« L'homme est spirituel et parfait, et parce qu'il est spirituel et parfait, on doit le comprendre ainsi dans la Science Chrétienne, » affirme Mary Baker Eddy à la page 475 de Science et Santé avec la Clef des Écritures. Mais que déclarent les sens mortels? Parmi d'autres erreurs, ils nous font voir des dispositions fâcheuses, des actions irréfléchies ou déraisonnables dont ils accusent les membres de notre famille, nos collègues ou d'autres personnes, qui seraient sous l'empire du mal. Cette attitude inconséquente et pénible de l'entendement mortel n'a point de cause; mais elle constitue parfois une tentation même pour ceux qui pratiquent la Science Chrétienne, qui aiment naturellement Dieu, le bien, et désirent exprimer ce bien: elle cherche à les troubler ou peut-être à les égarer. Ces prétentions de l'entendement mortel sont si ridicules, si peu nécessaires et tellement inharmonieuses qu'ils ne peuvent comprendre pourquoi elles se manifestent, fût-ce en apparence. Ici la Science Chrétienne offre la vérité qui guérit, car elle nous enseigne à reconnaître l'irréalité de toutes les prétentions erronées —à nous élever au-dessus de la croyance que l'homme est matériel ou sujet aux prétentions illusoires et fausses de la matérialité.
On fera bien toutefois de comprendre ceci: l'erreur qui se manifeste en tant que disposition fâcheuse est simplement une tentative hardie du mal cherchant à paraître réel. Au Chrétien par excellence, au Christ Jésus, elle se présenta de diverses manières, et surtout par les pensées ou les actes de Judas. Mais l'exemple parfait que Jésus nous a légué montre la manière d'agir dans tous les cas où l'erreur prétend se faire passer pour réelle: le Maître s'appliqua résolument à exprimer Dieu, à faire Sa volonté, et ceci l'éleva plus haut que les croyances de l'entendement mortel. Jamais il ne s'abaissa mentalement jusqu'au niveau de ces prétentions; mais en réalisant la totalité de Dieu, du bien, il reconnut qu'elles étaient irréelles. « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades » (ibid., pp. 476, 477). La guérison avait lieu toutes les fois qu'on s'adressait au Maître d'un cœur humble et sincère, prêt à recevoir la vérité.
A notre tour, nous pouvons nous occuper à voir l'homme parfait, à faire connaître la volonté de Dieu par la bienveillance, l'amour, la compréhension, la sagesse, la compassion, la tendresse, la force, la fermeté, la confiance, l'assurance, les bonnes œuvres; alors nous ne serons pas induits à croire que l'homme est ou a jamais été désagréable, injuste, haïssable, haineux, destructeur. Lorsqu'il rebâtissait les murailles de Jérusalem, Néhémie fut assez sage pour éviter les pièges de Samballat et de ses comparses, qui voulaient empêcher son travail; de même, nous pouvons faire preuve de sagesse — rejeter comme étant irréelle l'hostilité qui se glisse dans les relations humaines, et suivre l'exemple du Christ Jésus, pour lequel quiconque faisait la volonté de Dieu était « mon frère, et ma sœur, et ma mère. »
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