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Réflexion spirituelle

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1935


« Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui? » Telle est la question qui de temps immémorial préoccupe le genre humain. Pourtant la réponse en est donnée sans détour au premier chapitre de la Genèse: « Ainsi Dieu créa l’homme à son image; il le créa à l’image de Dieu. » Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, accepta sans réserve cette déclaration; elle montra clairement qu’il faut acquérir ce point de vue pour avoir la vraie idée de Dieu et de l’homme. A la page 300 du livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, elle écrit: « Le sens fini ne peut apprécier à sa juste valeur le Principe infini, Dieu, ni Son image infinie ou reflet, l’homme. » Elle dit également: « L’univers reflète et exprime la substance divine ou Entendement; il s’ensuit que Dieu se voit seulement dans l’univers spirituel et dans l’homme spirituel, ainsi que le soleil se voit dans le rayon de lumière qui émane de lui. »

Chacun a pu observer la réflexion du soleil dans un miroir; et tous admettent que les qualités lumineuses du rayon original se retrouvent dans sa réflexion. Ainsi le spectroscope montre que la lumière du soleil se compose de sept couleurs primitives; et le résultat est identique si l’on examine au moyen du spectroscope la lumière renvoyée par un miroir.

Le même raisonnement peut s’appliquer à l’homme en tant qu’image ou reflet de Dieu, de l’Entendement divin. Illustrons ceci par l’exemple de l’amour, puisque c’est là une des qualités spirituelles dérivées de l’Entendement divin. Pour le Scientiste Chrétien, l’amour est non pas une possession personnelle, mais l’expression du divin Principe; étant semblable à sa source, l’amour n’est point sujet aux caprices du caractère humain ou des circonstances matérielles. Comme il est purement spirituel, il n’a rien de commun avec le temps, l’espace ou la matière. En outre et par la même raison, il n’y a jamais eu, il ne saurait y avoir de puissance capable de changer l’amour en son opposé. Si le Scientiste Chrétien vigilant se trouve en face d’une tentation ou d’une suggestion disant qu’il devrait cesser de manifester l’amour, il saura que la suggestion est incapable de le rendre peu aimant; il cherchera de l’assurance dans le fait que son pouvoir lui est donné par Dieu, comme l’expose notre Leader dans ce passage (Pulpit and Press, p. 3): « Sachez donc que vous possédez le pouvoir souverain de penser et d’agir selon la justice — que rien ne peut vous déposséder de cet héritage et empiéter sur l’Amour. »

Nous devrions reconnaître que ce qui s’applique à la réflexion d’une qualité spirituelle est également vrai au sujet de toutes les autres qualités spirituelles, précisément comme lorsqu’il s’agissait des rayons du soleil réfléchis par un miroir. La joie par exemple est certes, de même que l’amour, un attribut de l’Entendement parfait. Elle n’est donc pas personnelle; elle n’est subordonnée ni au tempérament humain ni aux conditions matérielles. En tant qu’expression du Principe parfait, la joie est constante, immuable, toujours présente, inattaquable. Ceux qui adoptent ce point de vue concernant la joie peuvent en goûter les bienfaits dans la vie de chaque jour, selon la promesse de Jésus-Christ: « Votre cœur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie. »

Si ce raisonnement s’applique aux qualités que le genre humain considère en général comme spirituelles, il ne s’adapte pas moins aux qualités qu’on estime à tort être soit partiellement soit entièrement physiques. Par exemple, le dictionnaire définit en ces termes le mot « santé »: « État de celui qui est exempt de maladie ou de souffrance physiques; » et ceux qui ne connaissent pas la Science Chrétienne estiment communément que la santé est surtout affaire de condition physique. Si cette hypothèse était correcte, il serait impossible d’envisager la question de la santé en prenant pour base l’Entendement divin et son reflet, puisque la matière ne reflète pas l’Entendement. La Science Chrétienne a élevé la question de la santé jusque dans les sphères mentales et spirituelles; car à la page 120 de Science et Santé nous lisons ceci: « La santé n’est pas un état de la matière, mais de l’Entendement; et les sens matériels ne peuvent rendre un témoignage bien fondé au sujet de la santé. » La santé est donc un état de vraie conscience, une condition de l’Entendement divin. On doit convenir que dans ce cas, l’homme, par réflexion, possède à jamais la santé. C’est là un fait scientifique. Celui qui le comprend ne peut être privé de la santé véritable non plus que de l’amour spirituel, car tous deux sont indépendants des conditions matérielles. La santé véritable se fonde entièrement sur le rapport indissoluble par lequel l’homme, reflet de l’Entendement, est uni à l’Entendement divin.

Nous devons nous attacher avec insistance et persévérance au fait de la réflexion spirituelle, démontrant cette vérité dans la mesure où nous la comprenons, jusqu’à ce que nous ayons pleinement saisi l’affirmation donnée à la page 516 de Science et Santé: « L’homme et la femme en tant que coexistants et éternels avec Dieu réfléchissent à jamais, en qualité glorifiée, l’infini Père-Mère Dieu. »

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