L'étudiant de la Science Chrétienne apprend que fondamentalement la santé est l'harmonie spirituelle, et ne repose conséquemment en aucune mesure sur des conditions matérielles. Il apprend qu'à titre d'expression de l'Être existant par lui-même, l'homme est spirituel et parfait maintenant, et qu'il reflète éternellement l'harmonie qui constitue la santé. De plus, il apprend aussi que les mortels ne peuvent atteindre au rétablissement du sens de santé qu'à mesure qu'ils acquièrent la vraie compréhension de la santé, — c'est-à-dire, à mesure qu'ils apprennent à connaître Dieu et l'homme.
Lorsque le sens de santé a été remplacé par une croyance à la réalité de la discordance, l'harmonie ne peut être scientifiquement rétablie que par le moyen spirituel, sans intervention de la matière, sans recours aux remèdes matériels. Donc, la faculté de guérir l'inharmonie et de rétablir la santé n'est acquise que par une transformation du sens matériel en un sens spirituel de l'existence; car la santé ne peut s'établir que sur la perception des faits fondamentaux de l'être. Ceci entraîne la connaissance que Dieu est infini — Tout; qu'il est le bien, la seule présence, la seule puissance; que l'homme, étant l'image même et la vraie ressemblance de Dieu, est, de sa nature même, — parfait comme Lui; que, par conséquent, le mal n'est pas réel, qu'il n'a ni entité ni présence. Cette compréhension, bien appliquée, détruit les croyances mortelles au péché et à la maladie, et rétablit l'harmonie.
On apprend dans la Science Chrétienne que l'homme n'est pas une créature matérielle, mais spirituelle, à la ressemblance de Dieu. Le soi-disant entendement mortel déclare le contraire; il dit que l'homme est à la fois matériel et spirituel, que, étant donné ses conditions matérielles, il est sujet au péché et à la maladie, et qu'il est assujetti à la naissance et à la mort. Le praticien de la Science Chrétienne qui entreprend de rétablir le sens d'harmonie qui est la santé, base son traitement sur la toute-présence de Dieu, le bien infini, la perfection de l'homme, et, par suite, sur l'irréalité de tout genre de mal et de discordance. Comprenant ceci, il va de l'avant pour vaincre les revendications de l'erreur qui persistent à prétendre qu'elles sont réelles.
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