Combien les hommes se rendent peu compte de la nature infinie de la bienfaisance de Dieu! Puisqu'on a si bien enseigné à l'humanité à envisager toutes choses du point de vue du fini, ses yeux sont pour ainsi dire fermés relativement à l'infinitude du bien et à sa nature éternelle. En général, les hommes s'attendent presque sans cesse à ce que le bien prenne fin. C'est si vrai, qu'on peut dire de leur sens du bien qu'il renferme presque invariablement une croyance à la fin inévitable du bien. Quel est le mortel qui, dès sa plus tendre enfance, n'a pas souvent essayé de différer le plaisir de quelque expérience, afin d'en ajourner la fin, certain que cette fin était inévitable!
Combien ce sens du fini est contraire à la nature infinie du bien divin! La Science Chrétienne est venue réveiller les hommes, leur faisant comprendre la vérité concernant le bien. Elle proclame dans tous ses enseignements que le bien ne peut jamais avoir de fin; qu'en réalité il n'y a pas de bien qui ne soit infini et éternel, puisque tout bien réel est vraiment de Dieu. Cependant, pour commencer à saisir ce fait glorieux, les mortels doivent être prêts à changer la base de leur mode de penser. Leur croyance que le bien est limité a été fondée sur la fausse prétention que le bien appartient à la matière et que par conséquent elle est transitoire, destructible, limitée. Tandis que le bien réel n'a ni commencement ni fin; il est sans aucun élément destructif; puisqu'il est aussi éternel et infini que Dieu, et ne peut se trouver qu'en Lui,— dans l'Entendement divin, la Vie, la Vérité, l'Amour.
A la page 264 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy, notre Leader bien-aimée, écrit: “Lorsque nous réalisons que la Vie est Esprit, qu'elle n'est jamais dans la matière, ni matérielle, cette intelligence se développera jusqu'à devenir complète en soi, trouvant tout en Dieu, le bien, et n'ayant besoin d'aucune autre conscience.” Celui qui commence à étudier la Science Chrétienne est peut-être tenté de se demander s'il a vraiment la force d'accepter cette déclaration de notre Leader. Il se demandera peut-être si, en y obéissant, il ne se priverait pas des liens et des plaisirs qu'il qualifie encore de bien, quoique, à ce moment-là, il puisse craindre qu'ils ne cessent tôt ou tard.
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