La distribution systématique des publications autorisées de la Science Chrétienne est considérée comme une activité importante. Elle était approuvée par notre Leader, Mary Baker Eddy, et elle est conséquemment encouragée par le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne. Le département de la distribution des publications de L'Église Mère opère avec efficacité, et ses bons résultats sont apparents. Le genre de distribution gratuite des publications que L'Église Mère évite particulièrement et qu'elle désapprouve, c'est celle des publications courantes, sauf l'envoi de publications courantes d'une personne à une autre et l'emploi qui en est fait après les conférences sur la Science Chrétienne. La distribution de numéros courants est surtout à éviter lorsqu'il s'agit de la distribution de The Christian Science Monitor. Il n'est guère raisonnable de supposer que l'on achèterait un exemplaire courant du Monitor chez un marchand de journaux quand l'on pourrait facilement se le procurer tout près à une boîte de distribution gratuite. Notre quotidien a sa place dans la boîte de distribution gratuite, mais nous devons soigneusement éviter de donner l'impression que le Monitor est un “journal gratuit.” De plus, nous avons un certain devoir à remplir envers les marchands de journaux qui ont le journal en vente.
L'expérience a clairement indiqué que la distribution gratuite de numéros courants du Monitor devrait se borner principalement aux institutions publiques et à moitié publiques, aux éditeurs de périodiques, religieux et séculiers, et aux fonctionnaires publics, tels que des législateurs de la féderation et de l'État, les départements gouvernementaux de la ville, de l'État et de la fédération, les ambassades étrangères, les diplomates et d'autres dont la position peut être telle qu'elle leur donne droit à cette politesse, et par l'intermédiaire desquels un abonnement gratuit peut accomplir plus qu'une mesure ordinaire de bien. C'est tout à fait régulier d'envoyer pendant quelques jours un numéro courant du Monitor à un futur abonné pour lui faire prendre connaissance de la nature et du contenu généraux de ce journal. Cependant, ceci entre plus directement dans le domaine des représentants de la circulation et des comités de la circulation désignés par les églises filiales pour aider à ces représentants. La fonction des comités de distribution est avant tout d'offrir des numéros non courants de tous les périodiques de la Science Chrétienne aussi bien que d'autres publications autorisées, y compris les œuvres de notre Leader. Leur travail consiste principalement à toujours remplir les boîtes contenant les publications gratuites de numéros non courants, plus particulièrement de publications religieuses, et à fournir des abonnements gratuits à des institutions et à d'autres endroits où il n'est pas probable qu'il en résulte un abonnement payé.
D'autre part, les comités de circulation fonctionnent dans l'intérêt d'abonnements payés à The Christian Science Monitor. Leur but est de répandre l'influence du Monitor dans la communauté et de le présenter à de nouveaux lecteurs, afin d'obtenir de nouveaux abonnés. Ainsi que nous l'avons indiqué plus haut, leur travail est d'envoyer des numéros courants marqués, renfermant des articles susceptibles d'intéresser ceux qui les reçoivent, et de poursuivre ce travail d'une manière agréable et non agressive à l'effet d'obtenir de nouveaux abonnements au journal. Il est bon de se rappeler à ce propos qu'un nouvel abonné au Monitor s'abonnera peut-être plus tard aux publications religieuses.
On verra d'après cette explication que bien que deux comités doivent travailler ensemble intimement et harmonieusement en poursuivant un but commun pour faire du bien à l'humanité par une distribution plus étendue des publications autorisées, le travail lui-même devrait être exécuté séparément, de même que chaque comité traite une phase distincte de l'activité de l'église. Il devrait être entendu également que ni les comités travaillant à l'avancement de la circulation ni les représentants des bureaux où se fait la circulation du Monitor n'ont pour but, à aucun moment, de déplacer, de diminuer ou d'empêcher de quelque autre façon le travail de la distribution. Au fond, le but des deux comités est précisément le même. Ils ne diffèrent que par la méthode. Ainsi que l'apôtre Paul le dit si à propos: “Il y a diversité d'opérations, mais il n'y a qu'un même Dieu, qui opère tout en tous” (I Cor. 12:6).
Le travail de distribution combiné est une question qui peut le mieux être déterminée par les églises intéressées, car les conditions sont si différentes dans divers champs qu'il est impossible, en toute justice, d'établir une règle applicable à tous. Les églises filiales sont libres de continuer la distribution des publications autorisées de la Science Chrétienne de la manière qui semble le mieux remplir les conditions locales. Il peut être nécessaire de faire une certaine mesure de distribution combinée, plus particulièrement là où il s'agit de fonctionnaires et d'institutions publics. Notre Conseil a, cependant, douté qu'il fût sage de continuer le travail combiné dans certaines localités où le travail avait été surfait et entraînait à des dépenses excessives. Cette attitude que nous prenons ne devrait pas être considérée comme un reproche à l'égard de ceux qui se sont occupés de ce travail. Bien au contraire; il serait presque impossible à notre avis de surestimer la valeur des travailleurs ou d'exagérer le bien qui a été accompli par les comités de distribution combinés. Mais en dépit de ce fait, et surtout à cause du genre de travail et des conditions changeantes, plus particulièrement dans les plus grands centres, il semble se développer une tendance de la part de ces comités, quelles que soient les bonnes intentions des membres individuels, de prendre les rênes et d'assumer l'autorité qui, en réalité, appartient aux conseils exécutifs des églises filiales.
Dans les entroits où le travail de distribution se fait par des églises individuelles agissant indépendamment, il faudrait veiller à ce que le travail de distribution d'une église ne soit pas déjà fait par l'église voisine. Il n'y a peut-être pas de meilleur moyen de travailler harmonieusement à des situations de ce genre que celui auquel peuvent recourir les représentants autorisés d'une seule localité, de se réunir de temps à autre à intervalles irréguliers dans le but de faire des recommandations aux conseils exécutifs des églises participantes sur des questions qui peuvent avoir trait aux activités du champ dans son ensemble. Les questions propres à débattre sont celles-ci: zones des communautés, distribution de champs définis de travail pour chaque église, discussion des moyens d'aider les églises filiales situées dans les quartiers d'une ville où le comité de distribution est particulièrement chargé de travail, trop, peut-être, pour une seule église, et la considération d'autres matières en question. Après avoir formulé leurs recommandations, les membres de la conférence pourront se disperser, n'ayant aucune autre fonction à remplir.
L'intention n'est pas de dissuader par les paroles ci-dessus les églises filiales de faire d'utiles efforts réunis, comme par exemple d'ouvrir des Salles de Lecture réunies ou de s'entendre pour aider à la construction et à la dédicace d'édifices d'églises; l'intention est au contraire d'empêcher la pratique d'assigner à des comités trop hautement centralisés, du travail qui pourrait, avec des résultats également bons, être exécuté par les églises filiales.
