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[L'original de ce témoignage est en italien]

Au printemps de 1915, j'eus une première lueur de la Science Chrétienne,...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1926


Au printemps de 1915, j'eus une première lueur de la Science Chrétienne, et je l'accueillis avec un transport de joie véritable. A cette époque j'étais fort tourmentée par le pessimisme qui avait été cultivé en moi dès mon enfance et qui paraissait augmenter journellement ainsi que les maux néfastes qui l'accompagnent, tels que: profonde méfiance, manque d'espoir en l'avenir, esprit critique, indifférence envers autrui, envie, mécontentement dans mon travail, indifférence envers ma famille, irritabilité et mélancolie. Tandis que j'étais dans ces dispositions, une de mes compagnes, qui me paraissait très différente de toutes les autres, me donna quelques publications de la Science Chrétienne à lire, puis elle commença à m'expliquer l'Évangile selon l'interprétation scientifique, et finalement elle me traduisit dans ma langue quelques passages du livre de texte: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Ce fut une véritable révélation qui produisit en moi un grand changement. La dépression et l'irritabilité firent place à l'espoir et à la joie, et je vis toute chose sous une lumière nouvelle. Lorsque je rentrai dans ma famille quelques mois plus tard, personne ne put comprendre cette transformation. Depuis cette époque, la Science Chrétienne a été mon seul médecin et mon soutien de chaque jour.

Durant plusieurs années, j'eus presque sans cesse besoin de l'aide d'affectueuses praticiennes, des Scientistes Chrétiennes, qui m'aidèrent à vaincre des maux physiques et moraux. Des rhumes de cerveau, qui m'avaient beaucoup tourmentée auparavant, furent guéris au bout de quelques heures; une éruption accompagnée de fièvre disparut dès le premier traitement, et je pus reprendre mon travail quatre jours après avoir été fortement atteinte de la dite grippe espagnole. Une fois, tandis que je fus contrainte de séjourner dans une petite ville par suite de la grève d'une ligne de chemin de fer, un de mes doigts se mit à enfler et devint tout noir. Je cherchai du secours dans le peu de Vérité que je connaissais, et je fus soudainement affranchie de la douleur. Le lendemain je pus envoyer un mot à la praticienne, et bien que le doigt continuât d'enfler, il ne me gênait pas. Un soir que j'étais dans le train, en rentrant de mon travail, l'enflure de ma main, mal dissimulée, excita la curiosité d'un docteur qui vint vers moi sans me connaître et me dit que j'avais une grave infection; mais ses paroles ne m'effrayèrent pas. Au bout de trois ou quatre jours la main commença à désenfler et elle fut promptement guérie.

La même année je fus prise d'une fièvre qui commençait à la tombée de la nuit et durait jusqu'au matin. Je passais mes jours dans un état de faiblesse continuelle, j'avais envie de dormir, je toussais, je respirais avec peine et transpirais beaucoup. Je ne pouvais pas m'absenter de mon travail sans avoir la permission d'un docteur, et comme je ne voulais pas aller voir de médecin, je continuai à me lever chaque matin à six heures, à prendre le train et à enseigner durant quatre heures dans une ville voisine, tandis que l'amie qui m'avait parlé de la Science Chrétienne m'aidait à distance. La guérison fut lente, et souvent j'eus à surmonter la pensée que j'étais trop faible pour continuer mon travail; mais mon cœur était plein de gratitude pour avoir nourri un sentiment de foi paisible et être restée dans l'attente certaine de ma guérison qui s'effectua en effet avant les vacances.

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