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Informations

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1935


[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Le Conseil des Conférences de L’Église Mère estime qu’en annonçant les conférences il est préférable d’éliminer les répétitions inutiles. Dans une église filiale, on entend parfois annoncer plusieurs conférences sur la Science Chrétienne qui seront faites dans la région, et peut-être le Lecteur se croit-il tenu de répéter chaque fois tous les termes mentionnés dans la circulaire annuelle du Conseil des Conférences. Or ces avis pourraient être groupés sans inconvénient, et certaines désignations telles que « La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, » n’auraient pas besoin d’être répétées.

Les Lecteurs remarqueront que lorsque le titre complet: « L’Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, » a été employé une fois, il n’est pas nécessaire de le répéter tout au long lorsqu’on annonce une seconde conférence. Dans ce cas on pourrait dire « L’Église Mère, à Boston » ou simplement « L’Église Mère, » et les auditeurs comprendraient de quoi il est question.

S’il s’agit d’annoncer une conférence par des banderoles placées dans les rues, des pancartes dans les voitures de tram ou des projections faites sur une écran de cinéma, il faut nécessairement raccourcir le texte. Les points essentiels sont tout d’abord le fait qu’une conférence sur la Science Chrétienne va se donner; puis quand et où cette conférence aura lieu, ensuite le fait qu’elle est gratuite; ensuite par quel groupement la conférence est organisée et qui parlera; puis la mention que le conférencier est membre du Conseil des Conférences de L’Église Mère; finalement, l’invitation cordiale adressée au public.


Quel usage peut-on faire, après les avoir lus, de The Christian Science Journal, de la Christian Science Sentinel, et d’autres publications? Les Comités de Distribution des églises filiales sont généralement heureux de recevoir des périodiques en bon état et assez récents — plus ils sont récents, mieux cela vaut. Pour aider le Comité distribuant des Publications pour le compte de L’Église Mère, on lit de temps en temps à L’Église Mère, parmi les annonces du mercredi soir, un avis conçu en ces termes:

« Le Comité distribuant des publications pour le compte de L’Église Mère a grand besoin de périodiques parus à des dates antérieures, surtout de Journals, de Sentinels et de Hérauts. Le Comité utilise les périodiques publiés dans l’espace des six derniers mois, et les numéros de The Christian Science Monitor parus au cours des quatre dernières semaines. En faisant don de vos publications usagées, vous coopérerez avec le Comité, qui pourra répondre aux demandes émanant du district immédiat de L’Église Mère et aider les filiales —églises ou sociétés —à poursuivre leur travail de distribution. On peut déposer les publications à la Salle 9, 222 Massachusetts Avenue, ou au guichet F du vestiaire le mercredi et le dimanche. »

Parfois des numéros plus anciens sont encore utiles; dans certains cas ceux qui étaient trop anciens pour être distribués de la manière habituelle ont atteint une personne qui en avait spécialement besoin et dont la pensée était réceptive. Ceci peut arriver sur les navires faisant de longs voyages pendant lesquels les périodiques passent de main en main. Mais les abonnés qui soit par un Comité de Distribution soit d’une autre manière, font promptement circuler leurs périodiques, en augmentent à coup sûr l’utilité.

Mrs. Eddy commença à distribuer les publications de la Science Chrétienne dès que la chose fut possible; elle persévéra toujours dans cette voie, et encouragea les autres à faire de même.

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Une association formée au Texas (Texas Historic Nut Tree Planting Association) commémore certains événements en plantant des arbres, et va marquer de la sorte le résultat du vote organisé en 1933 par le Ladies' Home Journal pour désigner les douze Américaines les plus remarquables du siècle dernier. Le résultat de cette enquête a paru dans les journaux et a pris une forme tangible à la récente exposition de Chicago par les soins du Concile National des Femmes, auteur du projet.

En l’honneur de ces douze Américaines, dont l’une est Mary Baker Eddy, l’Association texienne plantera dans les jardins de l’Université Méthodiste du Sud, à Dallas, un bosquet commémoratif formé de douze arbres. Diverses organisations s’intéressant à telle ou telle de ces femmes remarquables, s’occuperont des arbres et fourniront les plaques de bronze qui les distingueront les uns des autres. Autant que possible, les arbres doivent provenir du lieu où les héroïnes ont passé leur enfance. Le Conseil des Directeurs de l’Église de la Science Chrétienne a bien volontiers consenti à fournir un arbre — un petit érable qui se trouvait à Bow, New-Hampshire, dans le domaine où Mrs. Eddy passa sa jeunesse, et qui vient d’être expédié dans l’Ouest.

En 1936, le Texas célébrera à Dallas son centenaire historique, et il prépare notamment ces fêtes par la plantation d’arbres et d’arbustes.

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Les filiales —églises et sociétés — sont heureuses qu’on leur signale les meilleurs moyens d’intéresser le public à leurs conférences, lesquelles doivent non seulement encourager le disciple ayant de l’expérience, mais éclairer celui qui cherche la Vérité. Certaines églises filiales voisines de Boston ont employé avec succès les méthodes suivantes:

Avant la conférence, le comité d’organisation demande à chaque membre de préparer une liste indiquant les personnes auxquelles il aimerait qu’une invitation fût adressée. Une fois en possession de ces listes, le comité, selon le désir des membres, fournit le nombre de cartes nécessaires ou se charge d’expédier lui-même les invitations. Ce procédé rappelle ce qui se passe à L’Église Mère: quand cette Église fait donner des conférences dans la banlieue bostonienne, une annonce lue aux cultes invite préalablement les assistants à déposer en un endroit indiqué le nom et l’adresse des personnes auxquelles ils désireraient qu’on envoyât des invitations.

Les membres qui préfèrent expédier eux-mêmes ces invitations peuvent y joindre un billet ou tracer quelques mots sur la carte imprimée. La pensée bienveillante de l’expéditeur se traduira souvent par une remarque expliquant pourquoi la conférence intéresserait le destinataire. Peut-être fera-t-il allusion à un entretien agréable au cours duquel des renseignements utiles ont pu être donnés en réponse à une question sur la Science Chrétienne. Certains amis aimeront savoir qui est le conférencier; ils s’intéresseront au fait que sa riche expérience est le fruit d’une longue pratique de la Science Chrétienne.

Les personnes qui reçoivent des invitations et des lettres voient qu’on a pensé à elles et cela leur fait plaisir, même si elles ne désirent pas assister à la conférence ou si elles ont déjà disposé de leur temps. Il est arrivé qu’au reçu d’une invitation, elles écrivent ou téléphonent des remerciements qui frayent le chemin à d’autres bons offices et à l’envoi d’une seconde invitation, lorsque par la suite on annonce une nouvelle conférence sur la Science Chrétienne.

L’expérience a prouvé aux églises que ces rapports cordiaux produisent plus de fruit que l’envoi pur et simple de cartes d’invitation expédiées par les membres ou par l’église elle-même. Dans le cercle de nos connaissances, nous avons évidemment l’occasion d’inviter bien des personnes pour lesquelles l’invitation d’un comité resterait sans effet, Celles-ci expriment parfois leur reconnaissance au sujet de l’aimable attention dont elles ont été l’objet; de plus, les églises ont pu constater un avancement sous le rapport de l’intérêt suscité par la Science Chrétienne et de la fréquentation des cultes. Outre le bien fait à des amis, les membres qui ont eu le bonheur de contribuer à rendre plus efficaces les conférences de leur église en ont retiré d’innombrables bénédictions.

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Les Scientistes Chrétiens et les non-Scientistes témoignent d’un intérêt croissant en ce qui concerne soit l’histoire et la vie de Mrs. Eddy, soit l’histoire du mouvement de la Science Chrétienne. Certaines personnes qui ne sont pas Scientistes ont rédigé avec soin et d’une manière assez exacte des renseignements sur Mrs. Eddy; quelques Scientistes Chrétiens ont agi de même; mais si les auteurs n’ont pas consulté les archives de L’Église Mère,— collection dont la valeur et l’étendue surpassent ce que toute autre communion a pu rassembler concernant ses origines,— ils doivent nécessairement se fonder en grande partie sur des témoignages qui ont déjà été publiés. Il arrive parfois encore que des réminiscences intéressantes ou des détails historiques soient fournis par ceux qui se souviennent personnellement de Mrs. Eddy; ce fut le cas d’un article de William Dana Orcutt dans The Christian Science Monitor du 14 juin 1934, qui parut sous la rubrique: Celebrities off Parade. Néanmoins, après un intervalle de plusieurs années, il faut un soin tout spécial pour que le récit soit exact. Concorde-t-il avec les données historiques déjà réunies et dûment vérifiées? C’est là une épreuve décisive.

Ceux qui tentent d’écrire des biographies interprétatives ne réussissent que rarement à saisir le vrai point de vue de leur héros, parce que leurs vues personnelles influent sur la manière dont ils décrivent ce qu’une autre personne a senti, su, reconnu ou voulu; par contre, le biographe exact, expérimenté, se rend généralement compte que pour découvrir la véritable pensée d’un homme, il faut apprendre ce qu’il a dit ou fait. En d’autres termes, le bon biographe mentionne des faits authentiques et vérifie ses renseignements sous le multiple rapport des sources, des lieux, du temps, etc. Les Scientistes Chrétiens qui se mettent à écrire au sujet de Mrs. Eddy connaissent par avance les méthodes qu’elle-même a établies pour la publication des écrits autorisés concernant la Science Chrétienne ou la vie et l’œuvre de sa Fondatrice. La plupart admettront qu’un manuscrit examiné par ceux qui se sont familiarisés avec les faits authentiques, soit publiés soit inédits, que contiennent les archives, puis revu par des gens expérimentés qui travaillent pour la Société d’Édition de la Science Chrétienne et Le Conseil des Directeurs, jouit d’un grand avantage: il pourra plus facilement être rédigé avec le soin et l’exactitude désirables et susciter l’intérêt, qu’un manuscrit composé par une personne qui ne s’en tient pas strictement aux faits soutenus par des preuves.

Il est évident qu’un livre publié avec l’approbation des Directeurs de L’Église Mère et dont d’auteur a pu consulter les archives de l’Église, contient des faits vérifiés au moyen d’autres faits connus, et mérite plus de confiance qu’un écrit n’ayant pas bénéficié de ces avantages. Ainsi le livre du Dr Lyman P. Powell, qui figure depuis 1930 sur le catalogue de la Société d’Édition, a été préparé avec l’aide de matériaux authentiques, car le Dr Powell a pu consulter dans ce dessein les archives de l’Église. La biographie de Mrs. Eddy par Sibyl Wilbur, remonte à une date antérieure: ce fut la première biographie autorisée mise en vente par la Société d’Édition. Cet ouvrage fut composé avant l’accumulation des documents historiques de L’Église Mère; mais il reposait sur de nombreuses recherches faites à une époque où l’auteur pouvait interviewer bien des gens qui avaient connu personnellement Mrs. Eddy ou qui avaient été ses élèves. Dès lors, cette biographie a été contrôlée au moyen des archives et les rectifications nécessaires ont été faites.

Le Conseil des Directeurs de l’Église de la Science Chrétienne a prié les Scientistes Chrétiens qui ont connu Mrs. Eddy ou qui ont été en contact avec elle, qui l’ont entendue parler ou qui ont été parmi ses étudiants, d’écrire leur réminiscences et de les faire parvenir à L’Église Mère. Ces rédactions peuvent être écrites à la main ou à la machine et doivent porter la signature de leur auteur. Les Directeurs ne les font pas imprimer, mais les placent telles quelles dans les archives de l’Église où elles sont conservées comme documents de référence. Il ne faudrait pas s’attendre à ce qu’elles fussent un jour ou l’autre publiées textuellement; par contre elles peuvent être consultées et citées par le Bureau d’Histoire et de Documents ou par les Directeurs de L’Église Mère. Au fait, des historiques de ce genre qui reposent déjà dans les archives de L’Église Mère, ont pu être utilisés pour la préparation des articles biographiques et historiques que le Rédacteur du Bureau d’Histoire et de Documents a publiés dans The Christian Science Journal. Ainsi le Bureau décide si tel exposé a suffisamment de valeur pour qu’on le répète et l’imprime. Il doit aussi parfois rectifier au moyen de faits avérés des déclarations divergentes écrites par des personnes qui tout en utilisant au mieux les informations dont elles disposaient, n’ont pas été absolument exactes. Le Bureau peut également éviter de reproduire les conclusions personnelles d’un auteur, qui ne sauraient être considérées comme des faits. Sans doute les personnes qui entreprennent une biographie peuvent n’avoir que des motifs louables; mais celles qui veulent servir L’Église Mère enverront leur manuscrit à cette même Église, et rendront ainsi au mouvement un service désintéressé et plein d’amour. Tout ce qui précède indique qu’il convient de faire fond sur les biographies de Mrs. Eddy publiées avec l’aide ou l’approbation authentique des Directeurs de L’Église Mère, et mises en circulation par la Société d’Édition de la Science Chrétienne.

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

On demande parfois si une église filiale devrait abonner une école laïque à The Christian Science Monitor, ou si l’école elle-même devrait s’abonner. Lorsque le budget d’une école publique ou particulière prévoit une somme destinée à des abonnements, il paraît naturel que cette institution s’abonne au Monitor comme à d’autres périodiques. Elle peut alors profiter d’une offre spéciale faite par la Société d’Édition: contre paiement de cinq dollars, le Monitor sera envoyé pendant les neuf mois de l’année scolaire aux écoles, aux membres du corps enseignant, ou aux élèves employant ce journal pour les travaux faits en classe. Au cas ou l’école ne s’abonne pas au Monitor, le conseil administratif d’une église Scientiste Chrétienne située dans le même district désirera peut-être mettre le Monitor à la disposition de l’école et lui faire don d’un abonnement si celui-ci est le bienvenu. Évidemment, l’église filiale ne désire pas multiplier sans raison les mesures de ce genre; mais lorsque bien des personnes ont accès au Monitor et se servent de ce journal, on peut estimer que le don se justifie.

Le fait est que, soit dans les écoles soit dans les universités, nombre de professeurs, d’instituteurs et d’étudiants se servent beaucoup du Monitor pour leur travail. Ce quotidien apporte aux maîtres une inspiration nouvelle; il leur permet de rajeunir leurs méthodes et d’enseigner d’une manière attrayante les actualités, l’histoire, la géographie, l’anglais, le journalisme, etc. Dans les écoles primaires, la Page des enfants, le Cadran solaire, le Courrier et d’autres choses présentent un intérêt tout spécial. La Société d’Édition a reçu à ce sujet des lettres appréciatives dont voici quelques extraits:

« Le Monitor devient de plus en plus intéressant. Nos enfants nous disent que lorsqu’ils se servent de ce journal pour préparer leurs devoirs sur les actualités, ils obtiennent toujours les meilleures notes. Au cours de l’année dernière, la Commission scolaire a hautement recommandé le Monitor aux instituteurs comme source de renseignements, pour les actualités et les discussions faites en classe. Depuis lors, le Monitor a été employé beaucoup plus que précédemment. Les écoles, les bibliothèques publiques, et bien des personnes qui ne sont pas Scientistes, l’achètent à cause de cette recommandation. »

« Voici plusieurs années que je me fais adresser le Monitor à l’école secondaire où j’enseigne la littérature et la composition anglaise. Mes élèves utilisent beaucoup ce journal et rendent compte de ce qu’ils ont lu. A plusieurs reprises, ils ont par un vote exprimé leur appréciation de The Christian Science Monitor, qu’ils préfèrent à tous les autres journaux et magazines. »

« Je me demande si cela vous intéressera d’apprendre qu’ici au Japon, où je dirige le Département des Sciences Sociales de notre Collège, j’ai pu apprécier d’une manière toute particulière les remarques et les articles constructifs que vous nous donnez sans cesse au sujet des problèmes de la prohibition. Les journaux d’ici font malheureusement une place considérable à l’aspect négatif de la question; aussi ai-je été bien reconnaissant de pouvoir citer vos exposés s’appuyant sur des faits certains et rédigés d’une manière encourageante; cela m’a continuellement rassuré et m’a aidé dans mon travail, qui a souvent trait à la publicité. »

Des commentaires de ce genre montrent que le Monitor est toujours mieux apprécié comme ami et comme éducateur international; et ceci permet aux Scientistes Chrétiens de concevoir plus clairement la grande vision spirituelle dont a fait preuve Mrs. Eddy en établissant ce journal quotidien destiné à rendre meilleur le monde entier. Lire et étudier le Monitor doit nécessairement aider les jeunes à penser selon la justice, concourir à former leur caractère et avoir une heureuse influence sur leur développement dans le sens d’une éducation véritable.

Au sujet de l’éducation, Mrs. Eddy déclare dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 252): « La vraie éducation a toujours pour but de nous faire non seulement connaître, mais vivre la vérité— de nous apprendre à aimer faire le bien, non point à travailler par le beau temps et à fuir devant la tempête, mais à travailler au milieu des nuages du mal, de l’injustice, de l’envie, de la haine; et à nous attendre à Dieu, au puissant libérateur, qui récompensera la justice et punira l’iniquité. »

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Une exposition des plus attrayantes, comportant des Bibles et des ouvrages de Mrs. Eddy, a eu lieu du 4 au 12 janvier dans une salle située à l’entresol du Bâtiment R. C. A., Rockefeller Center, New-York. L’exposition avait été organisée par Première Église du Christ, Scientiste, New-York, avec la collaboration d’autres églises Scientistes Chrétiennes de la même cité.

Le Conseil des Directeurs de l’Église de la Science Chrétienne fournit plusieurs des objets exposés, dont quelques-uns figuraient déjà en 1934 à l’Exposition d’un Siècle de Progrès à Chicago. Il prêta en outre un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures (cent quarante-cinquième édition) portant au haut de la page du titre le nom de Mrs. Eddy écrit de sa propre main et suivi de la terminaison du possessif, de sorte que cette page se présentait ainsi: Mary Baker G. Eddy's Science and Health with Key to the Scriptures. Le directeur de la filiale américaine d’une importante imprimerie (Oxford University Press) prêta certaines versions bibliques intéressantes, notamment la Bible dite Vinegar Bible, publiée à Londres en 1716. Sous leurs diverses reliures, les éditions actuelles de Science et Santé et des autres ouvrages de Mrs. Eddy, étaient arrangées d’une manière attrayante; on avait également disposé avec soin toutes les publications de la Société d’Édition de la Science Chrétienne. Les ouvrages publiés dans des langues autres que l’anglais étaient désignés par de petits drapeaux de soie fixés chacun dans un pied et représentant les pays où l’on parle ces langues.

Les meubles et les décorations avaient été prêtés par une firme insérant des annonces dans The Christian Science Monitor. La salle s’embellissait de belles plantes fournies par le fleuriste de Rockefeller Center. Les diverses églises Scientistes Chrétiennes avaient envoyé des représentants capables d’aider les visiteurs en leur expliquant le but et la portée de l’exposition; et l’on put constater que l’entreprise avait produit de bons résultats. Elle faisait particulièrement ressortir l’origine biblique des ouvrages de Mrs. Eddy.

Outre les cinq mille visiteurs et davantage qui fréquentèrent l’exposition, trois mille personnes examinèrent les deux vitrines placées dans les corridors. Parmi ces visiteurs, beaucoup entraient pour la première fois en contact avec les publications Scientistes Chrétiennes. Comme le public ne pouvait ni acheter ni faire des commandes à l’exposition, on donnait à ceux qui le désiraient l’adresse des Salles de Lecture de la Science Chrétienne situées non loin de leur domicile. Plusieurs Salles de Lecture de la cité firent savoir que la vente de la Bible et des ouvrages de Mrs. Eddy s’était accrue pendant la semaine de l’exposition.

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Nous avons déjà mentionné ici même les installations réservées à la Science Chrétienne à l’Exposition des Progrès d’un Siècle, laquelle ferma ses portes le 1er novembre 1934, après une saison fructueuse. Ce qui intéressa le plus les visiteurs, ce fut la section consacrée à Mrs. Eddy, le dispositif indiquant les principes dont s’inspire la rédaction de The Christian Science Monitor, un transparent et des croquis montrant l’intérieur de la nouvelle Maison d’Édition à Boston, et les figures de Snubs et de Waddles, qui charmèrent aussi bien les adultes que les enfants. Le petit album de Snubs et Waddles eut beaucoup de succès et se trouva être un des souvenirs vraiment recherchés par ceux qui visitaient la Foire de Chicago.

Les rapports qui nous sont parvenus montrent que cette entreprise a été riche en bénédictions; et parmi ces gerbes de bienfaits, quelques-uns sont particulièrement précieux. Ils comprennent des guérisons, des victoires remportées sur les préjugés, l’effacement de certaines méprises. Bien des visiteurs ont exprimé leur reconnaissance au sujet de « l’asile reposant » qu’offrait la Salle de Lecture située dans le Pavillon du Monitor; et ce repos n’était pas simplement physique, puisqu’il comportait aussi la possibilité d’un renouvellement spirituel.

En ce qui concerne le pavillon du Monitor, la deuxième saison débuta le 27 mars 1934; sept à huit mille personnes y entrèrent ce jour-là, le plus souvent pour examiner les intéressants et nombreux objets exposés, pour se renseigner et poser certaines questions. Ce fut le 31 mai 1934, Journée des Enfants, que les entrées atteignirent leur maximum; il y eut plus de vingt mille visiteurs, et les choses exposées, quoiqu’en partie fragiles, ne subirent aucun dommage. La Foire de Chicago, et par conséquent les stands de la Science Chrétienne, ont été beaucoup moins fréquentés en 1934 que l’année précédente, où s’était ouverte l’exposition; néanmoins le nombre des visiteurs pendant l’année 1934 a été fort encourageant. Au cours des deux saisons, le pavillon du Monitor a été fréquenté par un total dépassant neuf cent mille personnes. En 1933, trois cent mille personnes environ visitèrent le stand consacré à la Science Chrétienne dans le Hall de la Religion; en 1934, près de cent mille personnes fréquentèrent, dans le Palais des Sciences Sociales, le stand établi sous les auspices de L’Église Mère et maintenu d’une manière à la fois digne et cordiale par le Comité exécutif des activités Scientistes Chrétiennes à l’Exposition.

Au Pavillon, les visiteurs pouvaient se procurer, comme souvenir de ce que montrait la Science Chrétienne, un livret intitulé Highlights and Sidelights, ce qu’on peut traduire par « Lumières et Réflexions. » Son avant-propos mentionnait la première Exposition universelle de Chicago qui eut lieu en 1893, et à ce sujet, le Parlement mondial des Religions, auquel les Scientistes Chrétiens participèrent avec l’approbation de Mrs. Eddy et en suivant ses directions. Quarante ans après, dans une seconde grande exposition, le Pavillon du Monitor témoignait de l’influence qu’exerce la Science Chrétienne dans le domaine du journalisme; et au Palais des Sciences Sociales, pendant la première saison (1933), Mrs. Eddy fut reconnue comme l’une des douze Américaines les plus remarquables du siècle passé.

En 1933 et en 1934, les locaux occupés par l’organisation Scientiste Chrétienne furent placés sous la surveillance de représentants que désignèrent les quelque cent églises et sociétés filiales de l’Illinois, et qui remplirent leur rôle de façon magistrale. Ces mêmes églises, ainsi que celles des États voisins — Indiana, Iowa, Kentucky, Michigan, Minnesota, Missouri, Ohio, Wisconsin — fournirent une partie des fonds nécessaires. La Société d’Édition de la Science Chrétienne et le Conseil des Directeurs de L’Église Mère à Boston soutinrent financièrement l’œuvre entreprise; la première s’occupa du Pavillon, et le dernier des stands placés en 1933 dans le Hall de la Religion, en 1934 dans le Palais des Sciences Sociales. Les plans, la préparation, l’installation des locaux, entraînèrent un travail considérable; la réception des nombreux visiteurs représentait aussi une tâche importante. En choisissant le personnel, on eut soin de désigner ceux qui étaient spécialement aptes à remplir les fonctions dont il s’agissait; on s’assura en outre le concours de volontaires appartenant pour la plupart aux églises Scientistes Chrétiennes de Chicago et des environs. Le Pavillon était fort bien situé, sur la rive gauche de la lagune, presque au centre du terrain de l’exposition; pourtant il n’était pas écrasé par d’autres bâtiments. En 1934, les visiteurs pouvaient commander au Pavillon les ouvrages de Mrs. Eddy et acheter les périodiques de la Science Chrétienne; au stand du Palais des Sciences Sociales, on acceptait les commandes soit pour les livres soit pour les périodiques.

Comme le déclara Mrs. Eddy lorsqu’elle fonda notre quotidien, The Christian Science Monitor a pour but « de ne nuire à personne, mais de faire du bien à toute l’humanité » (Miscellany, p. 353); ces paroles étaient inscrites sur le Pavillon du Monitor à Chicago; et la devise était bien choisie, car les personnes qui s’occupaient du Pavillon désiraient et pouvaient faire du bien à tous ceux qui franchissaient son seuil hospitalier.

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