Dans l'Exode nous lisons: “L'Éternel dit à Moïse: Pourquoi cries-tu vers moi? Dis aux enfants d'Israël de se mettre en marche.” Que de fois, dans nos expériences, nous oublions, comme les enfants d'Israël, que l'œuvre de Dieu est accomplie, et que ce que nous avons besoin de faire, c'est de marcher et de prouver ce fait!
Les enfants d'Israël semblaient être entourés de tous côtés: selon le sens humain il n'y avait aucune issue. Main Moïse ne douta jamais que le Dieu qu'il servait les délivrerait. Et il est dit qu'en face de cette compréhension claire, la mer fut refoulée. Mary Baker Eddy parle de la “mer Rouge,” à la page 566 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, en ces termes: le “sombre flux et reflux de la crainte humaine.” Il est intéressant de noter que les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer, à sec; “et les eaux formaient une muraille à leur droite et à leur gauche.” En passant par cette expérience Moïse prouva que les hommes ne sont pas victimes des circonstances, mais qu'ils peuvent s'en rendre maîtres, lorsqu'ils ont confiance en Dieu et qu'ils Lui obéissent.
Mrs. Eddy écrit à la page 419 de Science et Santé: “Affrontez en maître toute circonstance adverse.” Aussi, quelle que puisse être la circonstance, que ce soit une longue guérison physique, un entourage désagréable, des affaires commerciales adverses, ou un manque d'occasions favorables, nous devons savoir que si nous mettons notre confiance en Dieu, nous pouvons nous rendre maîtres de la situation. L'omnipotence est plus puissante qu'aucune circonstance, et nous devrions soigneusement sonder notre mode de penser pour veiller à ce que nous n'entretenions aucune croyance à un pouvoir en dehors de Dieu.
Ayant le “flux et reflux de la crainte humaine” d'une côté, et peut-être une montagne de propre volonté, de propre pitié ou même de propre condamnation de l'autre, et puis une foule de faux arguments nous poursuivant apparemment, nous devons, nous aussi, complétement nous détourner de ces mensonges et les remplacer dans notre mode de penser par le courage moral, l'amour, puis mettre notre confiance en le Principe divin; et permettre ainsi aux idées divines de remplacer toutes fausses suggestions. Nous prouverons de la sorte que les circonstances qui pourront sembler être un obstacle dans notre chemin sont un mur de protection pour notre avancement, et qu'elles ne sont obstructives qu'en raison des faux arguments qui ne font pas partie de nous.
“Le progès est la loi de Dieu, laquelle loi n'exige de nous que ce que nous pouvons certainement accomplir,” dit notre Leader, à la page 233 de Science et Santé. Nous pouvons donc être certains qu'il ne peut nous venir aucun problème pour lequel nous ne soyons prêts, et que nous ne puissions résoudre si nous obéissons à notre compréhension la plus élevée du Principe divin. Après tout, ce n'est pas la circonstance elle-même, mais ce que nous en faisons, qui compte dans notre expérience. Prenons alors la résolution de suivre ce conseil: “Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais triomphe du mal par le bien.”
