois à l'église, mais somme toute je fis peu de progrès. Cependant je devais recevoir ma révélation. Un dimanche à l'église, le Premier Lecteur lut quelque chose qui me frappa — un passage sur l'omniprésence de la Vérité. A l'instant même, je sus qu'il devait y avoir quelque part une vérité absolue; or comme celle-ci ne se trouvait pas dans l'univers physique, on ne pouvait s'en assurer que métaphysiquement, et je sentis que la Science Chrétienne résoudrait sans doute mon problème.
Je n'oublierai point ces moments-là. Une étrange impression de calme m'envahit. Je sentis que mon dos généralement voûté se redressait. A partir de ce jour, plusieurs malaises physiques me quittèrent — faiblesse d'estomac, maux de tête constants, insomnies. Jusqu'alors je n'avais pu marcher un quart d'heure sans me fatiguer; maintenant je marche des heures de suite sans la moindre lassitude. Naturellement, j'ai poursuivi avec reconnaissance l'étude de la Science Chrétienne.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !