À La page ix de la Préface de “Miscellaneous Writings,” Mrs. Eddy dit: “Un certain apophtegme d'un philosophe talmudique satisfait mon sens de faire le bien. Le voici: ‘La charité la plus noble est celle qui empêche un homme d'accepter la charité; et les meilleures aumônes sont celles qui montrent à un homme à se passer d'aumônes et qui le mettent à même de s'en passer.’ ” On pourrait également dire: Le meilleur refuge que nous ayons, c'est de comprendre que, puisque Dieu est le bien infini, il n'existe aucune chose contre laquelle nous ayons besoin d'un refuge! A la page 4 de ses “Poems,” Mrs. Eddy a en outre avancé un enseignement accepté par un nombre incalculable de penseurs, c'est que: “L'Amour est notre refuge.” Et comment l'Amour peut-il être notre refuge? En révélant la source du mal et en détruisant ce qui semble rendre un refuge nécessaire, savoir, la fausse croyance qu'il y a un pouvoir qui s'oppose à Dieu, à l'Amour divin.
La Science Chrétienne accepte et élucide l'enseignement de la Bible affirmant que Dieu est Tout-en-tout; qu'il n'y a d'Entendement, de Vie, de puissance ou de présence, que Dieu et Ses idées. Les Écritures déclarent très clairement que “Dieu contempla ce qu'il avait fait, et il vit que cela était très bien;” et que “rien de ce qui a été fait n'a été fait sans” Lui. Ceci étant vrai, contre quoi avons-nous donc besoin d'un refuge? Contre rien, sinon les fausses croyances à une existence en dehors de Dieu. Ces croyances erronées ont leur origine et leur vie supposée dans ce que saint Paul appelait “l'attachement à la chair” [l'entendement charnel], et que Mrs. Eddy nomma “l'entendement mortel.” Ce qu'il faut, alors, pour nous élever au-dessus de la nécessité d'un refuge, c'est la destruction de ce prétendu entendement “charnel” ou “mortel,” et l'adoption de l'Entendement du Christ.
Lorsque nous contemplons les merveilleuses améliorations que cette adoption fait entrer dans nos vies, notre cœur se tourne vers Dieu avec une gratitude sans bornes pour les moyens qu'Il emploie pour transmettre cette sainte vérité à un monde fatigué, malade et inharmonieux. Quand cette vérité, nous assurant qu’ “il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père,” nous viendra dans toute sa sublimité, son étendue et sa beauté, elle imposera à jamais silence aux bruyants arguments hypothétiques de la croyance mortelle, suivant lesquels nous pouvons manquer de quelque bonne chose. Les demeures de Dieu sont pour nous; elles sont libres; elles ne sont pas hypothéquées; et les voleurs n'y entrent pas de force pour y dérober; et mieux que cela, elles sont éternelles. Elles sont créées pour nous, et notre tendre Père nous offre toujours Son invitation la plus aimable d'y entrer et d'y séjourner. Entrons-y donc, et fixons notre demeure dans cette maison où l'Amour règne suprême. Renonçons aux fausses croyances que l'enfant de Dieu peut manquer d'habitation, et réfugions-nous dans la compréhension que “toute notre capacité vient de Dieu.”
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