“Goûtez et voyez combien l'Éternel est bon! Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge!” chantait le Psalmiste. Je sens que c'est mon devoir et mon privilège de témoigner du grand changement qui s'est opéré dans ma vie par l'enseignement de la Science Chrétienne. Elle m'a appris à reconnaître et à me rendre compte que Dieu est Amour et Toute-puissance, et que c'est “en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être.” Elle m'a fait sortir de l'esclavage de la maladie et du péché, et m'a conduite à une glorieuse liberté; car Il guérit toutes nos infirmités et pardonne tous nos péchés. Bien que j'eusse sincèrement étudié la Bible durant des années, je ne m'étais jamais rendu compte de ce que signifiait: être enfant de Dieu, le bien. Il semblait que pour l'être il fallait constamment s'efforcer d'arriver à un état futur de perfection et de sainteté, et sans cesse avoir le sentiment qu'on n'a aucun mérite. J'avais toujours pensé que la pauvreté, la maladie,— tous les maux, en somme,—étaient divinement établis. Au fait, durant des années de souffrances physiques, j'avais cru que tout cela faisait partie de mon éducation spirituelle, et devait me préparer pour le royaume des cieux.
Oh! combien je remercie notre Père-Mère, Dieu, pour l'amitié de fidèles Scientistes, qui, au moment du plus pressant besoin, m'ont doucement et affectueusement guidée vers l'étude de cette grande vérité. Je n'avais jamais vu aucune publication, aucun cantique de la Science Chrétienne, et pour commencer je trouvais qu'il m'était difficile de démolir les vieux fondements de l'enseignement scolastique; mais, maintenant je peux dire avec joie que la Science Chrétienne résout tous mes problèmes, et que je compte uniquement sur l'Amour divin pour subvenir à tous mes besoins. Elle m'a débarrassée de toute l'amertume causée par l'affliction, et m'a permis de courageusement regarder l'avenir en face lorsque mon mari passa dans l'au-delà.
Depuis le peu de temps que j'étudie la Science Chrétienne, j'ai eu plusieurs belles démonstrations de guérisons. Celle dont je voudrais spécialement parler s'effectua un dimanche matin pendant le service. J'avais fait une chute, et, selon toute apparence, je m'étais sérieusement blessé le bras, de sorte que je ne pouvais pas m'en servir et que je souffrais beaucoup. Une amie Scientiste, ignorant l'accident, vint me prendre en passant pour que je l'accompagne au service, qui avait lieu à vingt-cinq milles au nord de l'endroit qu'elle habitait. Je me sentais incapable d'y aller, mais, après qu'elle m'eut assurée que cela me ferait du bien, j'y consentis. Je ne fis aucune attention à l'accident, mais je sentis que la douleur diminuait, et en arrivant à la maison, je fus surprise de découvrir que la douleur avait disparu et que je pouvais lever mon bras au-dessus de ma tête. Ce fut une grande révélation pour moi.
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