Après avoir pendant dix ans environ fidèlement étudié et mis en pratique la Science Chrétienne, pour autant que je la comprenais, j'ai eu le bonheur de me joindre à L'Église Mère. Je voudrais maintenant exprimer ma gratitude en donnant ce témoignage écrit, afin qu'il puisse aider les autres.
Je ne fus point attirée vers la Science Chrétienne par le désir d'être guérie; mais je m'intéressais à un frère infirme que traitait un étudiant de la Science Chrétienne, et je fus très heureuse de jeter par la fenêtre tant ses bouteilles de médicaments, que mes préjugés et mes moqueries.
Lorsque je consentis à lire les publications de la Science Chrétienne, je trouvai la solution d'un grand et douloureux problème, et la suppression d'un trouble profond causé par un décès qui me paraissait incompréhensible. La logique de la Science Chrétienne me contraignit à accepter, à aimer cette Science, et m'aida à vaincre l'amertume, puis un sentiment de désespoir et de faiblesse; mais il me faut du temps pour apprendre et pratiquer scientifiquement “la partie vitale, le cœur et l'âme de la Science Chrétienne,” que Mrs. Eddy dit être “l'Amour” (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 113).
La guérison mentale vint en premier lieu et fut suivie de l'élimination de nombreuses craintes; puis je constatai la cessation d'une faiblesse générale, d'un épanchement de sang et de légers maux. Cependant bientôt après, et si étrange que cela puisse paraître, ma paix mentale commença à être troublée de plus en plus, et je fus assaillie par des maux physiques qui se présentaient sous des formes marquées et nombreuses. Il fallut le travail dévoué d'un étudiant de la Science Chrétienne pour me guérir de douleurs extrêmes qui m'attaquèrent plusieurs fois et d'un mal interne. L'amour, la douceur, et le pardon pratiqués dans l'esprit de cette prière de Jésus sur la croix: “Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font,” m'ont soudain guérie en un instant de ces crises douloureuses.
Cependant les croyances humaines cachées sont si variées, si nombreuses et si tenaces, qu'elles m'attaquèrent encore souvent et de bien des façons. La détresse mentale se traduisit par de nombreux troubles y compris l'hémorragie, la migraine, les injustices et les pertes. Mais les premières preuves de guérison obtenues par l'étude et l'application de la Science Chrétienne, m'avaient convaincue au point que rien ne pouvait m'ébranler ou me faire abandonner ma foi dans l'explication et la compréhension nouvellement trouvées du christianisme. A présent, je peux dire avec joie que je suis guérie de ces maux et d'une faiblesse du cœur. Je sais que les traces d'expériences plus récentes ne sont que des ombres et des illusions que l'Amour guérit et dissipe de jour en jour.
Par-dessus tout, j'ai eu la joie et le privilège d'élever une enfant qui naquit lorsque j'étudiais déjà la Science Chrétienne. Je n'eus de soins médicaux que pendant une heure, au moment de sa naissance. Il n'y a ni garde-malade ni praticienne de la Science Chrétienne dans notre localité, et je n'étudiais alors cette Science que depuis deux ans à peine. Cependant, j'avais appris l'omnipotence de la vérité, et “un grain de Science Chrétienne” fait de tels prodiges pour les mortels (Science et Santé, p. 449) que d'après le sens humain, ce fut un miracle. Je n'éprouvai aucune crainte. Au bout de vingt-quatre heures je me levai et fis ma toilette comme d'habitude; ni l'enfant ni moi n'eûmes à suivre un régime ou à prendre des médicaments. Le troisième jour j'assistai au culte de famille dans une autre chambre, et le neuvième j'allai à pied faire visite à des amis intimes. L'enfant n'a jamais eu besoin d'autre médecine que la vérité spirituelle. Elle avait un an lorsqu'une soi-disant épidémie de rougeole nous causa quelque crainte; et quand le mal atteignit la maison voisine de la nôtre, tous les symptômes se montrèrent un jour chez l'enfant. Mais la crainte fut chassée, et bien que ceci se passât durant les mois d'hiver l'enfant ne fut ni retenue en chambre, ni privée de son bain journalier, et le surlendemain au matin tous les symptômes avaient disparu.
Une autre fois, l'enfant se fit une profonde blessure juste au-dessus de la rotule; une balançoire à bascule, garnie de fer, lui écrasa la jambe et mit l'os à nu. Une sœur la fit sortir de l'école avant que des médicaments lui fussent appliqués et la ramena chez nous. Nous n'employâmes aucun remède matériel et n'eûmes pas recours à l'aide ou aux conseils d'un docteur ou d'un chirurgien; mais la crainte fut détruite, et la guérison s'effectua entièrement par l'application de la Science Chrétienne.
Il me faudrait des pages pour énumérer les guérisons de faux appétits, le triomphe sur la colère, la superstition, un sens de séparation, et beaucoup de maux physiques. Qu'il suffise de dire que la joie concernant ces preuves journalières rend toujours plus profonde ma foi en l'omnipotence de Dieu, et me remplit de gratitude envers Lui parce que, à notre époque et par l'évangile de la Science Chrétienne, Il S'est pleinement et définitivement révélé à toute l'humanité. Ce témoignage exprime aussi ma gratitude de ce que Dieu a donné au monde notre Sauveur, Jésus-Christ, et notre Leader, Mrs. Eddy; car c'est ainsi que le monde a reçu l'évangile guérisseur et l'organisation qui sert à le répandre: l'église visible, le Manuel de l'Église, nos périodiques, nos publications et nos travailleurs.— Bangalore, Inde méridionale.
