La première expérience que j'ai eue dans la Science Chrétienne a été la guérison instantanée de la malaria. Je l'avais contractée en 1917, pendant la guerre, et les crises de cette maladie ainsi que tous ses symptômes alarmants avaient maintes fois reparu, malgré tous les remèdes que j'avais pris. J'avais aussi dû prendre de très fortes doses de quinine. Les docteurs me dirent que cette maladie reparaîtrait toujours. En 1922, un jour que j'étais encore plus malade et déprimé qu'à l'ordinaire, le docteur trouva mon état fort grave.
Le même jour, ma mère alla voir une amie, une Scientiste Chrétienne, qui lui avait déjà mentionné la Science Chrétienne. Ma mère lui parla de mon état, et cette amie répondit que je n'aurais pas besoin d'être malade si je voulais avoir recours à la Science Chrétienne. Elle donna quelques courtes explications que ma mère lui avait demandées concernant la vérité. Ma mère me répéta tout ce qu'elle avait entendu dire. Je m'attachai fermement à ces pensées de Vérité, et dès ce moment je fus convaincu que Dieu pourrait m'aider. Le lendemain matin, qui était un mercredi, je me levai, me sentant bien, et le soir j'assistai pour la première fois à une réunion du mercredi soir consacrée aux témoignages donnés sur la Science Chrétienne. Comme par miracle, je me sentis soudain affranchi de cette grave maladie, qui n'a jamais reparu. Maintenant, je fréquente régulièrement les cultes et la Salle de Lecture de notre endroit.
Dans le travail de pompier que je me suis engagé à faire, j'ai aussi ressenti le pouvoir protecteur de Dieu. Un jour qu'une cave était en feu, la fumée la remplissait à tel point que personne n'osait s'y aventurer sans masque; et pourtant, il fallait immédiatement donner le secours très nécessaire. Ne pouvant travailler aussi vite avec un masque, je n'en mis point, mais j'eus pleine confiance en Dieu. Comme je le fais toujours en pareil cas, je m'attachai à cette pensée que Dieu remplit tout l'espace, et que puisque je suis Son enfant, l'atmosphère de l'Amour divin m'entoure constamment; je savais aussi qu'à de tels moments il se faisait pour moi un travail conforme à cet enseignement. Je découvris bientôt un endroit où la fumée paraissait s'élever au-dessus de ma tête, ce qui me permit de travailler sans inconvénients jusqu'au moment où le danger fut écarté.
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