“La demeure ne consiste pas simplement de quatre murs carrés,
Bien qu'ils soient ornés de tableaux aux cadres dorés;
La demeure est là où l'affection nous appelle —
Là où le cœur a élevé son autel.”
Les lignes ci-dessus semblent témoigner du fait qu'une demeure est au-dessus d'une habitation matérielle. Si le foyer ne se composait de rien de plus que de détails matériels, bien des gens seraient privés de cette source de joie.
La Science Chrétienne nous apprend que nous ne saurions être privés d'aucune chose bonne, et qu'il nous appartient de prendre possession dès maintenant de la vraie signification du mot: demeure. A la page 589 du livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mrs. Eddy donne la définition spirituelle de “Jérusalem” qui est celle-ci: “La demeure, le ciel;” et à la page 587 du même livre la définition du mot “ciel” est en partie: “Harmonie; le règne de l'Esprit; gouvernement du Principe divin.” Sans cesse penser à la totalité de Dieu, et à l'homme comme étant créé par Lui, et demeurant harmonieusement dans la conscience du “gouvernement du Principe divin,” c'est bien comprendre la signification du mot demeure. Nous pouvons constamment nous retirer dans cette demeure pour nous réconforter et nous reposer de ce qui semble être une lutte entre les soi-disant sens physiques, témoignant du péché, de la maladie et de la mort, et le sens spirituel, la conscience-Christ, qui ne connaît pas le mal.
Dans les Actes des Apôtres nous lisons que “c'est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être.” Notre demeure est donc dans la conscience de Dieu, le bien. En réalité c'est là que nous demeurons. Par conséquent, notre demeure ne repose pas autant sur les circonstances matérielles que sur notre empressement à renoncer aux conceptions humaines erronées et à accepter, avec humilité et gratitude, l'idée véritable de cette demeure. En entretenant dans la pensée la vraie idée de ce qui constitue une demeure, à l'exclusion des croyances matérielles erronées, nous manifesterons extérieurement une plus grande conception de l'harmonie. Si la demeure est “une demeure agréable,” ainsi que le dit un certain dictionnaire, pourrait-il y avoir une demeure plus agréable que la conscience du bien toujours présent?
    