Si l'on nous disait qu'il existe un moyen par lequel toute notre existence peut être rendue harmonieuse; tout mal peut être éliminé de notre expérience de telle sorte que, seul le bien peut paraître; qu'au lieu de la maladie, nous pouvons trouver la santé; au lieu de la pauvreté, l'abondance; que le bonheur remplacera la douleur; qu'en réalité, aucune espèce d'erreur ne trouvera de demeure dans notre carrière,— quel est celui d'entre nous qui ne déclarerait pas hautement qu'il entrera immédiatement dans cette voie et qu'il la suivra jusqu'à son but — la perfection?
Or, voilà précisément ce que la Science Chrétienne offre à toute l'humanité, quand elle enseigne à comprendre et à démontrer le gouvernement de l'Entendement divin. En raison de sa merveilleuse révélation du fait que Dieu est le seul et unique Entendement, omniprésent, omnipotent, omniscient, elle ouvre la porte à notre affranchissement complet de l'erreur sous quelque forme qu'elle se présente. Elle témoigne du fait invariable, qu'être consciemment sous la direction de cet Entendement parfait et infini, c'est nécessairement connaître la joie et la félicité du gouvernement immuable de Dieu, dans lequel il ne saurait paraître que la sainte perfection; c'est éprouver tout ce qui est désirable, tout ce qui est beau et glorieux; c'est connaître le ciel que, du plus profond de leur cœur, tous les hommes ont espéré atteindre un jour.
La vérité absolue est que toute cette félicité doit être présente ici-bas et dès maintenant, puisque Dieu, l'Entendement divin, n'est jamais absent et, mieux encore, qu'Il ne manque jamais de gouverner toutes choses. Son autorité— l'exercice de Sa volonté divine et tendre — est toujours active; et l'harmonie de Sa présence opère toujours. Cela doit être le fait éternel de toute réalité; car s'Il était jamais inférieur à l'infini Un, en qui réside toute action et toute autorité, tout ne serait que confusion, et l'existence même cesserait d'être. A la page 379 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” Mrs. Eddy dit: “C'est dans l'Entendement que gît la vraie juridiction du monde, régissant tout effet et reconnaissant que toute causation est du domaine de l'Entendement divin.”
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