Il y a quelques années il ya eut un problème à résoudre dans une église de la Science Chrétienne, dont je faisais partie. J'y travaillai,— non avec amour, mais avec de la haine et du ressentiment dans la pensée. A cette époque environ, mon fils se tordit le bras et le cassa en deux au coude. On appela aussitôt un chirurgien qui dit après l'avoir bien examiné: “Je ne peux rien faire pour votre garçon. Si vous avez un Dieu, c'est le moment de vous adresser à Lui, car, seul, le Dieu Tout-puissant peut l'empêcher d'avoir un bras raide.” Une praticienne de la Science Chrétienne fut aussitôt employée pour faire le travail, mais l'enfant pleura sans cesse jusqu'à ce que je lui dise que mon intention était de demander à un docteur de soulager sa douleur. Cependant il protesta, disant qu'il ne souffrait pas, mais que la pensée d'avoir un bras raide toute sa vie lui était trop pénible. A cette heure enténébrée “le son doux et subtil” me dit: “Tu dois aimer ceux que tu hais!” C'est alors que je me réveillai. Puis The Christian Science Monitor m'apporta un article métaphysique qui semblait avoir été écrit pour moi. Alors, chassant de ma pensée la haine et le ressentiment, je me mis à la remplir de pensées d'amour. Une semaine après mon fils retournait à l'école et, au bout de la troisième, il eût été impossible de dire lequel des deux bras avait été cassé. Aujourd'hui c'est un bon violoniste. Je suis si reconnaissante de cette vérité qui nous permet de voir l'erreur et de la chasser.
Miami, Floride, É. U. A.
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