Dans sa révélation des vérités de l'être, la Science Chrétienne commence par cette proposition fondamentale que Dieu, Principe divin, est l'origine, la source de tout ce qui existe. Mrs. Eddy l'a résumée succinctement dans la déclaration que renferme le livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, à la page 275: “Le point de départ de la Science divine est que Dieu, Esprit, est Tout-en-tout, et qu'il n'y a pas d'autre puissance, ni d'autre Entendement,— que Dieu est Amour, et partant, Il est Principe divin.”
Ces prémisses étant établies, la pensée se porte naturellement vers le passage corrélatif des Écritures, dans le premier chapitre de la Genèse: “Dieu contempla ce qu'il avait fait et il vit que cela était très bien.” Puisque Dieu est le créateur, Sa création, l'univers, ne peut être autrement que bonne; et puisqu'Il est Esprit, la création doit être entièrement spirituelle. De plus, puisque Dieu est Tout-en-tout, la conclusion est inévitable que Sa création, qui L'exprime, est complète. Dans la création de Dieu il n'y a par conséquent aucun élément discordant ni destructif, puisqu'Il est la Vie infinie et que l'univers Le reflète éternellement. Si le gouvernement de Dieu n'était pas harmonieux, la création serait chaotique. Notre Leader montre dans sa déclaration de la page 295 de Science et Santé que ceci est impossible: “Dieu crée et gouverne l'univers, y compris l'homme. L'univers est rempli d'idées spirituelles, que Dieu développe, et elles obéissent à l'Entendement qui les crée.”
Dans sa prétention de renverser, et de répéter matériellement, les faits spirituels de la création, l'erreur — c'est-à-dire l'entendement mortel ou charnel — affirme bien des choses en contradiction avec les faits spirituels énoncés par la Science Chrétienne. Parmi les prétentions de l'erreur, nous trouvons souvent l'affirmation que “la conservation de soi-même est la première loi de la nature.” Comme exemple apparent de cette fausse loi, nous voyons les mortels manifester l'avidité, l'avarice, la malhonnêteté, le vol et le meurtre — ces maux ayant tous leur origine dans la croyance que l'univers est matériel et que ses habitants sont mortels, et chacun dépendant, pour sa vie et son bien-être, de sa faculté plus ou moins grande d'acquérir les choses matérielles pour son avancement et sa subsistance. Une loi semblable ainsi affirmée et ses conséquences évidentes impliquent de toute nécessité un gouvernement par la crainte; et nous voyons la prétention de l'erreur qui en résulte se manifester par la pénurie, l'inharmonie, la maladie et la mort.
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