Je suis venue à la Science Chrétienne non parce que j'étais malade, mais parce que je cherchais la vérité. Quant à l'inflammation chronique de l'oreille moyenne dont je souffrais depuis que j'avais eu la rougeole à l'âge de cinq ans, je m'y étais habituée au point de ne plus la tenir pour guérissable. Je m'étais fait traiter pour ce mal pendant quarante ans, mais j'avais fini par conclure que si la guérison était possible en médecine, l'un des nombreux médecins et spécialistes que j'avais consultés m'eût guérie. Plus tard seulement, quand une surdité totale vint me surprendre et voulut m'empêcher de suivre le cours, je demandai de l'aide en Science Chrétienne. Mais comme je doutais fort que le mal pût jamais se guérir, je soutenais peu le travail du praticien et les résultats furent en apparence insignifiants. D'autre part, avec les années j'étais devenue presbyte, et comme j'ignorais l'être véritable de l'homme, j'avais aussi cédé à cette condition et adopté l'usage de lunettes que je portai pendant onze ans.
Il y a six ans, je fus appelée à organiser le travail dans un petit champ et dus remplir les fonctions de Première Lectrice. Dès la deuxième année de ce ministère, je pouvais me passer de lunettes, et je jouis maintenant d'une vue excellente. Avant la fin de la troisième année, je me vis obligée de cesser l'œuvre entreprise, dont je me retirai complètement. Néanmoins six mois plus tard, on me pria de reprendre le travail. J'obéis encore à cet appel, et une chose merveilleuse se produisit. Alors que j'étais à mon poste de Lectrice, je remarquai que mon ouïe s'améliorait de semaine en semaine. Six mois plus tard, j'entendais bien et tous les désagréables symptômes extérieurs du mal avaient disparu. J'étais guérie, et j'accueillis cela comme un don de l'Amour divin qui me récompensait d'avoir fidèlement obéi.
Mes remerciements seraient incomplets s'ils ne s'adressaient pas aussi à notre bien-aimée Leader, qui nous a fait connaître le Christ, la Vérité révélée, nous montrant que Dieu « guérit toutes tes infirmités. » La sollicitude de Mrs. Eddy pour l'humanité s'exprime par l'organisation systématique du mouvement de la Science Chrétienne; c'est une source de bénédictions pour les travailleurs aussi bien que pour ceux qui demandent de l'aide. Je dois aussi beaucoup au professeur dont les préceptes bien fondés ont favorisé mes progrès. Aux praticiens qui m'ont aidée à diverses reprises, surtout dans les temps difficiles de la guerre et de l'après-guerre, j'exprime ici ma profonde reconnaissance.
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