Quiconque étudie sérieusement le quatrième Évangile doit être profondément frappé de ce que dit Jésus concernant la nature mentale de l'existence. Ce passage souvent cité: « C'est ici la éternelle, qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ, » déclare que la vie éternelle se trouve dans la connaissance de Dieu et de Jésus-Christ. Or la connaissance est un état mental, une condition de la pensée. Le Maître affirme donc que la vie éternelle est un état de conscience, une expérience mentale.
Jésus fit en outre cette déclaration: « Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » Ici la vie est de nouveau représentée comme un processus mental, car « croire » indique un état de conscience. Évidemment, ce terme revêt ici son sens le plus profond; il implique la connaissance, c'est-à-dire l'entière conviction fondée sur l'intelligence des conclusions véridiques obtenues par le disciple. Jésus approuva cette manière de croire en affirmant qu'elle vaincrait même la prétention de mort dont le soi-disant entendement mortel menace sa victime. Et dans le verset suivant, le Maître répète avec assurance: « Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » Cette déclaration catégorique implique également le genre de croyance dénotant la certitude absolue d'une existence éternelle. Le Maître parlait avec autorité, sans hésitation ni réserve. Croire en Jésus-Christ, c'est-à-dire connaître ou comprendre sa nature et les rapports l'unissant à Dieu, nous permet d'éviter la croyance à ce qu'on nomme la mort, et la théorie selon laquelle la tombe marquerait le terme de l'existence, comme d'aucuns le prétendent. Mrs. Eddy fait allusion aux paroles du Maître lorsqu'elle écrit (Science et Santé avec la Clef des Écritures, pp. 429, 430): « Jésus dit (Jean viii. 51): ‘Si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.’ Cette déclaration ne se borne pas à la vie spirituelle, mais elle comprend aussi tous les phénomènes de l'existence. » C'est là une affirmation significative, impliquant que l'intelligence du rapport unissant Jésus-Christ à Dieu affranchit l'homme de toutes les restrictions de l'existence mortelle, y compris la croyance à la nécessité de la mort. Ainsi sont détruits la maladie et le péché; toutes les limitations et toutes les croyances aboutissant à l'expérience de la mort sont mises de côté; et l'homme, parfait et immortel, apparaît dans la liberté native des fils de Dieu.
A la page 485 de Science et Santé, on trouve la même grande vérité exprimée sous une forme tout aussi directe: « Ce n'est pas la mort, mais la compréhension de la Vie, qui rend l'homme immortel. » Celle qui découvrit et fonda la Science Chrétienne vit clairement que parvenir à l'immortalité, au sens immortel de l'homme, est un processus purement mental, un état de conscience qui s'obtient en obéissant avec fidélité aux préceptes du Christ Jésus. Or puisque la Vie est Dieu, le problème se résout à ceci: il faut atteindre à la connaissance de Dieu. Peut-il y avoir une règle plus précise? Utilisons-nous, dans la mesure où nous les comprenons, les paroles du Fondateur du christianisme et celles de notre Leader? Obéissons-nous à leurs préceptes? Dans ce cas, nous saisissons la vie éternelle. Il importe donc que ces exhortations ne soient point négligées.
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