Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Affirmer nos Droits de Citoyens

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1927


Celui qui voyage dans un pays étranger est exposé à bien des outrages. Il peut être attaqué par des bandits ayant l'intention de le dépouiller de ses possessions, il peut être menacé d'emprisonnement, ou être apparemment en danger de perdre la vie. Dans chacune de ces circonstances il aurait à sa portée un remède dont l'efficacité est reconnue dans le monde entier: il suffirait qu'il affirmât ses droits de citoyen et réclamât la protection du gouvernement auquel il est soumis; et si sa cause était juste, il pourrait être certain que, dans la mesure où cela paraîtrait nécessaire, on emploierait toutes les ressources de ce gouvernement à l'effet de lui assurer la jouissance de ses droits. Il en serait ainsi, qu'il soit d'un rang élevé ou humble, car ses droits de citoyen resteraient toujours les mêmes. En vérité, il n'aurait souvent autre chose à faire que de proclamer le fait de ces droits de citoyen, afin d'être complètement protégé contre ce qui le menace. Le danger disparaîtrait en face de la certitude qu'il connaît ses droits et qu'il est prêt à les réclamer.

Selon la croyance nous voyageons tous à travers une région autre que celle de notre pays natal. Mais Mrs. Eddy a défini à la fois notre position et notre destination dans ces paroles particulièrement réconfortantes, que l'on trouve à la page 254 du livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures: “Pèlerin sur la terre, ta demeure est le ciel.” Nous sommes en effet des pèlerins, nous nous dirigeons tous vers notre demeure, et nous poursuivons notre course à travers un pays non seulement étranger, mais en même temps hostile; car la croyance est qu'il est sous la domination du prétendu esprit charnel,— de l'affection de la chair,— dont saint Paul nous dit qu'elle est “inimitié contre Dieu.” Dans ce cas, nous pouvons nous attendre à être attaqués comme la personne mentionnée plus haut; et si nous sommes sages, nous comprendrons que notre remède est aussi certain que le sien. Il nous faut d'abord reconnaître que nous sommes soumis au gouvernement divin et à nulle autre chose, et puis invoquer sa protection en connaissance de cause, certains que si nos motifs et nos intentions sont justes, nous aurons la protection nécessaire.

Nous ne faisons pas toujours cela, pour plusieurs raisons. Nous pouvons être conscients de notre citoyenneté et de nos droits, et cependant être peu disposés à en tirer profit en raison du manque de bonne volonté d'accepter les responsabilités et les obligations qu'ils imposent, et que nous nous attendons peut-être à trouver exigeantes. Cette “inimitié contre Dieu,” que nourrit l'esprit charnel, ne se manifeste pas toujours par des choses que nous pouvons considérer comme un vrai détriment pour notre harmonie. Bien au contraire, elle est sujette à prendre des formes attrayantes, qui nous engourdissent et nous abrutissent, nous plongeant dans un sentiment de satisfaction avec un entourage matériel présent, et nous poussant à remettre notre avancement vers notre demeure jusqu'à ce que nous en ayons “le loisir.” Le plaisir des sens et le bien-être dans la matière nous poussent à flâner en route, et peut-être bien à séjourner volontiers dans le pays de l'entendement mortel. Ceci peut continuer jusqu'à ce que notre sens de vrai citoyenneté soit obscurci et que nous ayons de la difficulté à reconnaître nos droits quand ces choses inconstantes cessent de satisfaire, ce qui devra finalement se produire. Et puis, nous pouvons n'avoir aucune connaissance de nos droits, ou, si nous les reconnaissons quelque peu, nous ne nous rendons peut-être pas compte des moyens que nous devrions employer pour réussir à les faire valoir.

Cependant, nous n'avons besoin de demeurer dans aucune de ces situations,— léthargie, sens erroné de sécurité, ou ignorance,— pour peu que nous acceptions et suivions fidèlement les enseignements de la Science Chrétienne tels qu'ils sont exposés dans le livre de texte. En dévoilant les prétentions de l'entendement mortel et en révélant ses prétentions destructives, la Science Chrétienne nous montre notre vraie citoyenneté et les moyens de la réclamer intelligemment ainsi que sa protection. Cela fait ressortir le vrai sens vital de ces passages bibliques que nous avons tous lus si fréquemment, mais manifestement plutôt en paroles qu'avec une connaissance de leur valeur et de leur signification. Cela nous montre qu'à titre de fils et d'héritiers, créés à l'image divine, à la ressemblance divine, nous avons reçu la domination et sommes uniquement soumis à la volonté de notre Père, que cette volonté est toujours bonne et que nous sommes citoyens de Son royaume et membres de Sa famille. Le cœur ne saurait souhaiter plus que ce qu'impliquent ces choses. Nous ne pouvons pas encore les voir dans toute leur plénitude, même de loin.

Par la révélation de la Science Chrétienne des milliers incalculables de gens ont prouvé, et prouvent chaque jour, la réalité de cette révélation; nous pouvons donc reconnaître qu'elle est la vérité de l'être, attendu qu'aucune chose mensongère n'a jamais été prouvée et ne le sera jamais. De même, attendu que tous les enfants de Dieu ont une part égale à Son gouvernement bienfaisant, ils peuvent tous savoir qu'ils sont en état de donner les mêmes preuves s'ils cherchent fidèlement à le faire. Nous devons savoir ce qu'est notre vraie citoyenneté, et ce qu'elle nous donne, et puis l'affirmer, non spasmodiquement ni par intermittence, mais constamment et logiquement. Étant donné que “nous sommes dès à présent enfants de Dieu,” nous devons nous voir comme tels; et en ce faisant nous pourrons en toute confiance nous attendre à voir se retirer et disparaître ces maraudeurs de tous genres, qui nous dépouilleraient volontiers de notre paix, de notre santé et de notre bonheur. Alors, nous apprécierons beaucoup mieux la force de cette injonction de notre Leader révérée, que nous lisons à la page 249 de Science et Santé: “Rejouissons-nous d'être soumis aux divines ‘puissances qui subsistent.’ ”

Nous aurons néanmoins négligé une chose essentielle, si nous ne nous sommes pas rendus à l'obéissance avant d'affirmer avec succès notre citoyenneté. Les sujets fidèles seuls peuvent s'attendre à la protection de leurs gouvernements. De même que le voyageur est protégé en y faisant appel lorsque sa cause est juste, de même, nous serons protégés lorsque nos intentions et nos affections seront pures, et que nous chercherons sérieusement à vivre de façon à nous rendre agréables au Père. L'effort de partager notre obéissance entre Dieu et Mammon, entre l'Esprit et la matière, échouera inévitablement. Quelque longue et sérieuse que soit la recherche, il serait impossible de trouver une donnée plus nette du chemin qui mène à notre demeure, de ce qu'il faut accomplir, que ce passage à la page 242 de notre livre de texte: “Il n'y a qu'un chemin qui mène au ciel, à l'harmonie, et le Christ dans la Science divine, nous montre ce chemin. Ce chemin consiste à ne connaître aucune autre réalité—à n'avoir aucune autre conscience de vie — que le bien, Dieu et Son reflet, et à nous élever au-dessus des soi-disant douleurs et plaisirs des sens.”

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / août 1927

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.