[Extrait de la Christian Science Sentinel du 25 novembre 1933]
Au cours des vingt dernières années, les divisions administratives de L'Église Mère ont pris un développement sensible, et il a fallu établir vingt-six départements et Administrations au lieu de trois ou quatre qui suffisaient jadis; ceci justifie la publication d'une série d'avis concernant les bureaux actuels et leur activité. Voici les premiers renseignements à ce sujet:
Le Secrétaire de L'Église Mère est élu chaque année conformément au Statut, Article I, Section 3, du Manuel de l'Église; il est chef de son département et occupe des employés de bureau. Si vous désirez devenir membre de L'Église Mère, vous pouvez écrire au Secrétaire qui vous renseignera à ce sujet. Sur votre requête, il vous enverra un formulaire de demande d'admission et une circulaire expliquant la manière de le remplir. Le secrétaire de votre église filiale ou la Salle de Lecture pourraient aussi vous fournir ces formulaires et ces instructions.
Si vous êtes déjà membre de L'Église Mère et que par suite de mariage ou d'un autre événement votre état civil se soit modifié, vous devriez en aviser le Secrétaire. En outre, si vous avez été membre autrefois, que vous vous soyez retiré et qu'ensuite vous désirez vous joindre de nouveau à l'Église, vous pouvez écrire au Secrétaire qui vous enverra le formulaire destiné spécialement à ceux qui demandent à rentrer dans L'Église Mère.
Si pendant un séjour à Boston vous tenez à visiter, comme peuvent le faire les Scientistes Chrétiens et leurs amis, la maison de Mrs. Eddy à Chestnut Hill, vous pourrez obtenir une carte d'admission en vous adressant au Secrétariat. Lorsqu'un Scientiste Chrétien désire visiter le Sanatorium de l'Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne à Chestnut Hill, il doit également dans la règle se procurer une carte d'entrée que donne le Secrétariat. Ceux qui vont voir Le Home Scientiste Chrétien à Pleasant View n'ont pas besoin de cartes d'admission, car le Home est à cent vingt kilomètres de Boston et les visiteurs y arrivent à des heures différentes. Disons pourtant que les visiteurs sont admis de 10 heures à 11 h. 45 et de 13 h. 30 à 16 heures, sauf le dimanche et les jours fériés.
Ceux qui se rendent au Secrétariat trouveront au pupitre d'information une personne chargée de leur donner tous les renseignements désirables touchant les activités de L'Église Mère. Elle expliquera volontiers comment on peut se rendre dans certains endroits qui intéressent le Scientiste Chrétien parce qu'ils ont trait à l'histoire de notre mouvement.
Les organisations filiales doivent s'adresser au Secrétaire pour commander les feuilles où sont imprimés les Articles de Foi de L'Église Mère. Le Secrétaire fournira ces exemplaires aux églises qui en désirent; mais les Articles de Foi sont protégés par des droits d'auteur et ne peuvent être reproduits. Voyez l'annonce du Secrétaire sur la couverture de la Christian Science Sentinel, avant-dernière page. On peut obtenir les Articles de Foi dans les langues suivantes: anglais, français, allemand, italien, polonais.
Le Secrétaire de L'Église Mère veille à ce que les cartes d'admission pour l'Assemblée Annuelle soient préparées à temps. A l'intention des visiteurs, il maintient dans le foyer de l'Église un bureau temporaire d'enregistrement, où pendant la semaine qui précède et celle qui suit l'Assemblée Annuelle, on peut obtenir des directions utiles et des renseignements de diverse nature.
Si vous êtes secrétaire d'une église filiale, vous pouvez aider le Secrétaire de L'Église Mère en lui faisant connaître les changements qui se produisent de temps à autre dans le personnel de vos fonctionnaires, et surtout en lui faisant parvenir immédiatement après le premier avril une carte qu'il fournit à toutes les organisations pour qu'on y inscrive le nom et l'adresse des fonctionnaires ainsi que d'autres renseignements qui doivent entrer dans les archives de L'Église Mère.
Le Secrétaire prend les dispositions voulues les conférences qui se font à L'Église Mère; il surveille le travail du Comité des Conférences suburbaines qui s'occupe des conférences faites aux environs de Boston sous les auspices de L'Église Mère. Il fait aussi les démarches nécessaires en vue des conférences données à midi dans le bas de la ville, sauf en ce qui concerne la radiodiffusion et d'autres détails dont s'occupe le Département d'Entretien de L'Église Mère; en outre il fait appel aux conférenciers qui parlent une ou deux fois par an au Pénitencier du Massachusetts, à Charlestown. Dans ce cas la conférence remplace le culte Scientiste Chrétien du dimanche.
Le Secrétaire surveille le travail des trois Salles de Lecture locales de L'Église Mère, présente des rapports concernant la marche de chacune d'elles, et consulte les Directeurs lorsqu'il faut décider certaines questions de méthodes ou d'administration.
Le Secrétaire de L'Église Mère peut en tout temps conférer avec les Directeurs, mais il n'a pas l'occasion d'entendre lire la correspondance dont ceux-ci s'occupent régulièrement dans leurs séances, comme c'était le cas au début de l'histoire de notre mouvement. Depuis que le développement des branches administratives a nécessité la formation de nouveaux départements, le bureau exécutif des Directeurs est séparé du Secrétariat. A partir de 1914, la correspondance des Directeurs s'est faite par l'intermédiaire de leur bureau, tandis que les activités ci-dessus mentionnées relèvent du Secrétaire.
S'ils écrivent aux Directeurs par l'entremise du Secrétaire de L'Église Mère, les membres du Champ ne peuvent obtenir une réponse immédiate. De même les lettres qui concernent le Secrétaire subissent un retard si on les adresse au bureau des Directeurs.
Le Secrétaire de L'Église Mère peut souvent aider les membres de L'Église Mère qui ont besoin de conseils ou de réconfort; et c'est là un côté de leur travail qui procure beaucoup de joie au Secrétaire et à son personnel.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 9 décembre 1933]
Les jardins appartenant à l'Église de la Science Chrétienne et faisant face aux édifices de L'Église Mère sont maintenant achevés, après un travail de plusieurs mois. Les ouvriers ont notamment établi un nouveau chemin pavé allant de Falmouth Street à Huntington Avenue, et ont déplacé l'un de ceux qui existaient déjà.
Ces voies d'accès conduisent maintenant directement aux entrées principales, donnant sur Falmouth Street, des trois édifices suivants: l'Annexe, l'Église originale, et le Bâtiment administratif de L'Église Mère, qui fut précédemment la Maison d'Édition. Des piédestaux en pierre calcaire d'Indiana, copiés sur ceux qui encadrent l'entrée principale de l'Annexe, portent les lampes de bronze placées de chaque côté des marches conduisant au niveau inférieur du parterre gazonné.
Pendant les mois d'octobre et de novembre, on a planté dans ces jardins trentesept tilleuls, bien des arbustes à fleurs et à baies, et des arbres verts; de plus, une haie de troënes entoure maintenant les gazons qu'elle sépare de la rue. Au printemps prochain, lorsque les arbustes nouvellement plantés se couvriront de feuilles et parfois de fleurs, les jardins et leur pelouse centrale seront magnifiques.
Mais ce n'est pas seulement en face de L'Église Mère qu'on a planté des arbres et des arbustes. En novembre, le jardin clos de murs qui sépare la nouvelle Maison d'Édition de Massachusetts Avenue fut le théâtre d'une grande activité. Un matin de bonne heure, les ouvriers commencèrent par soulever au moyen d'une immense grue deux tilleuls de Crimée hauts de neuf à dix mètres, qu'il fallait faire passer par-dessus un mur de cinq mètres. Vers midi ces arbres, assez rares dans cette région-ci, étaient plantés, et un jardinier en élaguait les branches dénudées; en attendant qu'ils aient bien pris racine, ils sont soutenus par des fils métalliques munis de tendeurs. La plus grande partie du jardin a reçu une couche de terreau où se dessinent les futurs massifs. Onze grands genévriers sont venus se joindre aux tilleuls; et le passant peut voir leur cimes, qui se balancent au vent comme de sombres panaches. L'architecte a prévu que des rhododendrons, des lauriers et des buis viendraient s'ajouter aux arbres.
A l'intérieur, les briques tapissant le mur du jardin ont été revêtues de stuc; le bassin qui sera rempli d'eau est en place; les maçons ont installé dans le portail donnant sur Massachusetts Avenue la grille de bronze qui permet aux passants de jeter un coup d'œil dans le jardin. Il reste encore à préparer les chemins de pierre calcaire et de gravier. Au printemps prochain, le jardin se complétera grâce aux plantes plus petites et plus délicates; c'est alors aussi qu'on y placera les trois pièces anciennes venues d'Angleterre — un cadran solaire et deux bancs de pierre sculptés datant du dix-huitième siècle. Comme nous l'avons déjà dit, le Fonds de Construction a été alimenté par des dons reçus à l'étranger, qui ont été en partie consacrés à cet achat.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 23 décembre 1933]
Le maire de Tokio a récemment adressé une lettre à l'Église de la Science Chrétienne à Boston, et sans doute à d'autres institutions qui envoyèrent aussi des secours aux Japonais frappés par le tremblement de terre en septembre 1923. Voici le texte de cette lettre:
Bureau municipal de Tokio, 1 septembre 1933
A l'Église de la Science Chrétienne
Boston, Mass., États-Unis
Monsieur,
Poussés par une sympathie cordiale et une bienveillance pratique, vous avez aidé d'une manière aussi prompte que généreuse notre population éprouvée par le désastreux tremblement de terre de septembre 1923. C'est avec une gratitude profonde que
LE MAIRE DE TOKIO
vous présente aujourd'hui ses respects et vous prie de bien vouloir accepter ce volume contenant le récit détaillé de
« LA RECONSTRUCTION DE TOKIO »
qui vient d'être complétée.
Veuillez agréer l'expression de mes sentiments sincères.
Maire de Tokio
Le volume qu'accompagnait cette lettre reproduit les superbes bâtiments construits à Tokio pendant les dix dernières années, et présente un message de gratitude et de bienveillance. Imprimé en anglais par des imprimeurs japonais, il est si bien réussi qu'il fait honneur à ceux qui en conçurent le projet comme à ceux qui l'exécutèrent.
Rappelons que les villes de Tokio et de Yokohama avaient déjà exprimé leurs remerciements sous une autre forme en 1930: à cette date et par les soins d'un journal japonais, quatre jeunes femmes et leur chaperon, qu'on appela les « Envoyées de la Reconnaissance, » firent le tour des États-Unis. Dans bien des villes, elles rendirent visite au maire et à d'autres dignitaires publics, exprimant leur gratitude pour l'assistance donnée par la population des États-Unis à l'époque du tremblement de terre. Lorsqu'elles arrivèrent à Boston, leur interprète demanda un rendez-vous au Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne. Le 28 avril 1930, les « Envoyées » parurent à l'heure fixée, charmantes et fort gracieuses dans leurs costumes nationaux, mais laissant la parole à leur interprète qui remercia les Directeurs de l'aide opportune qu'en temps de détresse, les Scientistes Chrétiens avaient offerte au Japon.
Après ces remarques, auxquelles le Président des Directeurs répondit avec cordialité, les « Envoyées » présentèrent aux Directeurs des lettres écrites par le maire de Tokio et les directeurs du Bureau officiel de Reconstruction; elles leur offrirent aussi un assortiment de livres préparés par les villes de Tokio et de Yokohama ainsi que par le Bureau de Reconstruction, commémorant les progrès accomplis dans les deux cités où l'on rebâtissait les maisons détruites. A cette époque, il s'était écoulé sept ans depuis la catastrophe; et maintenant le maire de Tokio constate de nouveaux progrès et tient à remercier une fois encore. Le Japon a montré sa reconnaissance envers Boston d'une manière charmante et durable lorsqu'en 1930 il envoya trois cents cerisiers japonais que le maire de Boston accepta au nom de la cité. Ces arbres arrivèrent au moment voulu pour que les jeunes déléguées pussent assister à la cérémonie de réception; et dès lors ils ont embelli les alentours de Jamaica Pond, Boston, qu'ils couronnent de fleurs roses au premier printemps. C'est ainsi que la gratitude répond à la bonne volonté et l'augmente par des actes qui sont comme une semence capable de produire la paix.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 30 décembre 1933]
Le récit suivant montre combien sont appréciées les publications de la Science Chrétienne que Mrs. Eddy a mises à la portée de ceux qui la suivent.
Une praticienne à laquelle bien des choses manquaient depuis quelque temps malgré ses efforts les plus sincères, dut renoncer à faire insérer son nom comme de coutume dans la liste des praticiens de The Christian Science Journal. Elle fit retirer son annonce parce qu'il lui sembla nécessaire d'entreprendre un autre genre de travail pour gagner de quoi vivre, fût-ce très simplement. En ceci elle se conformait à un Statu du Manuel de l'Église (Art. XXV, Sect. 9). Mais sa confiance en Dieu, sa croyance implicite qu'Il aurait soin d'elle, ne se démentirent pas un instant: elle s'attacha avec fidélité aux enseignements de la Science Chrétienne. Par la suite, elle put se consacrer de nouveau à la pratique de la guérison en Science Chrétienne; le premier argent qu'elle gagna, une fois les modestes dépenses de son entretien réglées, fut utilisé de la manière suivante (nous citons ses propres paroles): « Tout d'abord j'envoyai ma capitation [à L'Église Mère] et me réabonnai pour six mois aux publications [de la Science Chrétienne]. » Elle ajoute qu'elle fera prochainement une demande pour que son nom paraisse à nouveau sur la liste des praticiens publiée par le Journal.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 3 février 1934]
La Sentinel du 25 novembre 1933 promettait au lecteur une série d'avis décrivant les fonctions des divers Bureaux de L'Église Mère. Nous avons précédemment montré ce que fait le Secrétaire de L'Église Mère. Aujourd'hui nous indiquerons la portée et les devoirs de la division créée en dernier lieu; c'est le Bureau d'Histoire et de Statistique, dont le nom vient d'être modifié et qui s'appelle maintenant: Bureau d'Histoire et de Documents.
On sait en général qu'un nouveau mouvement dont l'influence en est à ses débuts ne se préoccupe guère d'inscrire dans ses annales certains renseignements utiles à l'histoire. Les pionniers ne se rendent peut-être pas même compte du fait qu'ils ont part à des événements historiques; et bien des transactions qu'on cherchera plus tard à expliquer ne sont pas exposées par écrit. Il est clair que dans les premiers temps, le mouvement de la Science Chrétienne ne pensait pas spécialement à écrire son histoire; mais aujourd'hui ce mouvement — jeune encore, puisqu'il n'a pas soixante dix ans — a pris des mesures en vue de l'avenir.
Au mois de mai 1932, Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne établit le Bureau ci-dessus mentionné à la tête duquel il mit un rédacteur compétent. Ce nouveau département fut signalé dans la Sentinel du 7 mai 1932. Il n'en faudrait pas conclure qu'on venait seulement de commencer à rassembler des données historiques, car tel n'était pas le cas; mais à ce moment, le travail historique du mouvement Scientiste Chrétien se cristallisa et reçut une impulsion nouvelle. En conséquence, on voit maintenant paraître dans The Christian Science Journal des articles mensuels qui éclairent d'un jour nouveau les débuts du mouvement et la vie de sa Fondatrice, Mrs. Eddy. Il y a près d'une année que cette série a commencé, pour se continuer indéfiniment; et comme elle a suscité un très grand intérêt chez les Scientistes Chrétiens et chez d'autres personnes, les articles qui la composent seront publiés sous forme de brochures, ainsi que l'annonce La Société d'Édition de la Science Chrétienne.
Jusqu'à ces derniers temps, le bureau exécutif du Conseil des Directeurs était chargé d'assembler et de conserver les données historiques ayant trait à L'Église Mère; mais ce travail incombera dorénavant au Bureau, auquel les églises ou les sociétés s'adresseront désormais lorsqu'elles enverront l'historique des débuts de la Science Chrétienne dans leurs champs respectifs. Le Bureau est temporairement installé dans l'Édifice de l'Église, mais sera transféré au printemps dans le Bâtiment administratif de L'Église Mère, 107 Falmouth Street, qui subit actuellement des transformations. Ce Bureau a pris en main le travail qui consiste à conserver et à cataloguer les lettres écrites par Mrs. Eddy ou leurs copies, ainsi que les mémoires de ceux qui ont connu Mrs. Eddy ou la genèse de notre mouvement. Comme on l'a déjà fait savoir, les Scientistes Chrétiens sont invités à rédiger des historiques qui leur semblent propres à figurer dans les archives du Bureau.
En 1907 et 1908, l'Église entreprit de monter et de cataloguer les lettres que Mrs. Eddy avait écrites aux Directeurs. On employa d'abord un procédé de rencontre qui ne donna pas toute satisfaction. Quelques années plus tard, on eut recours aux méthodes professionnelles qui font usage d'une soie transparente. Ce procédé est décrit aux pages 23 et 24 de la biographie de Mrs. Eddy par le Dr. Powell. En plusieurs occasions, ceux qui possédaient des lettres non officielles écrites par Mrs. Eddy en firent don, comme en témoignent les listes publiées dans ce périodique à partir du 17 novembre 1917. Les donateurs ont accepté des copies dactylographiées ou des reproductions photographiques de leurs lettres afin de pouvoir offrir à l'Église ces précieuses possessions. Certaines églises filiales qui avaient fait encadrer et suspendre dans leurs locaux des lettres de leur Leader les remplacèrent par des photographies de ces documents. L'Église Mère se trouve ainsi être la gardienne d'une vaste collection dont elle fait grand cas; les fonctionnaires de l'Église peuvent y puiser des directions qui leur indiquent parfois l'issue d'une situation difficile, et le Rédacteur du Bureau y trouve des conseils spirituels et d'utiles expériences dont s'enrichissent ses écrits historiques.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 24 février 1934]
Cinq églises de Manchester, Angleterre, organisèrent récemment dans l'intérêt des périodiques de la Science Chrétienne une assemblée mémorable à laquelle elles invitèrent les membres des églises et des sociétés situées dans le Lancashire et les comtés avoisinants. L'assemblée, dont le succès fut grand, eut lieu au Free Trade Hall, local qui peut contenir au moins deux mille personnes. Il s'agissait de commémorer des événements notables dans l'histoire de notre mouvement: construction de la nouvelle Maison d'Édition, vingt-cinquième anniversaire de la fondation de The Christian Science Monitor, et cinquantième anniversaire de The Christian Science Journal.
Le Monitor du 2 décembre contenait cinq cent trente et une annonces faites par des maisons allemandes, occupant plus de vingt colonnes. Ceci représentait une augmentation de vingt-cinq pour cent sur la date correspondante de l'année 1932 et constituait un record pour le bureau du Monitor à Berlin. Du reste, dans tous les pays où l'on parle une autre langue que l'anglais, le volume des annonces s'est constamment accru, et l'on peut en féliciter nos représentants dans les contrées européennes.
Les abonnés nouveaux et fort nombreux qui ont souscrit aux numéros du Progrès par lesquels le Monitor commémorait le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation comprenaient des représentants de la Pologne, de la Tchécoslovaquie, de l'Inde, de l'Afrique et des Indes Néerlandaises. Un petit champ d'Allemagne a donné à lui seul soixante-dix commandes pour cette série. Ces souscriptions étaient dues en grande partie à l'excellent travail des représentants et des comités s'occupant de la circulation.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 17 mars 1934]
Dans les églises de la Science Chrétienne, combien de Lecteurs se rendent-ils compte des responsabilités définies qui leur incombent par suite des directions qu'a données Mrs. Eddy? Tous, nous en sommes sûrs. Nous sommes certains aussi qu'en général, les Lecteurs sont convaincus que c'est à eux de choisir, par démonstration, les passages bibliques, les citations empruntées au livre de texte de la Science Chrétienne, les cantiques, la bénédiction; en d'autres termes, ils ne devraient pas employer pour ces parties du culte un canevas préparé par d'autres qui n'ont point été chargés de cette mission. Aujourd'hui nombre de personnes conçoivent ou lancent des entreprises destinées à éviter l'effort individuel; aussi offre-t-on parfois au Scientiste Chrétien divers expédients qui soi-disant faciliteraient son travail. Ces tentatives ne sont pas entièrement nouvelles; et les Directeurs de L'Église Mère, qu'on a consultés de temps en temps au sujet de ces prétendues aides, n'en ont pas encouragé l'emploi pour la raison que celui qui en ferait usage perdrait une précieuse occasion de progresser.
Lorsque des Lecteurs demandent quel dictionnaire ils doivent employer, les Directeurs répondent: « N'importe quel dictionnaire classique. » Si par la suite il devient nécessaire de définir les termes employés dans les publications de la Science Chrétienne, L'Église Mère et La Maison d'Édition de la Science Chrétienne s'occuperont sans doute de ce travail. Au lieu d'adopter une série de bénédictions rassemblées par une autre personne, les Lecteurs désireront consulter eux-mêmes la Bible et choisir dans un esprit de prière, la bénédiction qui convient le mieux dans un cas donné. Au lieu d'accepter des textes bibliques et des passages corrélatifs de Science et Santé colligés par des assistants qui s'arrogent cette tâche, les Lecteurs ne se laisseront pas priver des bienfaits et de l'avancement que leur apportera le choix des citations en vue des besoins spéciaux de leurs auditoires respectifs; or dans ce domaine et du point de vue spirituel, la participation des Lecteurs est nécessaire pour obtenir le meilleur résultat possible.
Un Premier Lecteur écrivait récemment aux Directeurs: « Si Mrs. Eddy avait désiré que les Lecteurs lisent le mercredi soir des passages préalablement choisis pour ces réunions, elle y aurait certainement pourvu, et ceci s'applique également à la lecture précédant la Leçon-Sermon du dimanche. Choisir, parfois à l'aide des Concordances, les sujets et les passages devant être lus le mercredi soir, ainsi que les fragments de la Bible destinés à la lecture du dimanche, a été pour moi un bonheur et une occasion de progrès. »
Concernant les citations empruntées à Science et Santé, Mrs. Eddy s'exprima comme suit: « ‘Science et Santé avec la Clef des Écritures’ subit une énorme pression, car cet ouvrage est employé en même temps que la Bible dans tout votre ministère; il est pour vous l'autorité, la représentation et la substance de la vérité qui est enseignée; aussi lorsque je vous demande de ne pas multiplier inutilement les emprunts faits à ce livre, ma requête ne peut guère paraître déraisonnable » (Miscellany, p. 130). Ces rappels devraient engager les Scientistes Chrétiens et les non-Scientistes à la prudence en ce qui concerne les citations des ouvrages de Mrs. Eddy et l'encouragement d'entreprises commerciales qui prétendent avoir quelque rapport avec les écrits de notre Leader.