Après avoir cherché pendant dix années pénibles des remèdes matériels...

Après avoir cherché pendant dix années pénibles des remèdes matériels pour recouvrer ma santé, et consulté les meilleurs spécialistes de l'Est pour une maladie de cœur, des nerfs et de l'estomac, je me rendis de l'Est aux montagnes de l'État de Washington, espérant que le climat effectuerait le changement nécessaire. Au lieu de s'améliorer, comme je l'espérais, mon état s'aggrava plutôt, étant donné qu'un fardeau,—celui de la nostalgie,—avait encore alourdi ma charge déjà assez pesante. C'est à cette époque que je trouvai, comme par hasard, un missionnaire de la Science Chrétienne sous forme de périodique de la Science Chrétienne; et après avoir lu deux témoignages, je sentis que j'avais appris plus de choses concernant Dieu que je n'en avais appris jusque-là, attendu que ces témoignages révélaient et prouvaient logiquement la vérité que Jésus savait au sujet de Dieu, et que je désirais ardemment connaître. Au lieu de continuer à lire, je me renseignai auprès d'une personne dont j'estimais hautement l'opinion et qui me tourna simplement en ridicule. Pensant dans mon désespoir que je me raccrochais à un brin de paille, je mis le périodique de côté et m'efforçai de complètement oublier la Science Chrétienne. Cependant, cela m'était impossible, étant donné que le grain de Vérité avait été semé dans ma conscience; et dans les moments de plus grande souffrance, mon seul désir était d'apprendre par moi-même ce qu'était la Science Chrétienne. Le livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, nous dit à la page 1: “Le désir, c'est la prière;” et ma prière fut exaucée. Peu après ceci, nous allâmes inopinément dans une petite ville de l'Ile de Vancouver où une étudiante de la Science Chrétienne était en visite, et, sachant que j'en avais grand besoin, elle me fit part de cette vérité curative à la première occasion. Elle mit à ma disposition des périodiques et un livre de texte jusqu'à ce que je sentisse que je ne pouvais m'en passer; et la révélation qu'ils contenaient n'était rien de moins que merveilleuse. Mon point de vue entier fut changé et je fus l'objet d'une belle guérison.

Avant que j'entreprisse l'étude de la Science Chrétienne, mes deux sœurs avaient passé dans l'au-delà, et le chagrin et la tristesse qui s'étaient alors abattus sur notre foyer par suite de leur départ semblaient me préoccuper beaucoup, jusqu'à ce que les vérités de la Science Chrétienne les eussent guéris. Depuis cette époque j'ai eu l'occasion de prouver la puissance curative de la Science Chrétienne lorsqu'elle m'a guérie du chagrin au moment où mon père, ma mère et mon mari trépassèrent à des intervalles relativement courts; et il me serait impossible de témoigner de la puissance réconfortante et fortifiante de Dieu que nous révèle la Science Chrétienne, du courage et de la confiance qu'il me donna pour aller de l'avant et faire le travail qui m'incombait. Dans cette dernière expérience par laquelle je passai il y a environ neuf ans, j'éprouvai non seulement un chagrin très profond et une très grande perte, mais il me sembla que la source de mes moyens de subsistance avait tari, et je me trouvais seule avec deux petits enfants, n'ayant que peu de chose pour subvenir à leur besoin, en dehors d'une connaissance de la Science Chrétienne à mettre en pratique. Avec le temps, je découvris que j'avais le bien le plus précieux que je pusse posséder, de sorte que nous avons été pourvus de toute chose nécessaire.

Je suis vraiment reconnaissante de tous les bienfaits que j'ai reçus dans ma vie par l'étude de la Science Chrétienne, reconnaissante du privilège d'être membre de L'Église Mère et de notre église filiale, et d'être au nombre de ceux qui travaillent affectueusement ici pour notre Cause.