Il y a dix ans, lorsque la Science Chrétienne nous fut présentée, à ma femme et à Johannesburg, nous en avions bien besoin. A cette époque, ma femme souffrait continuellement de troubles digestifs, et un chirurgien réputé lui avait conseillé de subir une grave opération. Une amie, qui avait été sujette à des crises d'asthme, pour ainsi dire toute sa vie, venait justement de rentrer à la pension de famille où nous étions en séjour. Elle avait tellement meilleure mine que ma femme en fit la remarque. Notre amie nous raconta qu'elle avait été guérie par la Science Chrétienne, que les docteurs, tandis qu'elle était au Cap où elle avait eu une crise si forte, l'abandonnèrent et lui ordonnèrent de partir sans délai pour un endroit plus élevé. C'est alors qu'elle se tourna vers la Science Chrétienne, lut le livre de texte: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et fut guérie en quelques jours. Ce récit nous impressionna au point que, bien que je me fusse jadis moqué de la Science Chrétienne, nous résolûmes d'en essayer. Le dimanche suivant, nous assistâmes au culte du soir, et nous fûmes si frappés de la paix et de beauté de ce culte que, dès lors, nous y assistâmes régulièrement. Nous demandâmes aussitôt l'aide d'une praticienne; au bout de trois ou quatre jours, les crises dont souffrait ma femme cessèrent graduellement, et elle fut guérie.
Peu de temps après cette guérison, je réussis à combattre un gros rhume. Il disparut entièrement au bout de douze heures, parce que je gardai dans la pensée ce que j'avais lu dans Science et Santé, à savoir que Dieu est la seule puissance, et qu'Il ne crée que le bien; en sorte que le mal ou la maladie ne sont pas réels et n'ont par conséquent aucun pouvoir. J'en fus très encouragé, car j'avais été sujet à de gros rhumes et à des bronchites.
Environ neuf mois plus tard, j'eus une belle guérison instantanée d'une soi-disant côlite chronique. Ayant souffert toute ma vie d'un mauvais estomac, et subi deux opérations au cours des deux années précédentes, j'avais été obligé de retourner en Angleterre pour la seconde, qui fut pratiquée par un spécialiste. Lorsque nous commençâmes l'étude de la Science Chrétienne, je renonçai à tout remède matériel. Le matin de ma guérison, j'avais eu une crise particulièrement forte, mais je persistai à vouloir me rendre à mon bureau. Ma femme m'accompagna, mais la souffrance et la faiblesse me torturaient au point que je m'enfermai tout simplement dans mon bureau et ne voulus voir personne, pas même ma femme. Je sentis que le moment critique était venu, et que je ne pouvais continuer ainsi. Je téléphonai donc à un praticien, qui me demanda si je pouvais venir le voir. Je répondis que j'étais trop faible, et il dit qu'il viendrait chez moi; mais à ce moment-là une voix sembla me dire: Mais si, tu peux y aller; et je dis aussitôt au praticien que j'irais chez lui. Je ne sais trop comment j'y arrivai. Je compris à peine ce qu'il me dit; mais, environ un quart d'heure plus tard, je le quittai complètement guéri, tandis que raisonnaient encore à mes oreilles ces paroles: Dieu est votre vie, vous n'avez pas d'autre vie! Je retournai à mon bureau en homme nouveau.
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