Parmi les nombreuses bénédictions que m'a apportées la merveilleuse Science Chrétienne il en est une dont je désire parler tout particulièrement.
Il y a trois ou quatre ans, un jour de printemps, j'avais glissé et j'étais tombée assez loin dans les escaliers sans m'être fait aucun mal, semblait-il. Mais, le jour suivant je constatai, à ma grande surprise, que je devais avoir un nerf ou un muscle déplacé autour de la clavicule droite, ce qui limitait les mouvements du bras et me faisait souffrir. Malgré mon travail persévérant dans la Science, la douleur, loin de diminuer, augmenta insensiblement, si bien que, en décembre de la même année, il m'était devenu impossible de porter la main à la nuque et de mouvoir le bras en arrière.
Comme je vivais seule, personne ne s'en apercevait, et je continuais en silence à affirmer la Vérité. Puis vinrent les mois de janvier et de février. Un dimanche matin, me servant de la main gauche pour remplacer la droite, je fis un geste si malheureux, que le nerf ou le muscle correspondant à celui qui était malade se déplaça à son tour. Ce fut très douloureux, mais le bras gauche faisait encore son service. La journée se passa à déclarer la vérité de l'être, sans grand résultat. Quand je me levai le lendemain matin il me fut impossible de remuer ni l'un ni l'autre de mes bras.
Que faire? Ma première pensée fut de demander de l'aide, mais j'étais seule, dans l'impossibilité de me vêtir. Comme j'étais debout devant mon lit, la douce petite voix me dit: L'aide est toujours présente. Alors ce verset de la Bible me vint: “Nous avons dans le ciel ... une demeure éternelle qui n'est pas faite de main d'homme,” de même que ce passage à la page 314 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy: “Sachant, comme il [Jésus] le savait, que l'Entendement en était l'architecte;” puis je me dis que, puisque Dieu est l'architecte et le constructeur du temple, il n'y a et ne peut y avoir de déplacement, toutes Ses idées étant parfaitement ajustées. En un clin d'œil,— instantanément,— je me sentis libre; mes bras étaient dégagés, harmonieux, sans douleur, et je pus m'habiller joyeusement et tranquillement.
Je me demandai ce qui m'avait guérie. La réponse fut (id., p. 14): “Devenez conscient un seul moment du fait que la Vie et l'intelligence sont purement spirituelles,— qu'elles ne sont ni dans la matière ni matérielles,— et alors le corps ne fera entendre aucune plainte. Si vous souffrez d'une croyance à la maladie, vous vous trouverez soudainement guéri.”
Je suis aussi reconnaissante, plus que je ne puis le dire, de la lumière que la Science Chrétienne projette sur la Bible. La Leçon-Sermon de chaque semaine est comme un flambeau, illuminant toujours quelques versets de la Bible qui avaient paru obscurs.
Pour moi, Science et Santé et la Bible sont inséparables; ces deux livres se fondent l'un dans l'autre et forment un tout merveilleusement beau et clair. Je ne trouve pas de mots pour exprimer ma reconnaissance à notre Père-Mère, Dieu, pour Son grand amour, à Christ Jésus qui nous en a apporté la bonne nouvelle, et à notre chère Leader, Mary Baker Eddy, qui a retrouvé ce trésor perdu: la connaissance de ce qu'est Dieu et l'homme.
Lausanne, Suisse.
