Contemplez la fleur des champs bercée par la brise d'un matin printanier, et lisez le message qu'elle offre à tous les passants! Symbole de la douceur, de la gaîté, de l'innocence de l'être, elle nous laisse entrevoir le sourire divin. Tout humble qu'elle soit, elle rehausse la beauté de son entourage, et son souffle enbaumé célèbre les louanges de Dieu. Elle ignore les rivalités, l'égoïsme, la convoitise et la soif de l'or, mais elle exprime l'innocence radieuse et rayonne de joie. C'est avec raison que Mrs. Eddy dit dans le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 240): “Les apôtres floraux sont des hiéroglyphes de la Divinité.”
Si seulement les mortels voulaient apprendre que le bonheur est dans la bonté, que la félicité se trouve dans la douceur et dans un service plein d'amour, que la gaîté est l'apanage de l'innocence, et que ces qualités divines peuvent maintenant nous ouvrir le ciel! Le royaume des cieux! Comment pourrons-nous y entrer ici et dès à présent? La mort n'en est point la porte. Il faut tout simplement que les mortels renoncent à leur individualité sordide, faite de pensées ignobles, et qu'ils remplacent ces pensées par des qualités qui rayonnent comme autant de fleurs innocentes et heureuses: il faut que la générosité soit le parfum de leur vie.
Il est probable qu'au cours des âges les hommes aient toujours désiré agir et penser ainsi; mais la révélation de la Science Chrétienne peut seule leur permettre d'accomplir ces désirs. Le fait qu'elle proclame si admirablement l'irréalité du mal, nous donne le pouvoir de démontrer pas à pas l'immanence et la totalité du bien. Elle nous annonce la bonne nouvelle que le moi mortel est une contrefaçon de l'individualité ou du moi véritable, un concept irréel et faux; ceci donne à notre foi les ailes de la compréhension et nous permet de prouver notre position avec une certitude scientifique. Nous constaterons alors qu'en vérité nous n'avons jamais perdu la joie et l'innocence qui appartiennent aux vrais enfants de Dieu, dont les “anges ... voient sans cesse la face” du Père qui est dans les cieux.
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