Il y a déjà bien des années que j'ai commencé à étudier la Science Chrétienne, et les bienfaits que j'ai reçus ainsi que les guérisons qui se sont effectuées en moi sont nombreux. Je ne puis me représenter la vie sans la connaissance de la vérité que révèle la Science Chrétienne. C'est avec joie que je témoigne du fait qu'elle peut affranchir et qu'elle affranchit en effet. Une heureuse expérience me permet d'affirmer qu'en vérité elle révèle le vrai Dieu "qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes infirmités."
Dès que j'eus une faible connaissance de ce qu'enseigne la Science Chrétienne, je me sentis comme quelqu'un qui aurait passé des ténèbres à la lumière. Depuis lors, j'ai eu des hauts et des bas. J'ai été dans la vallée aussi bien que sur le sommet de la montagne; mais, jamais je ne pourrais douter que la Science Chrétienne est vraiment la vérité que Christ Jésus a enseignée il y a deux mille ans.
Bien des guérisons physiques et mentales se sont effectuées en moi. Eczéma, psoriasis, rhumatisme, fièvre des foins, empoisonnement du sang, influenza, névrite,— toutes ces maladies et beaucoup d'autres encore ont été détruites par la puissance de la Vérité. Mais, j'aimerais particulièrement raconter comment je me suis récemment débarrassé de l'habitude de fumer. J'avais toujours été un grand fumeur et je continuai à me livrer plus ou moins à cette habitude, même après avoir commencé à étudier la Science Chrétienne, ne voyant pourquoi je ne le ferais pas avec modération. Un praticien de la Science Chrétienne me dit un jour qu'à mesure que je connaîtrais mieux la Science Chrétienne, je perdrais probablement tout désir de fumer et finirais par n'y trouver aucun plaisir. Je doutais un peu de cela, vu que j'en éprouvais de la satisfaction et que je considérais la chose comme inoffensive. C'est récemment que l'on me fit remarquer que l'habitude de fumer, ainsi que celle de consommer des boissons alcooliques, n'est pas conforme à l'enseignement de la Science Chrétienne. Ceci me fit réfléchir sérieusement à ma position en qualité d'étudiant de la Science Chrétienne. Étais-je disposé à tâcher d'être conséquent, ou allais-je continuer d'être l'esclave d'une habitude qui, ainsi que je le voyais alors, était peu désirable, d'autant plus qu'elle entraînait au gaspillage, à la malpropreté, qu'elle était insensée, dégradante et coûteuse? Soudainement, je me mis à réfléchir qu'il ne pouvait vraiment y avoir aucun plaisir à lancer des bouffées de fumée, mais que ce n'était qu'une sotte habitude dont je devrais réellement être heureux de me débarrasser. Dès ce moment, je cessai de fumer, et je n'ai jamais eu aucun désir de recommencer. Je sais que je suis affranchi, et j'en ai plus de gratitude que les paroles ne sauraient l'exprimer. Pendant bien des années j'avais tâché, mais en vain, d'abandonner ce qui, comme je le pensais, me procurait du plaisir; mais dès l'instant où je vis qu'il ne peut y avoir "de plaisir réel dans les faux appétits" (Science et Santé, p. 404), tout désir de fumer me quitta.
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