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Supplément

Nouvelles intéressantes

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1933


[Extrait de la Christian Science Sentinel du ]

Dans la soirée du vendredi 27 janvier, ceux qui s'assemblèrent dans l'édifice original de L'Église Mère prirent part au programme suivant: le Président ouvrit la séance en annonçant l'hymne: “Les soldats du Maître,” que l'auditoire chanta de tout son cœur, car elle s'appliquait bien à la circonstance: il s'agissait en effet de voir sur l'écran la construction progressive de la nouvelle Maison d'Édition. Après l'hymne vint la lecture des passages suivants: Psaumes 90:16, 17; I Corinthiens 3:6—11; Pulpit and Press 10:16—23; Miscellaneous Writings 110:21—3. Il y eut ensuite quelques instants de prière silencieuse, suivis de l'Oraison Dominicale dite en commun à haute voix. Puis le Président donna de brèves explications dont voici un extrait:

“Il y a près d'une année, lorsqu'on commença de démolir les bâtiments qui occupaient l'emplacement de la nouvelle Maison d'Édition, nous achetâmes un appareil cinématographique pour enregistrer les progrès de la construction. Dans cet appareil, le film a 16 millimètres, c'est-à-dire qu'il est de moitié plus petit que celui qu'emploient les cinémas. Aussi nos vues peuvent-elles présenter certaines imperfections, surtout lorsqu'elles sont projetées dans un grand local. Plusieurs Scientistes Chrétiens habitant d'autres villes que Boston avaient préparé en amateurs des films de ce genre, qui ont été montrés dans différentes églises ou par des sociétés. Le succès de ces projections, ainsi que les demandes venues du Champ, ont engagé le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne à voir comment on pourrait coordonner les vues prises au cours de l'année dernière; et c'est ce que vous allez voir dans un instant.

“Ces films sont à la disposition de toutes les églises filiales et donnent un aperçu bien plus complet que ne le ferait une description orale de même durée.

“L'usage que nous faisons de ces vues nous rappelle la réponse de Mrs. Eddy dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 345), lorsqu'on l'interrogea sur la poursuite des inventions matérielles modernes: 'Oh, nous ne pouvons nous y opposer! Elles tendent toujours à des manières de vivre nouvelles, plus belles et plus éthérées. Elles cherchent les essences supérieures. Elles éclairent le chemin de l'Église du Christ. Nous les employons, nous nous en servons pour illustrer notre pensée. Elles nous préparent le chemin.'”

On annonça d'abord la diffusion radiophonique du disque intitulé: “Questions et Réponses concernant la Science Chrétienne,” que le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne a fait préparer, et qui a déjà été diffusé près de cent fois aux États-Unis. Dans le cas particulier, on utilisa le système employé à L'Église Mère pour la transmission des discours publics. En annonçant cette partie du programme, le Président lut certains fragments de lettres montrant que ces diffusions ont souvent atteint des personnes qui ne connaissaient pas la Science Chrétienne, et d'autres qui ne s'y intéressaient que faiblement; or c'est précisément là ce qu'on désirait obtenir.

L'audition fut suivie du film; et pendant que les vues se succédaient sur l'écran, l'orgue jouait doucement des cantiques connus ou d'autres morceaux de musique sacrée. A la sortie, on entendit de nombreuses expressions de reconnaissance au sujet de cette réunion presque familiale. Des billets avaient été donnés à tous ceux qui en demandaient, jusqu'à concurrence du nombre de personnes qui pourraient se placer de manière à bien voir l'écran. Ces projections cinématographiques seront répétées dans les mêmes conditions jusqu'à ce que tous ceux qu'elles intéressent aient pu en profiter, même s'ils ne sont pas membres de L'Église Mère.

Plusieurs des assistants sentaient monter à leurs yeux les larmes de la reconnaissance: leur dévouement envers leur Leader prenait un nouvel essor, et ils étaient plus que jamais résolus à travailler de leur mieux au succès de sa Cause. Ils pensaient aussi avec joie que ces vues et les titres que les accompagnent iraient jusque dans les champs éloignés et donneraient à ceux qui n'ont peut-être jamais vu le quartier général de notre mouvement la certitude qu'ils sont en contact avec l'activité de L'Église Mère à Boston. Les films iront dans des pays lointains comme la Suisse, l'Australie et l'île de Java, où ils ont été demandés.

Une église qui a fait usage de ces films écrit: “Notre assemblée du 17 courant a très bien réussi. Les églises voisines y avaient été invitées, et la salle de notre École du dimanche était remplie. Avant les projections, plusieurs personnes exprimèrent leur reconnaissance au sujet du secours et des guérisons reçues grâce à la lecture des périodiques.” Après avoir vu les films, une autre personne constate que les rapports détaillés paraissant dans la Sentinel sont fort appréciés; puis elle ajoute: "Notre gratitude s'est si possible encore accrue, depuis que nous avons pu voir de nos yeux une partie des travaux et de l'activité qui se poursuivent à Boston.”

[Extrait de la Christian Science Sentinel du ]

Dans l'édifice original de L'Église Mère, les vues cinématographiques de la nouvelle Maison d'Édition ont été montrées à six auditoires différents, composés des membres locaux et de leurs amis, qu'elles ont vivement intéressés. Les mêmes projections ont été faites au Sanatorium de l'Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne, Chestnut Hill, et au Home Scientiste Chrétien de Pleasant View, Concord, New-Hampshire. En outre, une séance spéciale fut préparée pour les élèves de l'École du dimanche, leurs parents et leurs amis. Ici le programme s'adaptait spécialement à la jeunesse et différait légèrement de celui que nous avons décrit dans cette même colonne le 11 février. Comme la séance avait lieu vers la fin de l'après-midi, il fallut attendre que la nuit fût tombée pour pouvoir projeter des vues sur l'écran; et dans l'intervalle, les assistants entendirent une causerie qui les renseigna sur certaines phases de la construction.


Au sujet des vues cinématographiques montrant la construction de la nouvelle Maison d'Édition, les Directeurs ont reçu de nombreuses lettres pleines de reconnaissance; nous en citons quelques passages, dont le premier émane d'une Église du Christ, Scientiste, filiale de L'Église Mère:

“C'est le cœur débordant de reconnaissance que nous avons vu passer sous nos yeux il y a une semaine les phases progressives de la nouvelle Maison d'Édition. Les paroles sont incapables d'exprimer ce que nous ressentîmes à la vue des films que vous nous aviez envoyés. Les renseignements donnés chaque semaine dans la Sentinel nous avaient quelque peu préparés à ces tableaux; mais nous sommes bien loin du théâtre d'activité, et les films nous en rapprochèrent en nous faisant comprendre mieux que toute autre chose la grandeur de l'entreprise et la rapidité avec laquelle s'achève cet édifice remarquable. En outre, nous sentîmes un désir plus ardent de soutenir ce travail — d'aider à répandre, 'la Science qui agit sans s'épuiser' (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 353). Nous avons éprouvé de ce fait un respect plus profond pour la révélation de notre Leader, dont les disciples fidèles contribuent à prouver par cette œuvre grandiose, que la Vérité demeure universellement efficace et accessible."

Un correspondant écrit:

"Samedi dernier dans la soirée, à l'occasion d'une assemblée de construction tenue à Quinzième Église, j'eus le bonheur d'assister à l'exhibition du film montrant les progrès de la nouvelle Maison d'Édition, ce merveilleux monument qui rend témoignage de Mrs. Eddy.

“Cette manière de faire connaître aux membres des églises, ainsi qu'à d'autres personnes, les progrès qui s'accomplissent, est digne de louange. Elle devrait créer chez nous un intérêt toujours plus profond, qui contribuerait à l'avancement futur de notre Cause.”

Ayant vu les projections cinématographiques à l'Association de Bienfaisance de Chestnut Hill, une personne écrit:

“Lorsqu'on nous montra le film de notre nouvelle Maison d'Édition, qui se construit actuellement, je fus particulièrement frappée en voyant L'Église Mère se dresser majestueusement sur l'écran, car je n'avais jamais rien contemplé d'aussi beau. J'avais eu précédemment une vision de l'Église réelle, et je savais qu'il y a une seule congrégation. Aussi mon cœur fut-il plein de reconnaissance envers Dieu qui nous a donné notre Leader, Mary Baker Eddy, et envers le Conseil des Directeurs de L'Église Mère qui se montre inébranlablement fidèle à la Cause de la Science Chrétienne.”

[Extrait de la Christian Science Sentinel du ]

Huit maisons locatives de quatre étages, sises au coin du parc devant l'Église de la Science Chrétienne, et construites il y a plus de deux générations, sont actuellement démolies. Les colonnes de la Sentinel du 10 décembre 1932 annoncèrent l'ultérieure transformation de ces jardins appartenant à l'Église.

La démolition de ces immeubles permet de voir les édifices de L'Église Mère sur une largeur de deux cents mètres environ de la grande artère Huntington Avenue. Au fond se dessine la nouvelle Maison de Publication, et devant les yeux s'étend le parc qui bientôt reverdira et se fleurira par-ci, par-là. Dans les colonnes de ses collaborateurs, le Boston Post du 10 février a publié la lettre suivante:

“A l'Église de la Science Chrétienne revient le grand honneur d'avoir, par son esprit d'amour envers le public, coûteusement sacrifié les maisons d'Huntington Avenue, qui obstruaient la vue sur son édifice. Trop peu d'organisations, possédant ou construisant aujourd'hui de beaux bâtiments aux États-Unis, ont l'idée de donner au monde en général un coup d'œil sur l'ensemble de leurs constructions. Très fréquemment une organisation comme celle de l'Église de la Science Chrétienne y réfléchit, et, plutôt que de posséder un bâtiment caché par d'autres, elle sacrifiera une propriété de rapport pour offrir éventuellement à tout pédestrien de le voir en entier. Souvent, le seul moyen de juger ce que représente un édifice quand il est terminé, c'est de consulter le plan de l'architecte. A cet effet même, les constructeurs de la cathédrale de saint Jean, le divin, à New-York, furent doués d'une grande prévision en choisissant la vue imprenable de la butte Morningside.”

Le Boston Herald du 10 mars publia l'éditorial suivant:

“Au cours des quelques dernières semaines, les Bostoniens passent Huntington Avenue en tramway ont surveillé avec intérêt la démolition graduelle d'un pâté de maisons, situé au coin de Norway Street. Maintenant qu'il est presque à ras terre, les citadins comprennent le but de cette entreprise, car la massive Église de la Science Chrétienne s'élève et se révèle dans ses pleines proportions, laissant apercevoir à ses côtés l'impressionnante Maison de Publications de la Science Chrétienne, qui vient d'être achevée.. . L'ensemble offrira un délicieux emplacement aéré, de verdoyants jardins au centre de la ville, de même qu'un entourage digne des édifices de L'Église Mère.

“... La façon inébranlable avec laquelle cette église a mis son programme à exécution, ces quelques dernières années, donne un exemple de confiance sereine au reste de la communauté.”

[Extrait de la Christian Science Sentinel du ]

Récemment, à Boston, un orateur mal renseigné et non-Scientiste disait en substance qu'au lieu d'avoir acheté à l'étranger des matériaux pour la nouvelle Maison d'Édition on aurait dû se les procurer en Amérique afin de favoriser le rétablissement des affaires. Dans le fait, antérieurement à cette remarque, tout le nécessaire à la construction avait été fourni par les États-Unis, sauf une partie de l'acier renforcé, fabriqué en Belgique. La carcasse métallique, l'acier, le fer, employés dans tout l'édifice, coûtent trois fois plus que cet acier renforcés, et proviennent d'Amérique.

Selon tout ce que nous savons, l'édifice de la nouvelle Maison de Publications est unique en son genre, attendu qu'il se construit financièrement par les Scientistes Chrétiens et leurs amis habitant toutes les parties du monde, ainsi que les îles océaniques. Par conséquent, on ne devrait pas croire qu'il est déloyal d'acheter partiellement à l'étranger certains matériaux et accessoires pour le nouvel édifice.

Étant donné que des fonds de construction auxquels contribuèrent l'Angleterre, d'autres parties des îles britanniques, de même que l'Allemagne, se trouvaient en dépôt l'un à Londres, l'autre à Berlin, le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne envoya dernièrement en Europe, et précisément dans ce but, l'architecte du bâtiment. Avec ces sommes, et ayant obtenu l'approbation du Comité de Construction il acheta quelques matériaux, y compris du bois, des vitres, du marbre qui représentent l'offrande de Scientistes Chrétiens en Europe. L'architecte se rendit aussi en Tchéquoslovaquie où le gouvernement fait régulièrement depuis assez longtemps, dans The Christian Science Monitor, une abondante réclame.

On ne peut guère se rendre compte à quel point les pays lointains s'intéressent à cette construction. A Lodz, Pologne, un journal donna sur une page de sa section illustrée un aperçu de ce travail par quatre vues reproduites d'après les gravures du numéro de The Christian Science Monitor du 7 janvier 1932, intitulé “Achievement Edition” (Progrès mondial). D'autres journaux à l'étranger ont mentionné cette construction.

De Budapest, Hongrie, un groupe de Scientistes Chrétiens y exerçant les cultes nous a envoyé le produit de leur collecte du premier dimanche de chaque mois. Ayant remarqué que toute église filiale s'était engagée à donner mensuellement une somme déterminée, elle voulut régulièrement contribuer au fonds. “Une faible somme de ce don,” dit le correspondant “vient d'une dame alitée depuis seize ans et qui, aujourd'hui, trouve un grand réconfort en étudiant la Science Chrétienne. Elle ne peut tenir le livre, mais deux d'entre nous qui parlons anglais — car elle est Anglaise — allons à tour de rôle, une fois par semaine, lui lire la leçon. Les sous d'une famille qui ne pouvait offrir davantage étaient aussi inclus dans la somme.”

A Londres, Angleterre, les membres d'une maisonnée qui se disaient “passer financièrement par de grandes difficultés” économisèrent chaque semaine un petit pécule qui augmenta d'une façon surprenante et dépassa ce qu'ils avaient cru pouvoir donner. La lettre se termine ainsi: “Vous ne serez pas étonnés d'apprendre que, progressivement, l'année a été pour nous florissante et pleinement féconde.”

Au Canada, ayant entendu lire pendant plusieurs dimanches dans une église l'annonce relative ou Fonds de Construction, un jeune élève de l'École du dimanche apporta vingt-cinq sous au surintendant, lui expliqua que c'était pour la nouvelle Maison d'Édition et dit: “Il faut que nous aidions à la bâtir.”

Prêter attention au contenu de cet Avis fait penser avec gratitude que dans le monde entier de nombreux Scientistes Chrétiens participent à la construction de la nouvelle et indispensable Maison de Publications à Boston. Même si ce qu'ils offrent leur semble peut-être minime, le fait qu'ils donnent est plus important que la somme offerte.

[Extrait de la Christian Science Sentinel du ]

Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne reçoit chaque jour dans son courrier non seulement des demandes d'aide très variées, mais des questions venant de gens et d'églises filiales, auxquels on a recouru à ce sujet, parce qu'ils veulent savoir si ces secours sont dignes d'être accordés, et quel est le moyen de traiter ces sollicitations. Une longue expérience a prouvé qu'il faut se renseigner avant de venir en aide financièrement, et les Directeurs de L'Église Mère ont coutume d'envoyer ces demandes à l'église ou à la société la plus proche des demandeurs. S'il arrive parfois que ni église filiale ni société n'existent dans l'endroit d'où vient l'aide demandée, alors ils se renseignent auprès d'un praticien dûment autorisé, ou à un Comité de Publication, habitant non loin de ce lieu. Il y a, cela va sans dire, bien des gens qui méritent l'appui de leurs amis en temps de difficultés, mais cet avais a pour but d'engager nos lecteurs à user de précaution envers les demandeurs qu'ils ne connaissent peut-être pas.

Concernant cette mise en garde, l'attention de L'Église Mère a été attirée plusieurs fois sur des exemples édifiants, parmi lesquels nous citerons le suivant:

Dans un village de montagne, quelqu'un ayant écrit aux Directeurs pour demander des publications de la Science Chrétienne et un autre secours, le Conseil envoya la lettre à l'église le plus près de ce lieu. Cette dernière répondit que, trois ans auparavant, un habitant de cet endroit avait obtenu un numéro de The Christian Science Journal et entrepris de demander un secours financier à ceux dont les noms figurent sur la liste. Finalement, plusieurs autres familles de ce village écrivirent dans presque toute l'étendue des États-Unis. Sagement, plusieurs églises auxquelles parvinrent ces demandes se renseignèrent à l'église avoisinant ce hameau. Elle reçut des lettres venant du Maine à la Floride, de la Californie à Boston, et, pourtant, au cours de toute cette période, cette église avait été prête à fournir des publications aux méritants qui les demandaient, à donner des vêtements usagés, et à secourir d'autre façon. Quelques personnes, bien qu'elles consultèrent l'église en question, envoyèrent en même temps aux demandeurs de ce village de petits sommes d'argent, des publications ou des boîtes contenant des vêtements, de sorte que l'entreprise devint profitable et continua grâce aux petits dons reçus de cette manière. La susdite église filiale dut bientôt nommer un comité pour répondre aux nombreuses lettres de praticiens, d'églises, de sociétés, et dans ses réponses elle les avisa utilement d'informer les demandeurs que leurs sollicitations avaient été envoyées à l'église de la Science Chrétienne la plus proche de ce village. Après avoir fait appel à du secours dans une lettre, apparemment sincère et déchirant le cœur, un solliciteur rusé de cet endroit reçut de diverses personnes quatre exemplaires de Science et Santé et d'autres choses pour l'aider. Quelques lettres de demandes exagéraient le nombre des membres composant la famille, et spécifiaient aussi le nom, la stature, voire même le poids de chacun d'eux.

Ce petit village n'est pas l'unique endroit d'où ont été et sont encore envoyées d'injustifiables et trompeuses sollicitations aux praticiens de la liste du Journal et à d'autres Scientistes Chrétiens. Ce groupe-là n'est pas non plus le seul qui poursuive ses efforts en raison des sommes charitables qu'il a tirées de la poche de ses bienfaiteurs. Dans d'autres lieux de mêmes tentatives ont essayé de capitaliser la générosité de Scientistes Chrétiens. Quelques-unes de ces localités sont celles où L'Église Mère a généreusement entrepris l'œuvre de secours après un grand désastre, ou les endroits dans lesquels les églises filiales se sont occupées d'un travail à ce sujet.

Les lettres reçues actuellement par L'Église Mère et lui étant directement adressées, ou celles que lui envoient les personnes à qui on a demandé de l'aide, renferment d'incorrects exposés, nuisibles à ceux qui les écrivent aussi bien qu'à l'intérêt du destinataire. Il est évident que le petit secours pécuniaire obtenu en réponse aux nombreuses lettres de sollicitations suffit à payer enveloppes, timbres, papier, et même à encourager d'autres gens, outre le promoteur de ce plan combiné, à écrire des lettres, car les Directeurs en ont reçu qui, bien qu'étant écrites par diverses personnes, portaient le même nom comme signature.

Tout ceci dénote le besoin de procéder sagement et d'une façon ordonnée en réponse aux nombreuses demandes de secours financiers provenant d'endroits dont nous sommes éloignés. Le but de cet Avis n'est pas de décourager à faire la charité envers ceux qui certainement le méritent, et dont les circonstances bien connues en garantissent la nécessité. A la Préface de Miscellaneous Writings, page ix, Mrs. Eddy cite ces paroles d'un philosophe talmudique: “La charité la plus noble est d'empêcher un homme de l'accepter; et l'aumône la meilleure consiste à lui montrer comment s'en passer, et à le rendre capable de le faire.” Ceux qui sont à proximité des demandeurs sont peut-être les mieux placés pour exercer la vraie charité, car ils peuvent se rendre compte de ce que l'on demande en tant que secours et comme argent.

[Extrait de la Christian Science Sentinel du ]

Ainsi que l'annonce journellement The Christian Science Monitor, la diffusion de ses nouvelles se fait tous les jours en deux programmes d'un quart d'heure chacun. La station WBZ émet les informations de midi, et le poste WHDH celles de la soirée. Jusqu'à récemment, le Monitor diffusait ses deux programmes par la station WBZ.

Parmi les nombreuses lettres exprimant l'appréciation de Scientistes Chrétiens et d'autres personnes, quelques-unes sont parfois venues de lieux hors du champ immédiat; mais la plus extraordinaire est arrivée de Tunis, Afrique du Nord. Elle relate l'apaisement que causa dans cette ville la radiodiffusion du Monitor à la fermeture des banques aux États-Unis. Le correspondant raconte que l'Agence de voyages avec laquelle il est en rapport n'a pas coutume de passer la nuit pour attraper un poste émetteur d'Amérique, mais que dans son local elle possède en cas d'urgence un appareil pouvant donner des nouvelles de New-York, Boston, Chicago, ainsi que d'Australie et d'Orient. Lors de la fermeture des banques en Amérique, ceux qui trafiquaient à Tunis avec de l'argent américain se trouvèrent dans une situation d'où résulta une légère panique. Il n'y a pas de banques américaines dans cette ville. Les banquiers français refusèrent de négocier en dollars; les hôtels n'acceptèrent point de paiements en dollars; les banques italiennes retinrent vingt-cinq pour cent sur le dollar sous réserve de rembourser la différence à leurs clients s'il reprenait sa valeur. Sur le marché, dans le quartier indigène, le dollar vendu par les changeurs de monnaies était descendu jusqu'à quinze francs français — deux cinquième au-dessous de son taux le jour précédent. Aucune nouvelle ne faisait autorité. Les touristes changèrent leurs plans; ceux qui possédaient assez d'argent liquide s'embarquèrent via Naples où pour l'Amérique. Même le Consul des États-Unis était sans communications officielles. Donc, cette nuit-là nous écoutâmes pendant un quart d'heure avec beaucoup d'intérêt et d'appréciation les nouvelles du Monitor par la radiophonie. Elles relataient l'attitude de pensée aux États-Unis; le calme et la confiance du peuple acceptant la fermeture des banques; l'abandon des restrictions pour remédier aux injustices manifestes; la préparation de travaux qui pourvoiraient à la paie des ouvriers, et la réaction dans le pays tout entier. La diffusion du Monitor donna aussi lecture d'une dépêche envoyée de Londres, annonçant que les banquiers anglais continuaient à changer les chèques des touristes au taux ordinaire, et que les banques américaines en Europe faisaient de même. L'annonceur des nouvelles ajouta qu'à son point de vue la force de cette réaction générale favoriserait la hausse plutôt que la baisse du dollar des États-Unis. Le lendemain matin le Consul américain et les banques à Tunis apprirent toutes ces informations par cet auditeur, et celles-ci contribuèrent substantiellement à calmer l'impression générale d'agitation qui régnait dans cette ville.

[Extrait de la Christian Science Sentinel du ]

La méthode pour conserver les lettres émanant de Mrs. Eddy, offertes aux Directeurs de L'Église Mère, qui les collectionne et les classe dans ses archives depuis passé vingt-cinq ans, consiste à les recouvrir d'une soie légère devenant transparente après le collage. L'ouvrier chargé de ce travail fait subir le procédé suivant à chaque lettre séparément. Dans un papier fort, coupant une ouverture d'environ un demi-centimètre plus petite que la grandeur exacte de la lettre, il obtient un rebord qu'une soie légère recouvrira en même temps que la lettre, dont le verso revêtira aussi le même tissu. Ensuite il colle au bord de la lettre fixée sur ce petit espace des bandes de papier de soie qui recouvrent tout le montage. A certaines phases de ce procédé, encadrement et lettre sont mis sous de fortes presses d'où, une fois fini, le tout ressort presque aussi plat que s'il n'y avait qu'une seule feuille de papier. Les pages contenant ces lettres sont alors assemblées, cousues, rognées et mises en volumes. Chaque lettre porte un numéro et le nom du donateur; une fois encadrée on la catalogue à l'usage d'informations. Cet lettres ne quittant pas l'édifice de L'Église Mère, le montage s'y fait entièrement.

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