“L'Éternel a fait pour nous de grandes choses, Et nous sommes dans l'allégresse.” Nous entendîmes parler pour la première fois de la puissance curative de la Science Chrétienne pendant l'automne de 1913. Notre petit garçon avait souffert de l'asthme de temps à autre, depuis son plus bas âge. Cette fois, il avait été alité durant plusieurs semaines, et malgré toute l'aide médicale, la fièvre et la toux n'avaient pas cédé. On attira notre attention sur la Science Chrétienne, et nous demandâmes de l'aide à une praticienne. Au bout de très peu de jours, la toux et la fièvre avaient disparu, et à notre grande joie notre garçon était rétabli. A cette époque nous commençâmes à assister aux services de la Science Chrétienne le dimanche et aux réunions consacrées aux témoignages le mercredi soir, et bientôt après notre fils commença à fréquenter l'école du dimanche.
Au printemps de 1915, nous avons eu une épreuve très pénible. Notre fils, qui était alors à l'âge où il devait fréquenter l'école, tomba soudainement malade. Les symptômes étaient très graves. Il ne pouvait ni voir ni entendre, ni parler ni marcher. Je téléphonai à la praticienne pour lui demander de l'aider, ce qu'elle fit volontiers. Ne comprenant pas beaucoup la Science Chrétienne moi-même, et mon mari étant au service militaire, il me semblait que toute la responsabilité reposait sur moi. On me conseilla donc de faire venir un docteur. Il diagnostiqua le mal: paralysie causée par la coqueluche, et il me conseilla de mettre l'enfant dans un hôpital, car, disait-il, les soins qu'il fallait lui donner étaient très pénibles et seraient très prolongés; il était même douteux que l'enfant recouvrât jamais ses facultés physiques et mentales. L'effet que cette opinion produisit sur moi porta grandement atteinte à ma confiance dans la médecine matérielle. Je refusai fermement de laisser partir l'enfant et de l'éloigner de mes soins, et je me reposai entièrement sur l'aide de la praticienne de la Science Chrétienne. Les ordonnances du docteur ne furent pas suivies. Grâce au travail fidèle et dévoué de la praticienne, la parole revint à l'enfant pendant la première nuit. Je ne saurais décrire la joie et le bonheur que je ressentis en reconnaissant le privilège que j'avais de constater le prompt rétablissement de l'enfant. Au bout de quelques jours il put de nouveau se tenir sur ses pieds, et une semaine plus tard il se promenait dans le jardin. Il n'y eut pas de suites fâcheuses. Notre fils est un bon écolier, un élève sérieux à l'école du dimanche, et il apprend à mettre la vérité en pratique.
Depuis lors, la Science Chrétienne nous a aidés dans toutes nos affaires. Pendant l'hiver de 1918, lorsque la grippe se déclara, j'en fus moi-même atteinte. Je la combattis de mon mieux, mais finalement je dus m'aliter. Mon mari demanda de l'aide, ce dont nous avions grand besoin, car j'avais perdu connaissance. Grâce au traitement de la praticienne je repris mes sens, et au bout d'une semaine j'étais guérie. Je consacrai alors tous mes efforts et toutes mes pensées à mon avancement dans la Science Chrétienne; j'employai tous mes moments de loisir à étudier la Bible et le livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et Der Herold der Christian Science. Mais, plus j'étudiai, plus les difficultés semblaient m'arriver. Toutefois, mon désir de passer des ténèbres à la lumière de la compréhension spirituelle était si sincère qu'il fut accompli. Je me rendis compte que jusqu'alors j'avais cru à la maladie plus qu'en Dieu, je compris que nous devons cesser de croire à un pouvoir en dehors de Dieu,— le péché, la maladie ainsi que la mort. Cela me prit beaucoup de temps de bannir de ma conscience la crainte et la croyance à la maladie, et de les remplacer par la compréhension juste de l'activité de la seule puissance divine. Maintenant, je peux dire avec joie que je suis affranchie de la crainte, de l'insomnie et de l'oppression cardiaque.
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