La Science Chrétienne pénétra dans notre foyer il y a plusieurs années au moment où, matériellement parlant, il ne restait plus aucun espoir. Il semblait que, financièrement, physiquement et moralement, notre petite famille était arrivée à la dernière extrémité. Le découragement, le chagrin, le tourment et la crainte semblaient régir. Au même moment, à l'heure la plus sombre, la vérité se fit jour dans notre conscience; et depuis ce jour-là jusqu'à maintenant cette lumière n'a fait qu'augmenter. Du jour où nous nous sommes tournés vers la Science Chrétienne elle a pourvu à chacun de nos besoins de la façon la plus satisfaisante. Nous avons eu bien des occasions de prouver la puissance curative de la Science Chrétienne, car dans notre propre foyer nous avons été témoins de la guérison instantanée d'une foulure à la cheville, et à deux reprises, de la guérison complète d'une pneumonie. D'autres maux, tels que: rougeole, oreillons, vérole volante, inflammation des yeux et maints autres états discordants ont rapidement disparu dans leur néant.
Je désire surtout parler de la paralysie infantile dont notre fillette a été guérie. Elle passa par cette expérience en s'attachant fermement à la vérité. Elle ne s'alita pas un seul jour; mais lors des périodes aiguës, elle disait: "Plus de Vérité, Mère, encore plus de Vérité." Parfois, nous avons lu la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, durant trois heures consécutives. Cette maladie aiguë aboutit à la paralysie d'une de ses jambes. Un soir que nous eûmes la visite d'un ami, qui était docteur, je lui demandai ce qui causait l'inertie de cette jambe, pensant que c'était peut-être une dislocation. Il l'examina et déclara que c'était de la paralysie. Nous fîmes aussitôt plus de travail dans la Science Chrétienne, et au bout d'une semaine sa jambe avait parfaitement repris son état normal. Deux semaines plus tard, le même docteur avoua qu'il ne pouvait même pas dire laquelle des deux jambes avait été atteinte.
La Bible nous dit que lorsqu' "il faisait encore obscur," Marie-Madeleine se rendit au tombeau pour y chercher le Christ. N'ayant pu l'y trouver, elle se tint au dehors et pleura. Alors, elle entendit sa voix qui disait: "Marie!" et, "s'étant retournée," elle le vit. Il lui dit alors de partir avant lui et d'aller annoncer ce qu'elle avait vu. Est-il besoin de dire que je suis reconnaissante de ce qu'une autre Marie soit venue tandis qu'il faisait encore sombre, et que ce qu'elle perçut,—le message du Christ vivant,—elle nous le donna dans Science et Santé? Ce Christ vivant et aimant, la Vérité, annula les prétentions trompeuses du mal lorsqu'elles auraient volontiers privé notre fillette de sa santé et de son intégralité.
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