Il y a plus de trente ans, ma mère eut un panaris qui provoqua un...

Il y a plus de trente ans, ma mère eut un panaris qui provoqua un empoisonnement du sang; son bras enfla jusqu'à l'épaule, se décolora et la fit beaucoup souffrir. Une amie Scientiste Chrétienne eut à peine commencé son traitement que la douleur cessa, et que l'enflure et la décoloration commencèrent à disparaître. Au bout de trois traitements, le doigt était guéri. En un seul traitement, la même praticienne guérit ma mère d'un mal intestinal chronique, qui durait depuis des années. Ma famille étant superstitieuse, elle crut que c'était de la sorcellerie, bien que l'on eût dit à ma mère que sa guérison était due au traitement de la Science Chrétienne. Cette amie nous donna un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy.

Comme mes parents ne lisaient pas l'anglais, et que j'étais encore enfant, nous oubliâmes bientôt complètement la Science Chrétienne; mais le grain avait été semé. Bien des années plus tard, notre attention fut de nouveau attirée sur la Science Chrétienne. A cette époque, ma mère avait de nombreux maux “auxquels la chair est sujette,” entre autres une transsudation cardiaque. Nos médecins et ceux de la côte du Pacifique conseillèrent de l'emmener immédiatement dans la Floride, disant qu'elle n'avait plus que peu de temps à vivre. J'étais alors mariée, et mes parents résolurent de venir me voir avant de partir pour le Sud. Quelques jours avant leur arrivée, je rencontrai une dame qui me parla de la Science Chrétienne. Je lui demandai si elle croyait que la Science Chrétienne guérirait ma mère? elle me répondit: “Rien n'est impossible à Dieu.” Quand ma mère fut arrivée, je lui demandai si elle voulait, une fois de plus, essayer de la Science Chrétienne. Elle consentit avec joie. En un seul traitement à distance, elle fut guérie de presque tous ses maux; la maladie de cœur céda instantanément pour ne jamais reparaître, et ma mère est encore en bonne santé.

Même après ces preuves de la sollicitude de Dieu, je n'entrepris pas l'étude de la Science Chrétienne; mais bientôt de sérieux problèmes se présentèrent à moi. J'avais subi une opération, et le docteur qui me soignait depuis plusieurs semaines dit qu'il m'en faudrait une seconde, et que, malgré celle-ci, le mal interne étant grave, je resterais infirme pour le reste de mes jours. Incapable de m'occuper, souffrant beaucoup et me sentant très découragée, je résolus d'essayer de la Science Chrétienne. Je demandai Science et Santé, enlevai la ceinture que je portais, et commençai à lire. Je ne me souviens pas jusqu'où je lus le chapitre sur La Prière, mais le lendemain matin à mon réveil j'étais guérie. En lisant, ce soir-là, je compris que Dieu est Amour; et je ne saurais dire ce que cela signifiait pour moi, car on m'avait appris à croire que Dieu est à la fois bon et mauvais.