Dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 12), Mrs. Eddy déclare: « Nous ne possédons ni passé ni avenir, nous ne possédons que le maintenant. Si nous gaspillons par des paroles ou des actions inconsidérées ce précieux maintenant, il ne revient plus. » Le Scientiste Chrétien se montre-t-il quelquefois inconsidéré dans les pensées ou les discours ayant trait à ce qu'on nomme le passé? Peut-on bien dire qu'il s'agit du passé si nous lui accordons une place dans notre penser actuel? En général, le disciple met à profit les glorieuses occasions de l'heure présente; mais il conserve parfois un reste de superstition à l'égard de ce qu'on appelle le temps. Par exemple, il croira peut-être qu'en menant une vie droite il rachète des erreurs passées tenues pour réelles et terribles. Certes le repentir et la réforme sont nécessaires; mais ils s'accomplissent scientifiquement lorsqu'on reconnaît l'éternité du bien à laquelle l'image de Dieu ne cesse de rendre témoignage. En réalité, le mal n'a pas d'histoire.
Croire qu'il y a vraiment eu du mal autrefois, ce n'est pas être complètement fidèle à l'éternité du bien. Tirer le rideau sur un passé conjectural et s'abstenir de regarder derrière ce voile, n'est encore qu'une amélioration partielle. Ce n'est pas une attitude entièrement scientifique. La Vérité éternelle ne contient pas de rideau et rien qui doive être caché. L'Entendement infini ne comporte point de casiers recelant de tristes souvenirs, soit scellés soit décachetés. Dans l'Amour perpétuel, la crainte et l'animosité sont inconnues. Dans le bien éternel ne se trouve aucun mal qui passe avec le temps. Dans le divin Principe, il n'existe pas de faux concept devant être racheté. L'Entendement parfait ne contient aucune croyance erronée. De plus, l'homme créé à l'image de Dieu n'a jamais été rendu inconscient de son héritage et n'a garde de l'oublier. Ses sens spirituels perçoivent le bien éternel. Ce sont là des faits transcendants qui deviennent pratiques à mesure que nous les adoptons dans notre penser et que nous cédons de grand cœur au pouvoir de l'Entendement qui nous transforme.
Notre Leader déclare dans Miscellaneous Writings (p. 79): « Étant l'idée éternelle de la Vérité, l'homme immortel ne saurait tomber dans une croyance mortelle ou dans une erreur concernant lui-même et son origine: il ne peut sortir de la distance focale de l'infinité. Si Dieu est droit, éternel, l'homme créé selon Sa ressemblance est intègre, perpétuel dans la Vie, la Vérité et l'Amour. » Mrs. Eddy appuie sur la perfection présente lorsque dans « l'exposé scientifique de l'être » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 468), elle emploie le terme « est. » Ce même mot fait ressortir l'irréalité, la non-existence de toutes les choses mortelles ou matérielles. Le mal n'est pas en voie de devenir irréel: il est irréel maintenant même et sous tous ses aspects. Chacune des infériorités qu'on attribue à une origine matérielle peut être dépouillée si l'on reconnaît que Dieu est la seule Vie, l'unique Entendement de l'homme.
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