Moi aussi, je désire exprimer ma gratitude pour le miracle que Dieu a opéré en moi. Peu avant Noël, je tombai malade de la grippe, comme nous le pensions. Je toussais, j'avais de la fièvre et des douleurs insupportables. Nous attendîmes quelques jours, et ce n'est qu'au cinquième, lorsque mon état devint de plus en plus sérieux, que nous fîmes venir un médecin. Il diagnostiqua une inflammation pulmonaire et une pleurésie, et il nous gronda de ne pas l'avoir fait demander plus tôt, car, disait-il, il était peu probable que je me rétablisse, attendu que mon cœur était dans un état de très grande faiblesse et que j'avais déjà de l'eau dans la cavité thoracique.
Dans son angoisse, mon mari téléphona à ma sœur de venir me soigner, car il ne savait de quel côté se tourner. Elle vint aussitôt, accompagnée d'une praticienne de la Science Chrétienne. Cette dernière me dit de m'attacher fortement à la pensée que rien n'est impossible à Dieu, et que l'erreur n'a pas de pouvoir sur l'homme. Il était merveilleux de constater qu'après le premier traitement la douleur disparut complètement. Je lus assidûment les œuvres de notre chère Leader, Mary Baker Eddy, et le périodique Der Herold der Christian Science. Je ne pris aucun remède matériel, la toux cessa, et la fièvre me quitta lentement, mais sûrement. Un matin, la veille de Noël, je commençai à souffrir du cœur, mais, après que ma sœur eut téléphoné à la praticienne, ce dernier mal fut vaincu. Lorsque j'entendis sonner les cloches le jour de Noël, au matin, je me sentis pleine d'une gratitude sans bornes envers Dieu, qui seul m'avait secourue.
Je désire aussi exprimer ma sincère reconnaissance envers notre révérée Leader, et envers la praticienne qui a si fidèlement travaillé pour moi.
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