Les histoires et les passages de l'Ancien Testament, qui nous sont familiers, revêtent une signification nouvelle et plus profonde à mesure que, par l'étude de la métaphysique divine qu'enseigne la Science Chrétienne, la pensée devient plus éclairée; nous sommes alors amenés à voir combien la Bible est pratique et applicable à nos besoins de chaque jour, et nous voyons que les trésors qui y étaient cachés nous sont révélés par notre Leader dans son livre de texte: “Science et Santé avec la Clef des Écritures.”
L'histoire de la construction du temple de Salomon, dont l'étude nous récompensera largement, renferme une merveilleuse leçon. Après avoir lutté pendant bien des années contre les ennemis qui les entouraient, les enfants d'Israël étaient en paix. Ils avaient compris, dans une certaine proportion, le pouvoir et la présence de Dieu, et ils étaient disposés à se conformer à la sagesse de leur roi lorsqu'il désira bâtir le grand temple qui devait être l'expression extérieure de leur gratitude envers Dieu pour Sa clémence et Sa protection. On comprendra avec quelle ardeur chacun cherchait à participer à la construction de ce grand et merveilleux édifice, et avec quelle joie les sacrifices matériels furent faits, pour que chacun puisse contribuer à l'enrichissement et à la beauté du temple. Il y a, dans le premier livre des Rois, un verset qui arrête l'attention; et comme nous y réfléchissons, la profonde leçon spirituelle qu'il renferme commence à poindre dans notre pensée. Ce verset, le voici: “Lorsqu'on bâtit la maison, on se servit de pierres toutes taillées, et ni marteau, ni hache, ni aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu'on la construisait.”
Les pierres qui devaient servir aux fondements et aux murs du vaste temple furent taillées dans la carrière, de sorte que le bruit et la confusion qui accompagnent généralement la construction d'un édifice furent éliminés; et quand les pierres furent prêtes, on n'eut qu'à les déposer chacune à la place qui lui convenait. Nous pouvons bien nous figurer le travail affectueux que chaque pierre représentait,— la peine, la précision, l'attention portée aux moindres détails, la patience avec laquelle chaque petite inégalité ou imperfection était aplanie; et puis l'amour, la joie et la reconnaissance avec lesquels la pierre taillée était portée jusqu'au bâtiment, et mise à la place qu'un autre ouvrier avait préparée pour elle avec tout autant d'amour et de soin. Les uns étaient chargés de tailler les grosses pierres massives qui devaient servir aux fondements; d'autres, celles qu'il fallait sculpter et décorer; mais un bien plus grand nombre avaient le soin des petites pierres, celles de moindre importance, que celui qui observerait superficiellement ne remarquerait peut-être jamais; cependant, toutes ces pierres, et chacune en particulier, étaient nécessaires pour l'établissement de l'harmonie et de l'unité du tout.
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